Apport du lidar à la connaissance de l'histoire de l'occupation du sol en forêt de Haye - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Archeosciences, revue d'Archéométrie Année : 2012

Apport du lidar à la connaissance de l'histoire de l'occupation du sol en forêt de Haye

Résumé

The archaeological potential of forests is high, mainly because of good conservation of the remains in the form of microreliefs, but the archaeological surveys are hampered by the forest cover, which slows the study of sites. A method of remote sensing, airborne laser scanning (lidar), overcomes some of the physical constraints and allows the identification and mapping of the remains. This technique was applied to Haye Forest, near Nancy, which covers 116 km2, in the winter of 2006-2007. Compared to traditional ground surveys, lidar improved substantially the study of ancient agrarian structures and settlements preserved in the forest. The mains inputs were: increase in the number of remains found, improved location of the remains originally mapped using topofil and compass or GPS, morphological and chronological informations, etc. We have developed a mapping method and a reference framework for archaeological remains and morphological structures, suitable for the analysis and interpretation of lidar data. Finally, this technique makes possible a real change of scale in the study of forest sites and allows to sketch in broad outline the land-use history of the Haye Forest.
Le potentiel archéologique des forêts est fort, notamment en raison de la bonne conservation des vestiges sous forme de micro-reliefs, mais les prospections archéologiques sont gênées par le couvert forestier, ce qui freine l'étude des sites. Une méthode de télédétection assez récente, le scanneur laser aéroporté ou lidar, permet de s'affranchir d'une partie des contraintes physiques et permet le repérage et la cartographie des vestiges. Cette technique a été appliquée au massif forestier de Haye, qui couvre 116 km2, à côté de Nancy, durant l'hiver 2006-2007. Elle a permis des apports considérables par rapport aux méthodes de prospection traditionnelles au sol jusque-là utilisées pour étudier les structures agraires et parcellaires et les habitats antiques qui y sont conservés. Ces apports ont porté sur de nombreux points : nette augmentation du nombre de vestiges découverts, amélioration de la localisation des vestiges initialement cartographiés au topofil et à la boussole ou au GPS, apports morphologiques et chronologiques, etc. Nous avons mis au point une méthode de cartographie et élaboré un référentiel de vestiges archéologiques et de structures morphologiques diverses, adaptés à l'analyse et à l'interprétation des données lidar. Au final, cette technique rend possible un véritable changement d'échelle dans l'étude des sites archéologiques et permet d'esquisser dans ses grandes lignes l'histoire de l'occupation du sol de l'actuel massif forestier de Haye.

Dates et versions

hal-00741262 , version 1 (12-10-2012)

Identifiants

Citer

Murielle Georges-Leroy, Jérôme Bock, Etienne E. Dambrine, Jean-Luc Dupouey. Apport du lidar à la connaissance de l'histoire de l'occupation du sol en forêt de Haye. Archeosciences, revue d'Archéométrie, 2012, 35-2011, pp.117-129. ⟨10.4000/archeosciences.3015⟩. ⟨hal-00741262⟩
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