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Chapitre D'ouvrage Année : 1988

Trilce XXXVI

Résumé

Yo persigo una forma que no encuentra mi estilo, botón de pensamiento que busca ser la rosa ; se anuncia con un beso que en mis labios se posa el abrazo imposible de la Venus de Milo. Rubén Darío, Prosas profanas. En 1930, Vallejo écrit sur son cahier de notes : Yo amo a las plantas por la raíz y no por la flor. Une dizaine d'années auparavant, l'auteur avait écrit le poème que j'ai choisi d'analyser ici, Trilce XXXVI, dont le sixième vers déclare à nouveau : ...a raíz de cuanto no florece. Aucune formulation théorique du discours poétique ne me paraît aussi heureuse et éclairante que l'image de la fleur qui tout à la fois dénonce et recèle l'existence de ses racines. Comme la plante ou comme cette Vénus de Milo à peine «bourgeonnante» dont le poète refoule le corps pour ne retenir que ses deux bras manquants, le discours poétique n'est que le segment infinitésimal d'un tout qu'il implique et auquel il ne cesse de renvoyer. Pugnamos ensartarnos por un ojo de aguja, enfrentados, a las ganadas. Amoniácase casi el cuarto ángulo del círculo. ¡Hembra se continúa el macho, a raíz de probables senos, y precisamente a raíz de cuanto no florece! ¿Por ahí estás, Venus de Milo? Tú manqueas apenas, pululando entrañada en los brazos plenarios de la existencia, de esta existencia que todaviiza perenne imperfección Venus de Milo, cuyo cercenado, increado brazo revuélvese y trata de encodarse

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hal-02955446 , version 1 (01-10-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02955446 , version 1

Citer

Federico Bravo. Trilce XXXVI. Nadine Ly. César Vallejo, la escritura y lo real, Ediciones de la Torre, 1988, 84-86587-51-4. ⟨hal-02955446⟩
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