Microbial symbioses : from vertebrates to invertebrates and back again
Symbioses microbiennes : des vertébrés aux invertébrés et vice-versa
Résumé
In recent decades, we have come to realize that bacterial endosymbionts have contributed to the functionality of most, if not all animal species. Both vertebrates and invertebrates maintain numerous relationships with microbes that require specific genetic machinery to interact productively with their hosts, so that they are maximally likely to provide beneficial services and unlikely to become pathogenic. I have always been fascinated by: i) the mechanisms governing host-bacteria and bacteria-bacteria interactions, ii) understanding the stability of these symbioses when they are mutually beneficial, and iii) the factors (e.g. host, diets, environment) that make microbes express harmful phenotypes that are costly for the animal host as they can constrain development, reduce nutrition, compromise health or even cause behavioral changes and increased aggression. My HDR presented my scientific career, which started by studying insect-bacterial symbioses in different systems, because insects are associated with a wide range of bacteria. I then moved to the more complex symbiotic model systems of social insects, which can be used to make predictions as an analogy about human societies, and in my current position I focus on the cattle intestinal microbiota
Au cours des dernières décennies, nous avons réalisé que les endosymbiontes bactériens ont contribué à la fonctionnalité de la plupart, sinon de toutes les espèces animales. Les vertébrés et les invertébrés entretiennent de nombreuses relations avec les microbes qui nécessitent une machinerie génétique spécifique pour interagir de manière productive avec leurs hôtes, de sorte qu'ils sont au maximum susceptibles de fournir des services bénéfiques et peu susceptibles de devenir pathogènes. J'ai toujours été fasciné par : i) les mécanismes régissant les interactions hôte-bactérie et bactérie-bactérie, ii) la compréhension de la stabilité de ces symbioses lorsqu'elles sont mutuellement bénéfiques, et iii) les facteurs (e.g. hôte, alimentation, environnement) qui les microbes expriment des phénotypes nocifs qui sont coûteux pour l'animal hôte car ils peuvent limiter le développement, réduire la nutrition, compromettre la santé ou même provoquer des changements de comportement et une agressivité accrue. Mon HDR a présenté mon parcours scientifique, qui a débuté par l'étude des symbioses insectes-bactéries dans différents systèmes, car les insectes sont associés à un large éventail de bactéries. Je suis ensuite passé aux systèmes modèles symbiotiques plus complexes d'insectes sociaux, qui peuvent être utilisés pour faire des prédictions par analogie sur les sociétés humaines, et dans mon poste actuel, je travaille sur le microbiote intestinal des bovins.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)