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Communication Dans Un Congrès Année : 2013

Le défi de la chanson en castillan face à la censure franquiste

Résumé

El canto contestatario antifranquista recuperó el folklore monopolizado por la Sección Femenina de la Falange, y a los poetas descartados por la dictadura. Más bien descendientes de vencidos del conflicto civil que hijos de vencedores, sus intérpretes procuraban restituir una continuidad entre las campañas pedagógicas de la República y la esperanza de un regreso a una democracia antielitista. Pese a la sujeción femenina en una sociedad que añadía una opresión de género a la infligida por el autoritarismo gubernamental, algunas castellanas y andaluzas se expresaron también como mujeres en el universo de los compositores de lengua castellana, particularmente masculino en provincias. Más bien comunistas que anarquistas, estos cantautores se comprometían en el militantismo musical, mostrándose solidarios en su pasión, sus ilusiones de cambio, su alegría de mofarse del aparato represivo, burlándose de sus funcionarios. Debiendo someter sus canciones a la censura previa para obtener la autorización de subir al escenario o de grabar, obraron con astucia destilando críticas en coplas populares. No obstante, su papel de heraldos de los sin voz disminuyó a partir de la publicación de la Constitución. Desde entonces, interesaron menos a los partidos legalizados, los cuales ya podían libremente, por el conjunto de los media, dirigirse a los ciudadanos sin necesidad de conmoverlos con versos musicados. Impacientes por olvidar las ansias de la Transición, y sediento de sonido electrificado martilleado con batería de acentos anglosajones, el público prefirió volcarse hacia la new wave de Amsterdam, Londres o Nueva York.
Le chant contestataire antifranquiste récupéra le folklore monopolisé par la Section Féminine de la Phalange, et les poètes écartés par la dictature. Plutôt descendants de vaincus du conflit civil qu'enfants de vainqueurs, ses interprètes cherchaient à restituer une continuité entre les campagnes pédagogiques de la République et l'espoir d'un retour à une démocratie antiélitiste. En dépit de l'assujettissement féminin dans une société qui ajoutait une oppression de genre à celle infligée par l'autoritarisme gouvernemental, quelques Castillanes et Andalouses s'exprimèrent aussi en tant que femmes dans l'univers des compositeurs de langue castillane, particulièrement masculin en province. Davantage communistes qu'anarchistes, ces auteurs s'engageaient dans le militantisme musical, se montrant solidaires dans leur passion, leurs illusions de changement, leur joie de tourner en dérision l'appareil répressif, en berner les fonctionnaires. Devant soumettre leurs morceaux à la censure préalable pour obtenir l'autorisation de monter sur scène ou d'enregistrer, ils rusèrent en distillant des critiques dans des couplets populaires. Néanmoins, leur rôle de hérauts des sans voix diminua à partir de la publication de la Constitution. Dès lors, ils intéressèrent moins les partis légalisés qui avaient toute latitude pour atteindre, par l'ensemble des media, les citoyens sans les émouvoir par des vers mis en musique. Pressé d'oublier les affres de la Transition, et assoiffé de son électrifié martelé de batterie aux accents anglo-saxons, le public préféra se tourner vers la new wave d'Amsterdam, Londres ou New York.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00849855 , version 1 (01-08-2013)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00849855 , version 1

Citer

Marie-Catherine Talvikki Chanfreau. Le défi de la chanson en castillan face à la censure franquiste. Déconstruire la notion de pouvoir en Europe Latine, Mar 2012, Paris, France. p. 156-168. ⟨hal-00849855⟩

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