Determinações do capital financeiro no Ensino Superior:fundo público, regulamentações e formação de oligopólios no Brasil (1990-2018) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2020

Determinations of financial capital in higher education: public fund, regulations and oligopoly formation in Brazil (1990-2018)

Détermination du capital financier dans l'enseignement supérieur : fonds publics, réglementation et formation d'oligopoles au Brésil (1990-2018)

Determinações do capital financeiro no Ensino Superior:fundo público, regulamentações e formação de oligopólios no Brasil (1990-2018)

Résumé

In this thesis we examine either the expansion and the oligopolization of private higher education in Brazil, between the years 1990 and 2018, taking them as important expressions of the expansion of the fields of insertion of financial capital. This process goes through legal as well as normative changes in higher education, transfers of public funds to the capital accumulation fund combined with tax immunities dedicated to education companies, as well as highlighting the role of the State in directing the commodification and privatization of education. education. To encompass this process, the Aid Program for Non-Federal Institutions (PANF), the tax exemptions and immunities granted to private IES, the Student Financing Fund (FIES), the University for All Program (Prouni), Incentive Program for Restructuring and Strengthening Higher Education Institutions and other policies. Our point of view is based on the fact that these programs were combined to forge a structured policy of transfers from public funds to the accumulation of capital, conferring additional advantages for large educational capitals and organizing the social conditions necessary for these corporations to enter these corporations. investment funds and banks - among other institutional investors that, from 1997/1998, became part of the dynamics of IES and their supporters and that, in the 2000s, transformed them into capitalist oligopolies in education. We examined a variety of sources, including: (a) 2,939 documents collected and analyzed by Kroton, Estácio de Sá, Ser Educacional and Ânima Holding delivered to the Securities and Exchange Commission (CVM), which, after reading, resulted in the selection of 1,481 documents analyzed ; (b) 23 documents produced by consultancy companies that work jointly with private education companies; (c) data on the price of assets on the stock exchange were extracted from CVM microdata. In addition, (d) investment fund data was extracted from the CVM database. This information was then crossed with the (e) data available in the Higher Education Census and the synopses provided by INEP; we also analyzed the (f) laws that relate to the expansion of private higher education, reaching 149 documents that refer to educational policies such as laws, reports, regulations and others. Such documents helped to clearly define the context of growth in the commercialization of education and its movements towards the current framework of oligopolies. For reference to the history of the teaching groups, consulted (g) bibliographic sources and (h) materials, websites and memorials produced by the respective teaching groups. In addition, (i) we conducted an intensive search in two major newspapers with wide national circulation, Folha de S. Paulo and Valor Econômico as well. The articles found were organized chronologically, which allowed us to extract information and check its data in relation to academic literature and systematized data in a comprehensive mapping of the relationship between investment funds and banks and educational capital (we selected Kroton, Anhanguera, Ser Educacional and Ânima Holding). These elements enabled us to discuss some aspects of the way in which finance works in Brazilian higher education, its links with international capitals and the relations of social struggles carried out by these capitalist fractions in Brazilian education. We conclude that the financialization of Brazilian higher education is a complex process and that it has achieved the historical results that we know today due to the fact that its determinations are based on the pattern of Brazilian dependent capitalist accumulation, fully based on the interests of the dominant classes in Brazil and, therefore, it was raised as a state policy - crossing all the governments of the so-called New Republic (1985-2016).
Dans cette thèse nous avons examiné la progression et la transformation en oligopole de l'enseignement supérieur privé au Brésil, entre les années 1990 et 2018, les prenant comme expressions importantes de l'augmentation des champs d'insertion du capital financier. Ce processus est en lien avec les changements juridiques et normatifs dans l'enseignement supérieur, les transferts de fonds publics vers le fond d'accumulation du capital combinés à des immunités fiscales dédiées aux entreprises de l'éducation, ainsi que la mise en évidence du rôle de l'État dans la marchandisation et de la privatisation de l'éducation. À cette fin, le Programme d'Aide aux Institutions Non Fédérales (PANF), les exonérations et immunités fiscales accordées aux établissements d'enseignement supérieur privés, le Fonds de financement des étudiants (FIES), le Programme "Université pour tous" (Prouni), le Programme de restructuration et de renforcement des établissements d'enseignement supérieur et d'autres politiques ont été discutés. Notre argumentation est que ces programmes ont été liés afin de créer une politique structurée de transferts de fonds publics vers l'accumulation du capital, conférant des avantages supplémentaires aux grands capitaux éducatifs et organisant les conditions sociales nécessaires à l'entrée de fonds et de banques d'investissement dans ces corporations - parmi d'autres investisseurs institutionnels qui, à partir de 1997/1998, sont devenus une partie intégrante de la dynamique des IES et de leurs soutiens et qui, dans les années 2000, les ont transformés en oligopoles capitalistes dans l'éducation. Nous avons examiné différentes sources, notamment: (a) 2939 documents collectés et analysés des entreprises Kroton, Estácio de Sá, Ser Educacional et Ânima Holding remis à la Commission des Valeurs Mobilières (CVM), qui, après lecture, ont abouti à la sélection de 1481 documents; (b) 23 documents produits par des sociétés de conseil qui travaillent conjointement avec des entreprises privées d'enseignement; c) des données sur le prix des actifs en bourse ont été extraites des micro-données de la CVM; d) des données sur les fonds d'investissement ont été extraites de la base de données CVM. Ces informations ont ensuite été croisées avec les (e) données disponibles du Recensement de l'Enseignement Supérieur et les synthèses fournies par l'INEP (Institut National d'Enseignement et Recherches); nous avons également analysé les (f) lois relatives à la progression de l'enseignement supérieur privé, dont 149 documents qui se réfèrent aux politiques éducatives telles que les lois, les rapports, les règlements et autres pièces. De tels documents ont contribué à définir le contexte de l'augmentation de la marchandisation de l'éducation et ses mouvements vers le contexte actuel des oligopoles. Pour faire référence à l'histoire des groupes d'enseignement, nous avons consulté (g) des sources bibliographiques et (h) des textes, des sites et des mémoires produits par les groupes d'enseignement respectifs. De plus, (i) nous avons mené une recherche intensive dans deux grands journaux à grand tirage national, Folha de S. Paulo et Valor Econômico. Les articles trouvés ont été organisés de manière chronologique, ce qui nous a permis d'extraire des informations et de vérifier leurs données par rapport à la littérature académique et les données systématisées afin de réaliser une cartographie complète des relations entre les fonds d'investissement, les banques et les capitaux d'éducation (nous avons sélectionné Kroton, Anhanguera, Ser Educacional et Ânima Holding). Ces éléments nous ont permis de discuter certains aspects du fonctionnement de la finance dans l'enseignement supérieur brésilien, ses liens avec le capital international et les relations de luttes sociales menées par ces groupes capitalistes dans l'éducation brésilienne. Nous concluons que la financiarisation de l'enseignement supérieur brésilien est un processus complexe et qu'elle atteint les résultats historiques que nous connaissons aujourd'hui car ses déterminations sont calquées sur le modèle brésilien d'accumulation capitaliste dépendant, entièrement structurées sur les intérêts des classes dominantes au Brésil et, par conséquent, se transformant en une politique d'État - traversant tous les gouvernements de la Nouvelle République (1985-2016).
Nesta tese examinamos a expansão e a oligopolização do Ensino Superior privado no Brasil, entre os anos de 1990 e 2018, tomando-as como importantes expressões da ampliação dos campos de inserção do capital financeiro. Esse processo perpassa as alterações legais e normativas do Ensino Superior, as transferências de fundos públicos para o fundo deacumulação de capitais combinadas com as imunidades tributárias dedicadas às empresas de ensino, bem como destaca o papel do Estado no direcionamento da mercantilização e privatização da educação. Para tanto, foram discutidos o Programa de Auxílio às Instituições não Federais (PANF), as isenções e imunidades tributárias conferidas às IES privadas, o Fundo de Financiamento Estudantil (FIES), o Programa Universidade para Todos (Prouni), o Programa de Estímulo à Reestruturação e ao Fortalecimento das Instituições de Ensino Superior e outras políticas. Nossa argumentação é a de que esses programas foram combinados para forjar uma política estruturada de transferências dos fundos públicos para a acumulação de capitais, conferindo vantagens adicionais para os grandes capitais de ensino e organizando as condições sociais necessárias para a entrada, nessas corporações, dos fundos e bancos de investimentos – entre outros investidores institucionais que, a partir de 1997/1998, passaram a fazer parte da dinâmica das IES e suas mantenedoras e que, nos anos 2000, as transformaram em oligopólios capitalistas no ensino. Examinamos diferentes fontes, incluindo: (a) 2.939 documentos coletados e analisados da Kroton, Estácio de Sá, Ser Educacional e Ânima Holding entregues à Comissão de Valores Mobiliários (CVM), os quais, após a leitura, resultaram na seleção de 1.481 documentos analisados; (b) 23 documentos produzidos pelas empresas de consultoria que atuam articuladamente às empresas de ensino privado; (c) dados sobre a cotação dos ativos na bolsa de valores foram extraídos dos microdados da CVM; (d) dados dos fundos de investimentos foram extraídos do banco de dados da CVM. Essas informações foram, então, cruzadas com os (e) dados disponíveis no Censo da Educação Superior e das sinopses disponibilizadas pelo INEP; analisamos também as (f) legislações que se relacionam com a expansão do Ensino Superior privado, alcançando 149 documentos que se referem às políticas educacionais como legislações, relatórios, normativas e outros. Tais documentos contribuíram para definir o contexto de crescimento da mercantilização do ensino e seus movimentos rumo ao atual quadro de oligopólios. Para a remissão à história dos grupos de ensino, foram consultadas (g) fontes bibliográficas e (h) materiais, sites e memoriais produzidos pelos respectivos grupos de ensino. Além disso, (i) realizamos uma busca intensiva em dois grandes jornais de ampla circulação nacional, a Folha de S. Paulo e o Valor Econômico. Os artigos encontrados foram organizados de maneira cronológica, o que nos permitiu extrair informações e conferir seus dados com relação à literatura acadêmica e aos dados sistematizados em um mapeamento abrangente sobre as relações entre fundos e bancos de investimentos e os capitais de ensino (selecionamos a Kroton, Anhanguera, Ser Educacional e Ânima Holding). Esses elementos nos possibilitaram discutir alguns aspectos sobre o modo de atuação da finança no Ensino Superior brasileiro, suas vinculações com capitais internacionais e as relações de lutas sociais levadas a cabo por essas frações capitalistas na educação brasileira. Concluímos que a financeirização do Ensino Superior brasileiro é um processo complexo e que só pode alcançar os resultados históricos que conhecemos hoje porque suas determinações estão calcadas no padrão de acumulação capitalista dependente brasileiro, plenamente assentada sobre os interesses das classes dominantes no Brasil e, portanto, se alçou como uma política de caráter estatal – atravessando todos os governos da chamada Nova República (1985-2016).
Fichier principal
Vignette du fichier
TESE FINAL.pdf (3.61 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

tel-02984343 , version 1 (04-11-2020)

Identifiants

  • HAL Id : tel-02984343 , version 1

Citer

Allan Kenji Seki. Determinações do capital financeiro no Ensino Superior:fundo público, regulamentações e formação de oligopólios no Brasil (1990-2018). Education. Universidade Federal de Santa Catarina (Brésil), 2020. Portuguese. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-02984343⟩

Collections

TICE
249 Consultations
494 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More