Effet de l'architecture d'un couvert de blé et des caractéristiques pluviométriques sur la dispersion par éclaboussement de Mycosphaerella graminicola en conditions contrôlées - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2014

Effet de l'architecture d'un couvert de blé et des caractéristiques pluviométriques sur la dispersion par éclaboussement de Mycosphaerella graminicola en conditions contrôlées

Résumé

La dispersion par éclaboussement de Mycosphaerella graminicola, agent de la septoriose du blé, dépend à la fois de l'architecture du couvert végétal1 et des caractéristiques de la pluie2. Une expérimentation en conditions contrôlées a été réalisée dans le but de quantifier l'impact d'architectures de blé différentes et de pluies contrastés sur l'interception de flux de pycnidiospores de M. graminicola. Deux lignées de blé tendre quasi-isogéniques (cv. Mercia, John Innes Centre UK) différant par un gène de nanisme Rht33, ont été utilisées. Les plantes ont été cultivées en serre, dans des bacs de 1 m2 jusqu'à épiaison. Des mesures architecturales ont été effectuées afin de caractériser la structure des deux couverts. Les couverts de chaque lignée ont été soumis à des pluies de deux intensités différentes (P1 : faible intensité, type pluie stratiforme ; P2 : forte intensité, type pluie d'orage) générées à l'aide d'un simulateur de pluie4. Pour chaque pluie artificielle, une source d'inoculum (i.e. une solution aqueuse de spores en suspension) a été disposée linéairement au milieu du couvert à hauteur du quatrième étage foliaire en partant de la feuille drapeau. Des pièges à spores, constitués de lames en verre fixées sur un support à différentes hauteurs, ont été positionnés entre les rangs des différents couverts végétaux. Après chaque pluie, les lames utilisées ont été photographiées à l'aide d'un microscope avec platine automatisée, couplé à une caméra numérique. Les spores ont été dénombrées par une technique automatisée d'analyse d'image. Les résultats ont permis de comparer les flux de spores (en fonction de l'étage foliaire et de la distance à l'inoculum) et les symptômes de maladie qui en ont résulté, pour les deux architectures du couvert et les deux pluies. Le flux de spores généré par la pluie P2 a été supérieur à celui de la pluie P1, ce qui a mené à une sévérité plus forte de la septoriose pour la pluie P2, quelle que soit l'architecture du couvert. Les plants de blé de petite taille (lignée Rht3) ont été significativement plus affectés par la maladie. L'interception de spores par le rang le plus proche de la source d'inoculum a été plus importante pour les blés de petite taille (Rht3) et a résulté en une surface malade plus forte sur le premier rang, mais aussi en une réduction du flux de spores entre le premier et le deuxième rang pour Rht3.
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hal-00939522 , version 1 (05-06-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00939522 , version 1
  • PRODINRA : 254606

Citer

Tiphaine Vidal, C. Gigot, G. Girardin, C. de Vallavieille-Pope, Frédéric Suffert, et al.. Effet de l'architecture d'un couvert de blé et des caractéristiques pluviométriques sur la dispersion par éclaboussement de Mycosphaerella graminicola en conditions contrôlées. Journées Jean Chevaugeon, Jan 2014, Aussois, France. pp.95. ⟨hal-00939522⟩
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