L'aphorisme dans "Les Faux-Monnayeurs"
Résumé
La présence de l’aphorisme dans un roman que Gide a souhaité « blanc » d’un point de vue stylistique, et distinct de toute tentative moralisante et didactique, voire simplement morale sur un plan esthétique, paraît paradoxale. Les saillies aphoristiques participent en fait, dans ce roman polyphonique et ironique, d’une véritable mise en scène des dangers de l’énonciation généralisatrice : dès lors, si l’aphorisme tient à distance tout dogmatisme éthique, c’est au prix d’une leçon esthétique.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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