Seasonal changes in ovulatory activity, plasma prolactin, and melatonin concentrations, in Mouflon (Ovis gmelini musimon) and Manchega (Ovis aries) ewes

Julián Santiago-Moreno , Antonio López-Sebastián , Antonio González-Bulnes , Amelia Gómez-Brunet , Philippe Chemineau

Seasonal changes in ovulatory activity, plasma prolactin and melatonin concentrations were monitored in a wild (Mouflon) and a domesticated (Manchega) breed of sheep, both originating and living under similar latitudes (40$^\circ$ N). Mouflons express ovarian cycles significantly later than Manchega ewes (October vs. July, $P < 0.001$); however, they ended cycling one month later than Manchegas (April vs. March, $P < 0.05$). While prolactin concentrations were high when Manchega ewes started to cycle, they were at their lowest concentrations when Mouflons started cycling. Overall, mean prolactin concentrations were higher ($P < 0.001$) in Mouflons than Manchegas throughout most of the year. Within the limits of sampling frequency, the duration of melatonin secretion was similar in both groups during the solstice and equinox periods; however, the amplitude was lower ($P < 0.01$) in Mouflons than Manchegas during the solstice periods. The significant breed differences in the seasonal hormonal changes may be attributed to a genetic influence in the endocrine responses to the same photoperiodic cues.

Variations saisonnières de l'activité ovulatoire, de la prolactine et de la mélatonine plasmatiques chez la femelle Mouflon (Ovis gmelini musimon) et la brebis Manchega (Ovis aries). Les variations saisonnières de l'activité ovulatoire et des concentrations plasmatiques de prolactine et de mélatonine ont été suivies dans une race ovine sauvage (Mouflon) et une race ovine domestique (Manchega), toutes deux originaires et élevées sous la même latitude (40$^\circ$ N). Les Mouflons commencent leur activité cyclique significativement plus tard que les Manchegas (octobre vs. juillet, $P < 0,001$) ; cependant, elles terminent leur activité cyclique un mois plus tard que les Manchegas (avril vs. mars, $P < 0,05$). Alors que les concentrations plasmatiques de prolactine sont élevées quand les Manchegas commencent leur activité sexuelle, elles sont à leurs minima quand les Mouflons débutent leurs ovulations. Tout au long de l'année, les concentrations plasmatiques moyennes de prolactine sont plus élevées chez les Mouflons que chez les Manchegas ($P < 0,001$). Avec la méthode de prélèvement utilisée, la durée de sécrétion de mélatonine est identique entre les deux groupes aux solstices et aux équinoxes ; toutefois l'amplitude de la sécrétion de mélatonine nocturne est plus faible chez les Mouflons que chez les Manchegas aux deux solstices ($P < 0,01$). Les différences significatives entre les deux groupes peuvent être attribuées à un effet du patrimoine génétique, puisque toutes les femelles perçoivent le même environnement photopériodique.

Mots clés: sheep; breeding season; melatonin; prolactin<br>---<br>Mouflon; ovin; saison sexuelle; ovulation; mélatonine; prolactine

Domaines: Biologie de la reproduction; Alimentation et Nutrition; Biologie du développement

Julián Santiago-Moreno, Antonio López-Sebastián, Antonio González-Bulnes, Amelia Gómez-Brunet, Philippe Chemineau. Seasonal changes in ovulatory activity, plasma prolactin, and melatonin concentrations, in Mouflon (Ovis gmelini musimon) and Manchega (Ovis aries) ewes. Reproduction Nutrition Development, 2000, 40 (5), pp.421-430. ⟨10.1051/rnd:2000109⟩. ⟨hal-00900399⟩