L'érosion hydrique à l'échelle de la parcelle et d'un petit bassin versant après incendie de forêt dans le massif des Maures
Résumé
Des mesures de l'érosion ont été réalisées à l'exutoire du bassin versant du Rimbaud (1,46 km2) et sur une parcelle expérimentale (75,2 m2 ; longueur : 12 m ; pente : 19 %) à la suite de l'incendie de forêt d'août 1990. Sur la parcelle, l'érosion s'est traduite par un entraînement sélectif de la matière organique (dont une partie sous forme de cendres au cours de la première année) et de particules fines. La revégétalisation de la parcelle et la constitution d'un pavage ont limité l'érosion en 1993-94. La correspondance n'est pas bonne entre les pertes, annuelles ou mensuelles, du bassin versant et celles de la parcelle. Il faut voir en cela, à côté d'un effet d'échelle, la conséquence de la végétalisation hétérogène du bassin versant (particulièrement lente sur la parcelle). En dépit du décapage de certains bas de versant effectué par les forestiers de l'ONF à la fin de l'été 1991 pour préparer des plantations, les pertes de terre ont été faibles en 1991-92. L'impact de ces travaux s'est toutefois marqué par la persistance de transports solides en 1992-93.
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