Théâtralité, neurosciences et phonologie de l'anglais au primaire
Résumé
Les dernières avancées en neurosciences et en anthropologie nous renseignent sur la relation entre le geste de la main droite et la gestuelle articulatoire par le biais de l'aire de Broca. En analysant l'histoire de l'évolution du cortex humain, on comprend comment la parole s'est jointe peu à peu au geste, avant de le supplanter dans nos sociétés modernes. En ce sens, la théâtralisation et le non-verbal, vont permettre de stimuler les neurones consacrées à l'articulation et à la phonation d'une nouvelle langue. L'exploitation de l'expression théâtrale va se mettre naturellement au service de la dimension phonologique et phonétique de l'apprentissage de l'anglais, en levant certains blocages autant physiologiques que psychologiques. De plus, nous rappellerons que l'anglais étant une langue accentuelle, les paramètres corporels nécessaires à l'accentuation (configuration glottale, effort musculaire de la racine de la langue, vocalisation plus forte, etc.) se rapprochent grandement de la diction propre au théâtre. Autrement dit, quand la théâtralité renforce la prise de conscience phonologique au sein du cerveau à la fois moteur et directeur, mental et corporéité ne font plus qu'un au sein du jeune apprenant, dans une perspective holistique.
Domaines
Linguistique
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)