Cognitive and behavioural post-traumatic impairments: What is the specificity of a brain injury ? A study within the ESPARR cohort - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Annals of Physical and Rehabilitation Medicine Année : 2014

Cognitive and behavioural post-traumatic impairments: What is the specificity of a brain injury ? A study within the ESPARR cohort

Résumé

Objectif : La diversité et l'étendue des déficits observés après un traumatisme crânien varient suivant la nature des lésions et leur gravité. Afin de mieux comprendre les interactions et leurs conséquences à long terme, nous avons étudié et comparé le profil cognitif et neurocomportemental d’une cohorte de victimes d’accidents de la voie publique avec ou sans traumatisme crânien, un an après l'accident. Méthode : La population d’étude est constituée de 207 blessés graves de La cohorte ESPARR. Cette cohorte de 1168 accidentés de la route dans le Rhône âgés de 16 ans et plus, et de toute gravité inclus selon critères : résidant dans le Rhône, victime d'un accident de la circulation impliquant au moins un véhicule à roues, ayant eu lieu dans le Rhône, vivant au moment de son arrivée à l'hôpital, et se présentant dans l'un des différents services d'urgences du Rhône. La représentativité de cette cohorte en termes de critères sociogéographiques et de caractéristiques de l'accident a été assurée par la nature spécifique du recrutement. Les plaintes et déficiences cognitivo-comportementales ont été évaluées un an après l’accident avec la Neurobehavioral Rating Scale-Revised et le Trail-Making-Test. Nous avons distingué, dans notre population d'étude de blessés graves, trois catégories de patients : les traumatisés crâniens modérés/graves (n=48), les traumatisés crâniens légers (n=89) et les blessés graves sans traumatisme crânien (n=70), basés sur le score de Glasgow, la présence de signes de déficits neurologiques, d'une aggravation de l'état neurologique dans les 72 heures et/ou d'une imagerie anormale. Résultats : Les symptômes les plus fréquemment observés étaient l’anxiété, l’irritabilité, les troubles mnésiques et attentionnels, la dépression et la labilité de l’humeur. L’humeur dépressive et l’irritabilité sont relevées aussi fréquemment dans les trois groupes. Les troubles de mémoire, d’attention, l’anxiété et la diminution des initiatives sont plus spécifiques au traumatisme crânien et les troubles exécutifs sont typiques d’un traumatisme crânien modéré/grave. Discussion-conclusion : La présence et la sévérité initiale du TC conditionnent la nature et la fréquence des séquelles à un an d’évolution. Certains troubles comme l'irritabilité, habituellement associée à un traumatisme crânien, n'apparaissent pas comme spécifiques à cette population, tout comme l'humeur dépressive. Ainsi, les interactions entre troubles cognitifs, émotivo-affectifs et neuro-comportementaux sont mises en avant.

Dates et versions

hal-01073727 , version 1 (10-10-2014)

Identifiants

Citer

Stuart Nash, Jacques Luaute, Jean-Yves Bar, Pierre-Olivier Sancho, Martine Hours, et al.. Cognitive and behavioural post-traumatic impairments: What is the specificity of a brain injury ? A study within the ESPARR cohort. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, 2014, 817, 17 p. ⟨10.1016/j.rehab.2014.08.010⟩. ⟨hal-01073727⟩
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