Les heures sombres de la Neurophysiologie à Paris (1909-1939) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Lettre des Neurosciences Année : 2005

Les heures sombres de la Neurophysiologie à Paris (1909-1939)

Résumé

Louis Lapicque (1866-1952) n'a pas fini de faire parler de lui. Ses travaux, dont ceux relevant des débuts français de la cybernétique et son célèbre paramètre, la chronaxie, retrouvent quelques échos dans la littérature actuelle. En 1941, selon le compte rendu des sciences biologiques de Maurice Caullery, « Louis Lapicque poursuit encore présentement l'étude de l'influx nerveux, où il a établi et développé avec une rare persévérance la notion de chronaxie. » C'est en 1909 que Lapicque dérive ce paramètre de la courbe d'excitabilité des nerfs. Pendant plus de trente années, la neurophysiologie française sera marquée, sinon dominée par l'hégémonie d'un seul indice empirique d'excitation, pris comme base de positions théoriques générales, s'adaptant curieusement aux débats sur les modes de transmission nerveuse. Or, Lapicque s'isole progressivement, en refusant de voir les progrès de la neurophysiologie et les réfutations de l'école de Cambridge, au point qu'il finit par perdre son crédit, tant à l'étranger qu'en France, où le poids de son dogmatisme paralyse la recherche et freine les débuts de talentueux physiologistes, tel Alfred Fessard, soucieux de prendre part aux progrès réalisés outre-manche et outre-atlantique.
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Dates et versions

hal-00086017 , version 1 (17-07-2006)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00086017 , version 1

Citer

Jean-Gaël Barbara. Les heures sombres de la Neurophysiologie à Paris (1909-1939). Lettre des Neurosciences, 2005, 29, 4 p. ⟨hal-00086017⟩
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