Feeding supply of suckling Martinik ewes reared in intensive conditions: effects of supplement levels and litter size
Résumé
Experiments were carried out to determine the effects of supplementation upon milk production and growing performances of Martinik hair sheep. Ewes weighing 49 kg LW were used in a 2-season experimental study. In the first trial, 3 energy supplement levels were offered to ewes suckling single lambs. The adjusted level (A, 8 ewes) was supplied to ensure that the litter had a daily weight gain (DWG) of 250 g. High (H, 8 ewes) and low (L, 8 ewes) levels were 150% and 75% of level A, respectively. In the second trial, comparative use of the H level was studied with 3 animal requirement levels: ewes suckling single lambs (SI, same ewes as H ewes), twins (TW, 8 ewes) and triplets (TR, 6 ewes), respectively. The experimental design was replicated in a second lambing season. The basal diet was chopped Digitaria decumbens hay (0.6 UFL, 4.6% CP) offered ad libitum. Supplements were composed of maize (65% ), soya bean (3% ), fish meal (8% ) and dehydrated alfalfa (24% ). The milk production (MP) of ewes on the L diet was lower ($P < 0.05$) than that of ewes on the A and H diets: 1142, 1415 and 1518 g$\cdot$d$^{-1}$, respectively. H-fed ewes fattened during the lactating period while A and L ewes respectively maintained and lowered their body condition score (BCS). Differences recorded for lamb DWG were low, but this trait reached a maximum of 248 g$\cdot$d$^{-1}$. MP varied significantly ($P < 0.05$) according to the litter size. Individual DWG was different for single, twin and triplet lambs ($P < 0.001$): 261, 188 and 143 g$\cdot$d$^{-1}$, respectively. In intensive breeding conditions, recommended daily energy allowances taking into account a good BCS of ewes for successive reproduction are 1.47 UFL for single-suckling ewes and 2.17 UFL for twin-suckling ewes, in order to obtain a DWG of the litter of 250 and 400 g$\cdot$d$^{-1}$, respectively.
Alimentation des brebis allaitantes Martinik élevées dans des conditions intensives : effets de différents niveaux de concentrés ou de la taille de portée. L'effet de la complémentation sur les performances des ovins allaitants a été étudié chez les brebis à poils Martinik pesant 49 kg de poids vif. Dans un premier essai, trois niveaux énergétiques ont été comparés chez les brebis allaitant un agneau. Le niveau ajusté (A, 8 brebis) a été apporté pour assurer un gain moyen quotidien (GMQ) théorique de 250 g$\cdot$j$^{-1}$. Les niveaux bas (B, 8 brebis) et haut (H, 8 brebis) représentaient 75 et 150 % de A, respectivement. Dans un deuxième essai, un gradient de besoins a été testé chez les brebis recevant la ration H, à portée simple (S, mêmes brebis que celles de l'essai1), double (D, 8 brebis) et triple (T, 6 brebis). Le schéma expérimental a été répété lors d'une deuxième saison de mise-bas. Les animaux recevaient ad libitum du foin de Digitaria decumbens (0,6 UFL, 4,6 % MAT). Le concentré était composé de maïs (65 % ), de farine de soja (3 % ), de farine de poisson (8 % ) et de luzerne déshydratée (24 % ). La production laitière (PL) des brebis recevant la ration B a été plus faible ($P < 0,05$) que celle des brebis des lots A et H : 1142, 1415 et 1718 g$\cdot$j$^{-1}$, respectivement. Les notes d'état corporel (NEC) ont diminué, stagné et augmenté pour les brebis des lots B, A et H, respectivement. Le GMQ des agneaux simples a été peu différent entre les rations et a atteint au maximum 248 g pour le lot H. La PL des brebis de taille de portée multiple a été supérieure de 30 % à celle des brebis à portée simple. Le GMQ des portées doubles a été voisin de 400 g. Des recommandations sont formulées dans le cas d'un élevage intensif : 1,47 et 2,17 UFL$\cdot$j$^{-1}$ pour des brebis pesant près de 50 kg et allaitant respectivement un et deux agneaux.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
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