Écrire, ou la présence du passé : actes des deux colloques tenus à l'Université de Caen (27-28 novembre 2008) et à l'Université de Göttingen (12-13 novembre 2009)
Résumé
À l’origine du travail de l’écrivain, il y a la question du passé et le désir de le comprendre, de l’immobiliser, de le faire revivre. Passé collectif ou individuel, passé fondateur ou insignifiant, souvenir qu’on idéalise ou qu’on veut fuir, histoire et mémoire nourrissent l’écriture depuis le Moyen Âge. Quinze contributions sur la littérature française au fil des siècles se croisent dans cet ouvrage et montrent particulièrement le renouvellement des interrogations consécutif à la Révolution française.
La littérature ne vaut-elle pas comme anamnèse ? Peut-on écrire sans Histoire, hors de l'Histoire ? Le présent de l'écriture n'est-il pas réécriture du passé ? La réponse, qui semble évidente, doit toujours être repensée; elle a ici été apportée par quinze études différentes, portant sur des auteurs de périodes très diverses. Ainsi apparaissent des évolutions significatives dans le rapport au temps et à l'écriture en même temps. Les études réunies font la part belle au XIXe siècle, siècle de l'Histoire, et aux ruptures culturelles qui marquent le passage au XXe siècle.
La littérature ne vaut-elle pas comme anamnèse ? Peut-on écrire sans Histoire, hors de l'Histoire ? Le présent de l'écriture n'est-il pas réécriture du passé ? La réponse, qui semble évidente, doit toujours être repensée; elle a ici été apportée par quinze études différentes, portant sur des auteurs de périodes très diverses. Ainsi apparaissent des évolutions significatives dans le rapport au temps et à l'écriture en même temps. Les études réunies font la part belle au XIXe siècle, siècle de l'Histoire, et aux ruptures culturelles qui marquent le passage au XXe siècle.