The effects of size of suckled litter on intake behaviour, performance and health status of young and reproducing rabbits
Résumé
We compared feed intake, performance and health status of females and their young reared in litters of 4 (group L4; $n$ = 18) or 10 kits (group L10; $n$ = 20) between 16 and 32 days of age. Between days 16 and 25, the individual milk intake was lower (-15.7% ; $P = 0.08$) and the solid feed intake per kit was higher (+117% ; $P < 0.01$) for the L10 than for the L4 litters. Between days 26 and 32 (weaning), milk and solid feed intake were similar among groups. Live weight of the young was 10% lower in the L10 than in the L4 group at weaning ($P < 0.05$) but was similar in both groups at 70 days of age. Mortality rate around weaning (16-42 days) was higher in the L10 than in the L4 group (29% vs. 17% ; $P < 0.05$). Thirty-five days after parturition (day of slaughter), females showed a body condition and reproductive performance (conception rate, ovulation rate and litter size) which were similar in both groups, except for the weight of adipose tissues which was 35.8% lower in the L10 females ($P < 0.01$). These results suggest that the growth and survival of young rabbits are weaker if the rabbits are reared in large-sized litters in spite of an earlier and higher solid food ingestion which only partially compensates for the low milk availability.
Effets de la taille de la portée allaitée sur le profil d'ingestion, les performances et le statut sanitaire des lapereaux et de leurs mères. L'objectif de ce travail était d'étudier l'influence de la taille de la portée allaitée sur le profil d'ingestion (lait / aliment solide), les performances et le statut sanitaire des lapereaux et des femelles. Du 16e au 32e jour de lactation (sevrage), les portées ont été égalisées à 4 (lot L4, $n$ = 18) ou 10 lapereaux (lot L10, $n$ = 20) afin de moduler la disponibilité en lait pour les lapereaux. Les femelles ont été sacrifiées au 35e jour post-partum afin d'étudier l'état corporel et les performances de reproduction. Entre 16 et 25 jours d'âge, l'ingestion individuelle de lait était plus faible (-15,7 % ; $P = 0,08$) et l'ingestion d'aliment sec par lapereau plus élevée (+117 % ; $P < 0,01$) chez les lapereaux du groupe L10. Pendant cette période, l'ingestion totale d'ED (lait + aliment sec) était plus faible dans le lot L10 que dans le lot L4 (2,15 MJ vs. 2,42 MJ ; $P < 0,05$). L'ingestion de lait, d'aliment solide et d'énergie n'étaient pas significativement différente entre les 2 lots entre le 26e et le 32e jour de lactation. Au sevrage les lapereaux L10 étaient plus légers que les lapereaux L4 (-10 % ; $P < 0,05$), mais à 70 jours d'âge le poids vif des lapereaux était similaire dans les 2 lots. La mortalité était plus élevée dans le lot L10 que dans le lot L4 durant la période qui entoure le sevrage (16-42 jours d'âge ; 29 % vs. 17 % ; $P < 0,05$). à l'abattage, l'état corporel des femelles était similaire dans les 2 lots, excepté le poids des tissus adipeux qui était plus faible chez les femelles L10 (-35,8 % ; $P < 0,01$). Les performances de reproduction pour la seconde gestation (taux de gestation, nombre d'ovules pondus et taille de portée) n'ont pas été affectées par le traitement expérimental. Ces résultats suggèrent que les lapereaux élevés dans des portées de grande taille compensent la faible disponibilité en lait par une ingestion d'aliment solide plus précoce et plus élevée. Toutefois, cette compensation ne permet pas une croissance optimale des lapereaux et est associée à une mortalité plus élevée durant la période qui entoure le sevrage.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
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