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Article Dans Une Revue Le Courrier de l'environnement de l'INRA Année : 2000

L'appropriation du vivant : de la biologie au débat social

Résumé

Le fait de posséder des êtres vivants, animaux ou végétaux, a toujours été considéré comme un droit limité : ce droit de propriété ne s'applique strictement qu'aux individus eux-mêmes, peut être supprimé dans certains cas1, et l'extension à leur descendance n'est que conditionnelle. Ainsi, en cas de divagation d'un animal domestique de sexe mâle, la propriété des descendants obtenus ne peut être revendiquée par le propriétaire de l'animal. La volonté de revendiquer un droit de propriété plus globale du vivant, s'étendant à un ensemble indéfini d'individus et à leur progéniture, n'est apparue qu'au XXe siècle et s'est particulièrement affirmée avec l'essor des biotechnologies. L'émergence de cette revendication résulte en effet d'une conjonction entre des possibilités techniques nouvelles et des enjeux économiques devenus planétaires.
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Commentaire : Texte intégral

Dates et versions

hal-01203239 , version 1 (22-09-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01203239 , version 1

Citer

Bernard Chevassus-Au-Louis. L'appropriation du vivant : de la biologie au débat social. Le Courrier de l'environnement de l'INRA, 2000, 40, pp.5-21. ⟨hal-01203239⟩
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