Du passé à l’avenir ou comment l’Histoire nyctalogique peut-elle être source d’enseignements pour prospecter la gestion des nuits urbaines festives ?
Résumé
La dimension nocturne commence à être prise en compte dans les politiques urbaines, suite aux Etats généraux de la nuit (Paris, 2010). Cet intérêt peut s’expliquer par les mutations sociétales du monde post-pénurie (GIDDENS, 1990), une société du loisir (tel le
noctambulisme1) dans un univers de flux amenant à une diversification des modes de vie. L’urbanisme temporel s’impose aux villes métropolitaines pour se placer sur le marché européen du city-break. Mais, le partage du temps ne doit pas être envisagé de manière systématique (au risque d’une uniformisation) car l’Homme est un être présent au monde (HEIDEGGER, 1927). Cependant, l’usager semble exclut pour partie de ces politiques publiques, du fait des représentations symboliques sur le nocturne. Ceci a pu mener à des difficultés sociétales qui se pérennisent car la négociation avec les politiques publiques s’est transformée en gestion top-down. Je fais donc l’hypothèse qu’une analyse de l’usager doit être au cœur de l’urbanisme aux temporalités multiples, pour répondre aux enjeux actuels des nuits métropolitaines.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)