, , p.209, 1780.
Condillac -Sa vie, sa philosophie, son influence, pp.23-24, 1910. ,
Turgot (Lettre à Caillard, 5 fév. 1771, Schelle, t. III, p. 502), par exemple, pointe le doigt sur cette instabilité sémantique en reconnaissant n'avoir «trouvé nulle part le vrai développement » de l'analyse, 1988. ,
, , p.400, 1751.
, , pp.40-41, 1994.
La question de la valeur 1. 3. Les valeurs moyennes 1. 4. La valeur moyenne des rentes viagères Section 2. Une mesure pour les comportements moraux ? 2. 1. Une valeur moyenne de la conduite humaine ? 2. 2. L'envie d'acheter et celle de vendre ne sont susceptibles d'aucun calcul 2. 3. Une mesure « ordinale, 1751. ,
, Sur ce point, se reporter par exemple à R, et suiv., C. Coutel, p.244, 1968.
le fait que les termes « éducation » et « instruction » soient aujourd'hui largement confondus tient peut-être à la domination sémantique actuelle du mot anglais « education », celui-ci signifiant à la fois « éducation » et « instruction, pp.15-16, 1989. ,
, Ce jugement est par exemple formulé par G. Compayré (1883), J. Jaurès, p.246
17 et, plus près de nous, C. Fricheau, vol.1, issue.6, p.12, 1906. ,
,
Estimant qu'ils constituent un « travail répétitif et désorganisé, 1998. ,
,
, , 1906.
, Voir notamment Rapport et projet de décret, pp.557-565
, Discours sur l'astronomie et le calcul des probabilités (1787), OC, t. I, p.496
, Voir également Arithmétique politique (1768), MS 874, f. 297 et Rapport et projet de décret, p.564
Sur le rôle que la monnaie occupe dans la philosophie politique de Locke, pp.211-213, 1690. ,
, , p.24
Un bref commentaire de ce passage est donné supra, p.92 ,
De même, lorsque que Condorcet envisage les droits naturels en général, il parle de la « jouissance », de la « conservation », du « libre exercice », de la « protection », du « maintien » ou encore de la « garantie, p.24 ,
, De la nature des pouvoirs politiques (1792), OC, t. X, pp.589-590
, , p.1793
, , pp.176-177, 1914.
, Consulter également Lettres d'un bourgeois de New-Haven (1787), pp.594-595
, De l'influence de la Révolution d'Amérique sur l'Europe (1786), OC, t. VIII, p.18
, Essai sur les assemblées provinciales (1788), OC, t. VIII, vol.272, pp.177-178
, , p.378
, , pp.430-431
, , p.137, 1786.
, , p.243, 1789.
, Dissertation philosophique et politique (1779), OC, t. V, p. 373 ; Vie de M. Turgot (1786)
, OC, t. VIII, p. 554, Essai sur les assemblées provinciales (1788), p.575
, Recueil de pièces sur l'état des protestants en France (1781), OC, t. V, pp.545-548
, Réflexions sur l'esclavage des nègres (1781), OC, t. VII, vol.80, pp.94-105
, Essai sur les assemblées provinciales (1788), OC, t. VIII, p.573
, Sur la liberté de circulation des subsistances (1792), pp.364-365
, , p.370
, , p.50
, , p.162
, Essai sur les assemblées provinciales (1788), p.449
, A ce sujet, voir infra, p.274
, P. Dockès (1989), M. Dorigny (1989) et T. Ando, 1984.
, Procès-verbal du 26 juillet 1763, p.161
, Observations sur l'esclavage des nègres (1771), p.224
, Lectures on jurisprudence, pp.190-192
Notons que Turgot, en revanche, ne nie pas que l'esclavage puisse être économiquement rentable. A ce sujet, voir en particulier sa Lettre à Dupont (6 fév. 1770, vol.86, p.375, 1995. ,
, , p.115
, Consulter également Vie de M. Turgot, OC, t, p.64
, pp. 90, 93. Se reporter aussi à Vie de M. Turgot (1786), p.64
, A des degrés divers, ses analyses s'inscrivent, à ce titre, dans ce que F. Hincker (1989) nomme « la subversion des légitimations habituelles ». Plus précisément : « ce qui intéresse vraiment Condorcet
, Condorcet ne saurait se contenter de la répétition des droits naturels. Les postuler constitue bien sûr le point de départ de la démonstration, mais celle-ci ne saurait s'en tenir là. L'intuition ou l'exigence morale ne font pas les motifs de croire suffisants, pp.183-184
, , p.536
science Si la Grèce Antique est marquée, d'après Condorcet, par un progrès sans précédent de l'esprit humain, il n'empêche que c'est seulement lors de la Renaissance, comme il l'explique dans l'Esquisse (1793-94), « que la raison humaine a commencé à se ressouvenir de ses droits et de sa liberté » 768 . La civilisation grecque, en institutionnalisant l'esclavage, en réservant justice et liberté « aux membres héréditaires d'une société » 769 , a vu l'homme n'avoir que « le sentiment de ses droits », sans qu'il parvienne pour autant à « en approfondir la nature ,
usage de la même langue, par la ressemblance des moeurs, des opinions et des croyances religieuses » 771 . Il estime même que les phénomènes économiques « ne purent échapper aux regards d'un peuple ingénieux, actif, occupé des intérêts publics », si bien que l'on entrevoit, dans la Grèce Antique, « les premières traces de cet art si vaste, si utile, connu aujourd'hui sous le nom d'économie politique » 772 . Mais le marquis n'en considère pas moins, dans le Sixième fragment de la quatrième époque (1793-94), que demeuraient alors inconnus « les principes qui lient la liberté du commerce à l'intérêt des peuples comme au maintien des droits naturels des individus » 773 . Bref, si la réflexion économique n'était pas absente dans la Grèce antique, elle ne s'apparentait pas à une science proprement dite et cela, Condorcet reconnaît que se propagèrent « des règles de commerces plus libérales » entre les républiques grecques, celles-ci étant «rapproché ,
, Condorcet, les « idées prohibitives » ne se développèrent que « faiblement » 774 . Cette ambiguïté est levée dans un autre passage des Fragments de la quatrième époque : 768 OC, t. VI, p.128
, Voir aussi Plan détaillé du Tableau historique en neuf époques (début des années 1780), vol.885, p.39
, , p.74
,
, 4586, f. 113. Voir aussi ibid, p.92
Notons qu'un tel phénomène s'était déjà présenté, soutient Condorcet, dans la période précédant l'apparition de la civilisation grecque, p.45 ,
,
Pour plus de détails sur l'analyse, effectuée par Condorcet, de l'invention de l'imprimerie, voir supra, pp.224-225 ,
, Condorcet mentionne ainsi que se sont développées des « idées nouvelles sur le commerce » et « sur l'administration des états » pour s'empresser d'ajouter que les « préjugés anciens [ont été] remplacés par de nouveaux préjugés » 780 . De même, dans son Esquisse, il signale que « la science économique n, MS 865, f. 64. diffusion des idées prohibitionnistes. A l'occasion du Plan détaillé du Tableau historique en neuf époques (début des années 1780), p.781
, Condorcet affirme que l'économie politique progressa peu jusqu'à la signature des traités d'Utrecht en 1713, ces derniers rompant avec l'atmosphère belliqueuse qui régnait jusqu'alors en Europe 783 . Et c'est finalement au siècle des Lumières que Condorcet enregistre le véritable acte de naissance de l'économie politique, J. Steuart, vol.782
Sauf erreur, il ne renvoie à cet écrivain que dans un autre de ses ouvrages, les Mémoires sur les monnaies (1790) -il écrit alors « Steward », et non « Stewart » ou « Steuart ». A cette occasion, Condorcet reprend les principaux traits de l'argumentation développée par l'auteur des Recherches des principes de l, Condorcet range Steuart parmi les fondateurs de l'économie politique est assez surprenant, pp.51-52 ,
, Mais il demeure difficile, en tout cas, de ne pas considérer que c'est par un simple souci d'exhaustivité que Condorcet mentionne le nom de cet économiste écossais dans son
Steuart manifeste en effet une affection certaine pour les idées mercantilistes et 780 MS 885 (I), f, p.43 ,
, , p.156
, Sur ce point, voir supra, p.231
Rappelons, du reste, que figuraient dans ce traité des dispositions favorables à la liberté du commerce, dispositions qui ont sans nul doute été jugées positivement par Condorcet, même s'il, p.181 ,
, , p.181
, A noter que Condorcet fait alors également allusion à Smith (1776), vol.I, pp.50-51, 1994.
, Mercier de la Rivière, exposant L'ordre naturel et essentiel des sociétés politiques (1767), invite ainsi le lecteur à considérer le droit de propriété « comme un arbre dont toutes les institutions sociales sont des branches qu'il pousse de lui-même, qu'il nourrit, et qui périraient dès qu'elles en seraient détachées » 794, la propriété constitue le fondement des conceptions physiocrates relatives aux droits naturels
En outre, parce qu'ils mettent l'accent sur la propriété, les physiocrates attribuent, du même coup, une coloration économiciste à leur propos. A l'occasion de son article Le droit naturel (1765), Quesnay définit celui-ci, en effet, comme « le droit que l'homme a aux choses propres à sa jouissance » 796 . Dans une lettre qu'il adresse à Say, Dupont de Nemours affirme, dans une optique similaire, que « l'Economie politique, vol.797 ,
, Aux trois formes qu'ils dégagent de la propriété -personnelle, mobilière et foncière -les physiocrates n'attribuent toutefois pas une place équivalente quand ils en viennent à considérer, dans le détail, le passage à la société civile : celle relative à la terre est privilégiée 798
,
, , p.615
Rédigeant la quatrième des Maximes générales du gouvernement économique de Quesnay, Dupont écrit également : « que la propriété des biens fonds et des richesses mobilières soit assurée à ceux qui en sont les possesseurs légitimes ; car la sûreté de la propriété est le fondement essentiel de l'ordre économique de la société, p.950, 1768. ,
, INED, t. II, p.729, 1765.
, Cette citation de Dupont, ainsi que celle de Quesnay dans la note précédente, illustrent par ailleurs le fait que les physiocrates traitent, la plupart du temps, du droit naturel et non des droits naturels. Ce privilège accordé à l'emploi du singulier s'explique sans doute par le fait que la question du droit a pour cadre de référence, chez Quesnay et ses disciples, p.369
, , 1984.
, De l'origine et des progrès d'une science nouvelle (1768 a), p.341
, L'ordre naturel et essentiel des sociétés politiques (1767), t. II, p.615
d'un « athéisme dans la tradition de l'Encyclopédie » ou de l'« avancée extrême de l'athéisme philosophique sous sa forme pure et dure », comme le font respectivement M. Vovelle (1989) ou J. Chouillet (1990), nous paraît cependant excessif. Jamais Condorcet ne s'est déclaré ouvertement athée ,
, si ces dernières mesures sont accompagnées du libre commerce, il sera dès lors possible d'atteindre « la plus grande égalité entre les fortunes » 846 qui soit. Cette association entre le libre usage de la propriété et l'existence d'une inégalité naturelle des richesses, ainsi que le désir de remettre en cause la nature héréditaire du droit de propriété, pp.1784-89
Les physiocrates plaident eux aussi pour l'institution de lois sur l'héritage favorables au partage des fortunes, même s'ils expriment cette idée assez tardivement 847 ,
, et de façon sans doute plus parcimonieuse 848 . D'autre part, à la suite de Turgot 849 , ils insistent également sur la liaison propriété-inégalité 850
, Chez les physiocrates, l'inégalité économique n'est justifiée que si elle détient en quelque manière des assises agricoles et partant, favorise simultanément la reproduction des richesses et l'emploi des pauvres, La Vauguyon
défend ainsi le principe de l'inégalité économique en exposant un schéma de société où l'homme riche « procur[e] des jouissances » 851 aux pauvres en les employant à l'exploitation de ses possessions foncières, exploitation dont il résulte un produit net. Comme l'a noté Weulersse (1910, t. II, p. 34), c'est dans cette optique qu'il convient d'interpréter la formule sibylline du même La Vauguyon : « aucune société régulière ne peut exister sans inégalité, 1768. ,
OC, t. V, p. 188 ; Lettres d'un bourgeois de New-Haven (1787), OC, t. IX, p. 63 Quand Condorcet commente l'article Fondation (1757) de Turgot dans la biographie qu'il lui consacre, il explique également que, puisque l'existence de ce type d'établissement dépasse l'horizon de la vie individuelle, OC, t. IV, p. 464 ; Vie de M. Turgot (1786), p.188 ,
, , p.464
, Elle constitue encore une véritable pomme de discorde chez les disciples de Quesnay dans les années 1770. A ce sujet, voir G. Weulersse (1959), pp.42-44
,
, , p.242, 1751.
, t. I, p. 200 ; voir aussi ibid., p. 25 et Dupont, Discours de l'éditeur (1768 b), pp. xlix-l. sans culture » 852 . Dans une perspective similaire, lorsque les physiocrates examinent les dépenses de l'homme riche, ils estiment que le « luxe de décoration », assimilable à des dépenses industrielles, est préjudiciable à la reproduction et à l'emploi, tandis que le « luxe de subsistance, se trouve nécessairement exclusive de l'égalité », L'ordre naturel et essentiel des sociétés politiques (1767), vol.853
A cet égard, juste avant de présenter, dans le Tableau général, un bref exposé des dépenses de l'homme riche partiellement inspiré de Smith 855 , il fait allusion à un schéma de reproduction étranger à l'école de Quesnay. En effet, à l'instar de Turgot, Condorcet qualifie de « disponible » le produit net, dans la mesure où « il peut être employé à volonté, sans altérer la reproduction » 856 . Par conséquent, il admet implicitement que les propriétaires peuvent le dépenser comme ils le désirent. De ce point de vue, si le produit net consiste en des avances en capital, il est à l'origine d'un « accroissement de richesses » 857 , c'est-à-dire d'un profit, dont l'existence est amplement reconnue, Condorcet ne reprend pas cette distinction physiocrate entre « luxe de décoration » et « luxe de subsistance, vol.854 ,
, , p.247, 1768.
Questions intéressantes sur la population, l'agriculture et le commerce (1758), INED, t. II, p. 664 ; Quesnay, Extrait des économies royales de M. de Sully (1768), pp.114-118 ,
, affirmer que le luxe manufacturier a des répercussions néfastes sur la production agricole lorsqu'il consiste en le détournement d'investissements en principe destinés à cette production, autrement dit quand il « empêche d'employer à soutenir ou à augmenter la culture une partie des sommes qui y seraient consacrées » ; Notes sur Voltaire, p.405
398) entre dépenses durables (c'est-à-dire en ornements, en livres, en tableaux etc.) et dépenses journalières (telles que l'entretien de domestiques, d'animaux ou la consommation de mets délicats). Le troisième mode de consommation envisagé par Condorcet (dessèchement d'un marais, défrichage d'une terre) est, vol.I ,
, Indiquons que Quesnay n'emploie le terme de « disponible » ainsi que ses dérivés que de manière fort épisodique ou, du moins, sans leur donner valeur de concept associé au produit net, p.564, 1961.
, , p.564
Ce luxe ne doit pas être condamné, soutient-t-il, puisqu'il « est une suite naturelle des progrès de l'espèce humaine » 863 . Et, dans la mesure où la propriété de ce qui excède « le nécessaire » doit être « respectée [...] pour que la société soit florissante ,
, ainsi que celle de l'inégalité des richesses qui l'accompagne, en deviennent incontestables, à moins de nier aussi bien le principe du progrès que celui de propriété. Condorcet lui-même en convient lorsqu'il reconnaît que « tout ennemi du luxe », défini comme ce qui correspond au superflu, « doit croire avec Rousseau que l'état de bonheur et de vertu pour l'homme est celui, non de sauvage, mais d'orang-outang [sic] » et « qu'il serait absurde de regarder comme un mal des commodités dont tous les hommes jouiraient » 865 . En revanche, la seconde définition du luxe que Condorcet suggère alors stimule davantage la réflexion. C'est en effet à partir de cette acception que l'on, L'argumentation développée ici par Condorcet est peu intéressante car elle s'appuie sur une acception du luxe d'une telle largesse que la nécessité de celui-ci
, Ce luxe, précise Condorcet, ne doit pas être jugé négativement car il tend à réduire les conséquences de ce par quoi il est justement motivé : s'il existe une grande inégalité des fortunes, « le luxe diminue en grande partie les effets de cette inégalité, en faisant vivre les pauvres aux dépens des fantaisies du riche » 868 . Tout en s'inspirant d'une argumentation déjà développée, de façon plus ou moins approfondie, par un nombre considérable de ses prédécesseurs 869, Associée à « une grande inégalité entre les fortunes, vol.866, p.479
, , p.479
,
,
, Continuation des pensées diverses (1705), t. II, vol.33, pp.244-245
, , pp.747-748, 1734.
qui ne sont destinées qu'au petit nombre des riches, loin d'être un mal pour ceux qui n'en jouissent pas, contribue[nt] même à leur avantage en favorisant les progrès de l, vol.873 ,
, Il est donc finalement possible d'appliquer à Condorcet la conception du luxe que
attribue à Helvétius : Condorcet prend la défense du luxe, non parce qu'il s'agit d'une « dépense salutaire à l'économie » -idée qu'il admet seulement s'il existe une grande inégalité des fortunes liée aux mauvaises lois -« mais, plutôt, comme une incitation à l'activité économique, 1993. ,
, Comme on peut effectivement le lire dans Sur le préjugé (1790) : « parmi le grand nombre des ouvriers qui aspirent à se distinguer dans leur art, ceux qui ne peuvent atteindre au premier rang acquièrent cependant, par leurs efforts, quelque degré d'habileté de plus, et ils la portent dans les ouvrages plus communs dont ils restent chargés » 875 . De plus, la production de marchandises de luxe favorise les innovations de procédés, celles-ci se propageant également de façon fructueuse dans le secteur où sont fabriqués les biens destinés au plus grand nombre. En effet, « les ouvrages d'un usage vulgaire n'atteignent point le degré de bonté dont ils sont susceptibles, si l'art lui-même ne s'est élevé à une perfection beaucoup plus grande dans les productions recherchées, L'amélioration du savoir-faire qui découle de cette émulation a, en outre, des répercussions favorables dans le secteur des biens de consommation courante, p.39
De là, il affirme que la théorie condorcetienne de l'innovation s'inscrit dans le cadre d'un marché concurrentiel, « en opposition à l'approche monopoliste moderne inspirée de Schumpeter ». Si l'analyse de Billoret est par ailleurs convaincante, elle semble entachée, dans ce cas précis, d'un contresens : comme dans la citation précédente de Condorcet, le mot « industrie », plutôt que de renvoyer à un secteur économique particulier, paraît devoir être entendu comme le « savoir-faire » résultant d'un investissement en capital dans la personne même (à ce sujet, voir aussi infra, p. 299, n. 322). C'est également le « savoirfaire » que Condorcet nous semble désigner par « industrie » lorsqu'il explique, dans son Essai sur les assemblées provinciales (1788, OC, t. VIII, p. 390), que le pauvre, à cause des lois somptuaires déprimant la production des marchandises de luxe, 1989. ,
1792-93), suggère ce dernier rapprochement : « tant qu'il y aura des hommes qui 879 OC, t. VIII, p.175 ,
,
, MS 884, f. 28, dans M. Albertone, p.118, 1983.
97. n'obéiront pas à leur raison seule, qui recevront leurs opinions d'une opinion étrangère, en vain toutes les chaînes auraient été brisées ,
Afin de percevoir l'exacte portée de cet objectif, il convient de préciser ce que Condorcet entend exactement par le concept de « dépendance », largement utilisé dans ses textes de la période révolutionnaire. A l'occasion de ses Mémoires sur l'instruction publique (1791-92), Condorcet mentionne que « celui qui ne sait pas écrire, et qui ignore l'arithmétique, dépend réellement de l'homme plus instruit, auquel il est sans cesse obligé de recourir » 885 et, par conséquent, « il ne peut pas exercer les mêmes droits avec la même étendue et la même indépendance » 886 . Dans une perspective similaire, on lit dans son Rapport et projet de décret (1792-93) : « celui qui a besoin de recourir à un autre [...] pour faire le calcul de sa dépense ou de son impôt, vol.887 ,
, aide d'un autre afin de mener à bien les opérations de sa vie quotidienne, la « dépendance individuelle », que Condorcet qualifie également de « particulière », débouche ainsi sur une « dépendance générale » 888 , coïncidant avec l'asservissement politique de l'individu et l'ignorance de ses droits. D'où la formation d'un despotisme « de fait », ou encore « indirect », celui-ci s'infiltrant dans la société « lorsque, pp.455-456
, , p.170
, , pp.170-171
, , p.479
,
, il écrivait à l'adresse de Necker, 1775.
, , p.248
, , p.171
Il convient maintenant de s'interroger sur le degré d'originalité de ces diverses analyses de Condorcet sur l'instruction publique. Commençons par noter que maints révolutionnaires perçoivent l'existence d'un hiatus entre d'un côté, l'aspect formel et théorique inhérent à toute proclamation de l'égalité des droits et, d'un autre côté, son existence factuelle 910 . Commentant L'esprit de la Révolution (1815), Roederer écrit à ce sujet : « bien que la propriété, la liberté, l'égalité, soient inséparables, et se garantissent réciproquement contre les attaques violentes, elles peuvent néanmoins être fort inégalement affectionnées [...] entre l'égalité de droit et l'égalité de fait, et les supériorités réelles et d'opinion auxquelles l'égalité de droits autorise à prétendre, il y a de grands intervalles, son aveuglement et son ignorance tiennent aux lois sociales et ne changeront jamais, vol.911, p.52 ,
un programme complet d'instruction publique afin de combler le déphasage existant entre égalité de droit et inégalité de fait et, par là même, d'exclure la domination de l'homme instruit sur le commun des individus sans que, pour autant, ne soient niés les avantages de cette supériorité intellectuelle -comme cela peut être le cas dans les projets d'éducation montagnards 914 -lorsqu'elle est bornée à une juste mesure. Dans son Rapport sur l'instruction publique (1791), il affirme en effet que « même sous la Constitution la plus libre ,
, Ozouf (1992), malheureusement sans leur pagination ni même parfois l'intitulé des textes dont elles proviennent, On trouvera à ce sujet plusieurs citations dans M
, , pp.6-7, 1815.
, Analyse raisonnée de la Constitution française (1791), p.23
, Discours sur divers points importants de la Constitution (1791), p.38
, D'inspiration rousseauiste, ces projets, comme celui de Bouquier (1793) ou de Le Peletier (1793), ont pour idéal la disparition de toutes distinctions intellectuelles entre les hommes. Comme l'ont relevé C
Condorcet s'oppose par avance à ce type de projet, en expliquant que, face aux inégalités de savoir, plutôt que « de tout niveler par l'abaissement et la contrainte », il vaut mieux « tout élever et tout affranchir, Rapport et projet de décret, vol.2, p.507, 1984. ,
, Aussi, « une instruction générale, bien distribuée, peut seule empêcher, non pas la supériorité des esprits qui est nécessaire, et qui même concourt au bien de tous, mais le trop grand empire que cette supériorité donnerait, si l'on condamnait à l'ignorance une classe quelconque de la société » 916 . De là, Talleyrand préconise, à l'instar de Condorcet, l'enseignement d'un certain nombre de connaissances élémentaires, p.917
, Talleyrand réduit néanmoins considérablement l'envergure de sa problématique lorsque, s'inspirant d'une tradition qui remonte à Hutcheson (1725), il impose à sa réflexion le principe utilitariste du plus grand bonheur pour le plus grand nombre. C'est effectivement au nom de ce principe, tel qu'il le conçoit, que Talleyrand met en cause l'idée d'égalité des droits politiques et, partant, celle des sexes face à l'instruction 918 . En demeurant fidèle à la question de l'exercice réel des droits et en rejetant tout principe utilitariste, Condorcet exclut en revanche très clairement la discrimination entre les sexes dont Talleyrand s'accommode 919 . En outre, si Talleyrand insiste sur la notion de dépendance, il ne développe cependant pas, pour autant que nous le sachions, une approche de l'histoire fondée sur la mise en évidence d'un clivage constant entre instruits et non instruits, approche qui donnerait précisément une certaine profondeur à cette notion
, , p.111, 1791.
,
, Tout ce qui s'en écarte est une erreur ; tout ce qui y conduit, une vérité [...] or, il nous semble incontestable que le bonheur commun, surtout celui des femmes, demande qu'elles n'aspirent point à l'exercice des droits et des fonctions politiques, « Le but de toutes les institutions doit être le bonheur du plus grand nombre, p.170
Condorcet quand il se penche Sur l'admission des femmes au droit de cité (1790), « ne peuvent contre-balancer un véritable droit » et « la maxime contraire a été trop souvent le prétexte et l'excuse des tyrans, p.126 ,
« les femmes ont les mêmes droits que les hommes ; elles ont donc celui d'obtenir les mêmes facilités [i.e. le même accès à l'instruction] pour acquérir les lumières qui seules peuvent leur donner les moyens d'exercer réellement ces droits avec une même indépendance et dans une égale étendue », OC, t. VII, p. 220. afférentes aux manufactures, autrement dit aux « arts mécaniques ». Cette instruction aura l'avantage de sortir les ouvriers de « la routine de leur profession » 928 ainsi que celui d'éloigner toute forme de dépendance 929, p.930 ,
, Condorcet estime que le peuple a été si souvent la victime
, Composé d'« une récapitulation des connaissances qu'ils [les ouvriers] ont dû acquérir » et de l'apprentissage « des nouveaux procédés, des nouvelles vues dont il serait utile de les instruire
, Par ailleurs, dans la mesure où le progrès des arts mécaniques est associé lui-même à une division du travail sans cesse accrue, il est d'autant plus indispensable
Certes, l'encyclopédiste ne manque pas de souligner la dextérité plus grande qu'un individu acquiert grâce à la répartition des tâches ; cette dextérité suscitant une amélioration qualitative des produits fabriqués et une plus grande productivité du travail, ses Notes sur Voltaire, 1784. ,
, il explique à cet égard que « dans toute manufacture, plus on divise le travail entre des ouvriers occupés chacun d'une même chose, plus on obtient de perfection et d'économie » 933 . Mais cette plus grande habileté manuelle, loin d'être bénéfique comme peut l'être celle résultant de l'instruction des arts mécaniques, p.177
, en exerçant leur raison, en occupant leurs loisirs, serviront à leur donner des moeurs plus pures, un esprit plus juste, un jugement plus sain, « Des connaissances acquises dans les écoles publiques, en relevant les ouvriers à leurs propres yeux, pp.388-389
que l'agriculture, bien qu'elle puisse être associée à un certain degré de division du travail (Réflexions sur l'esclavage des nègres, 1781, OC, t. VII, p. 84), n'est cependant pas susceptible d'en étendre l'intensité au même niveau que la manufacture : exercées selon l'ordre des saisons, économiques dont les progrès « tendent à circonscrire les idées du simple ouvrier dans un cercle plus étroit », tant et si bien que « la continuité de ses occupations monotones laisse moins de liberté à sa pensée, Ou encore : «la distribution du travail, vol.I, p.772, 1776. ,
, L'idée selon laquelle la division du travail est à l'origine d'un appauvrissement intellectuel de l'ouvrier est attribuée par Condorcet à Smith 935 . D'après Condorcet, cette « grande objection », telle qu'il la qualifie dans son Essai sur les assemblées provinciales (1788), met en exergue un « obstacle au perfectionnement de l'espèce » 936 , obstacle sacrifiant l'indépendance de la masse laborieuse de la population au bénéfice de celle, aisée, qui continue de s'éclairer 937 . C'est pourquoi, tandis que Smith envisage l'institution d'un système d'instruction publique comme un simple palliatif -dont il ne cesse d'ailleurs de souligner les inconvénients 938
, plusieurs activités agricoles peuvent être pratiquées par un même individu, Notes sur Voltaire, p.393
, Mémoires sur l'instruction publique, p.387
Il est donc raisonnable de considérer que Condorcet n'a pas lu l'Essai sur l'histoire de la société civile (1763) rédigé par celui qui fut l'un des maîtres de Smith, Ferguson -écrivain du reste jamais cité par le marquis dans son oeuvre, a remarqué que, plus les professions mécaniques se divisaient, plus le peuple était exposé à contracter cette stupidité naturelle [propre] aux hommes bornés à un petit nombre d'idées du même genre », Mémoires sur l'instruction publique, OC, t. VII, vol.III, pp.171-172, 1776. ,
, , p.477
, Condorcet ajoute toutefois que « plus elles [les lumières] sont resserrées dans un petit nombre d'individus, plus il est à craindre que l'erreur et la fausse science ne viennent en ternir l'éclat
, Condorcet reprochera à Smith « ses idées sur les dépenses pour l'éducation publique », OC, t. V, p. 45, n. 1. Il pense au contraire que les maîtres doivent être intégralement rémunérés par l'Etat sans quoi, cherchant à multiplier leurs élèves, ils préféreraient la séduction et la flatterie à une instruction désintéressée, 938 Smith part du principe selon lequel l'application du maître à sa tâche est d'autant plus faible que sa rétribution est indépendante de son succès et de sa réputation (Richesse des nations, 1776, vol.III, pp.317-319
, Condorcet admet toutefois qu'il puisse exister un enseignement privé, principalement pour des motifs de liberté de choix, pp.319-324
, il est le plus important de préserver de l'erreur, et qui y sont le plus exposées » car elles n'ont pas cultivé leur raison : « les enfants et le peuple, p.957
il demeure cependant « encore exposé à l'erreur » s'il n'est pas instruit des « motifs de l'adhésion » à telle ou telle vérité ainsi que de « la nature de la probabilité qui devient celle de ces motifs » 958 . Il est par conséquent indispensable d'enseigner le calcul des probabilités pour qu'il puisse « peser les motifs de croire » 959 , de façon à ce que cette démarche intellectuelle « devienne une sorte d'instinct, mais un instinct des opérations duquel on conserve une conscience assez distincte pour ne pas perdre le pouvoir de les surveiller » 960 . Et c'est en particulier à cette condition que la raison, ainsi constituée, préservera l'individu des préjugés dans lesquels, notamment, les « ruses des charlatans peuvent entraîner » 961 . Dans un même ordre d'idées, Condorcet signale que grâce à l'instruction publique, que si le commun des individus acquiert, grâce à l'instruction, un certain nombre de connaissances élémentaires (à commencer par celle de ses droits) ,
, Reste maintenant à montrer que cet apprentissage du calcul des probabilités s'inscrit plus largement au sein de l'enseignement de l'arithmétique politique, science qu'il s'agit de dispenser au législateur mais également au simple individu : guidé par les principes du calcul des probabilités, ce dernier ne sera plus gouverné par la routine et, d'autre part, il se protégera du risque de pauvreté, p.177
, , p.584
,
,
, Signalons que Condorcet insiste également, dans l'Esquisse, pp.1793-94
, elles font acquérir à l'individu l'incite à séparer, dans ses jugements, motif de croire et penchant à croire. Dans ses Ecrits inédits sur l'instruction publique (décennie 1780, MS 884, ff. 89-90), Condorcet expose ce même genre de propos, quoique de manière plus floue, lorsqu'il traite des vertus de l'enseignement de la géométrie. 2. 5. ... et de la science nouvelle L'enseignement des matières économiques n'est pas négligé par Condorcet. Outre le fait que l'instruction relative aux arts, pour laquelle il plaide, a partie liée avec l'apprentissage de telles matières, les « connaissances » 963 relatives à l'agriculture, à l'industrie et au commerce doivent figurer, selon lui, parmi les cours dispensés dans les écoles primaires. Par ailleurs, dans les écoles secondaires, Condorcet appelle de ses voeux l'enseignement de l'« économie politique » 964 proprement dite
, Lorsqu'il développe le contenu des cours des écoles secondaires, on remarque à ce sujet que Condorcet estime que « le tableau de la science économique combiné par M
, Dupont peut être présenté aux philosophes instituteurs comme un modèle digne d'être étudié et médité » 966 . A cela rien de surprenant, dans la mesure où la Table raisonnée des principes de l'économie politique, telle qu'elle est publiée en France en 1778, présente de tels « principes » en les expurgeant de la charge dogmatique de la pensée physiocrate 967
Turgot a conjuré Dupont d'ôter de sa version initiale, rédigée en 1773, ce qui symbolise « la partie honteuse du système » 968 , à savoir l'expression d'« autorité tutélaire ». D'autre part, la notion de « despotisme légal » n'apparaît pas davantage dans la Table de Dupont, de même que celles d'« ordre naturel » et d'« évidence ». L'expression de « classe subordonnée » est, enfin, préférée à celle de « classe stérile ». Et, tandis que les aspects systématiques de la pensée physiocrate sont ainsi occultés ,
, Il n'est donc pas étonnant que Condorcet place la Table de Dupont au rang de référence didactique en matière d'économie politique. Mais la « science nouvelle » que 963 Rapport et projet de décret, p.531
, , p.540
, Mémoires sur l'instruction publique, pp.267-268
On trouvera un certain nombre d'éléments d'analyse de la Table de Dupont dans G, pp.162-181, 1888. ,
Voir aussi Lettre de Turgot à Dupont, 25 mars 1774, vol.14, pp.662-663 ,
, Au printemps 1785, il sollicite à ce sujet le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, pour que soit établie une chaire d'arithmétique politique au Collège royal 970 et, à la même époque, il insiste sur l'intérêt de cette discipline auprès de Frédéric II 971 et d'un membre de la Cour de Prusse, Condorcet entend avant tout diffuser n'est pas celle des physiocrates
, Condorcet mentionne à cet égard que si l'on « con[çoit] aisément l'importance de l'enseignement des sciences politiques proprement dites », on ignore en revanche presque totalement « l'utilité, [...] la nécessité » 973 de dispenser un cours d'arithmétique politique. Ce cours permettrait effectivement à l'homme d'Etat lui-même d'affirmer son indépendance vis-à-vis de ceux « qui ont fait une étude particulière de la science du calcul » 974, Dans ses Mémoires sur l'instruction publique, pp.1791-92
Au sujet des conceptions physiocrates en matière d'éducation, voir également G. Weulersse (1910), t. I, vol.98, pp.401-407, 1950. ,
Cette tendance à resserrer l'enseignement public à celui de la Science Economique est relativement prononcée chez les physiocrates. Elle va de pair avec leur vision assez dogmatique de cet enseignement, propre aux modèles d'«éducation » et non d'«instruction ». Signalons par ailleurs que, contrairement à Condorcet, les physiocrates considèrent que la vie publique étant réservée aux hommes, ceux-ci ne doivent pas recevoir la même éducation que les femmes, se destinant quant à elles à la vie intérieure, 1981. ,
du moins ce que l'on peut déduire de la lettre que le baron de Breteuil adresse à Condorcet, lue par ce dernier en séance de l'Académie des Sciences, pp.101-102 ,
, BC, p.526
, , pp.305-306
, , pp.540-541
, , p.280
, De même, le législateur instruit des règles du calcul des probabilités retirerait avantage de l'examen des résultats occasionnés par les divers faits « relatifs aux productions, au commerce, aux manufactures etc. » 978 : en ayant conscience que de telles conséquences sont établies « sur l'hypothèse que la nature étant assujettie à des lois constantes, les événements futurs présenteront, dans des circonstances semblables, les mêmes résultats que les événements passés » 979 , il sera alors guidé par son motif de croire et admettra donc dans ses, Aussi Condorcet préconise-t-il l'apprentissage des calculs relatifs aux changes, aux monnaies, à l'intérêt de l'argent ou encore à l'impôt 977
Etat de savoir manipuler les tables de mortalité 980 et d'estimer, par le calcul, les probabilités de la durée de vie humaine et les différents facteurs qui influencent celles-ci 981 . A ces divers éléments doit notamment se joindre l'enseignement de la théorie des rentes viagères ainsi que celle des caisses d'accumulation 982 ,
, Condorcet, au nombre des connaissances dont il convient d'avoir le mieux la maîtrise : comme il l'indique dans son Rapport et projet de décret (1792-93), on touche là à l'« un des objets les plus importants, et jusqu'ici l'un des moins connus de l'économie politique » 983 . Donnons les raisons pour lesquelles Condorcet en vient à tenir un tel propos
, Outre l'inégalité de richesses et d'instruction, explique Condorcet dans son
inégalité entre les hommes est une inégalité dite d'« état », c'est-à-dire « entre celui dont les moyens de subsistance assurés pour lui-même se transmettent à sa famille et celui pour qui ces moyens sont dépendants de la durée de sa ,
, OC, t. I, p. 476, Discours sur les sciences mathématiques (1786), p.221
, , p.557
, OC, t. I, p. 476 ; Discours sur l'astronomie et le calcul des probabilités (1787), OC, t. I, Discours sur les sciences mathématiques (1786), p.500
vie, ou plutôt de la partie de sa vie où il est capable de travail » 984 . Les ressources de ce dernier consistent, en d'autres termes, en « une fortune viagère, ou même plus dépendante du hasard » car elles sont principalement liées à l'évolution de sa situation sur le marché du travail et aux problèmes périodiques de santé qu'il peut rencontrer. « Il en résulte », poursuit Condorcet, « une différence très réelle entre cette classe d'hommes et celles dont les ressources ne sont point assujetties aux mêmes risques, soit que le revenu d'une terre, ou l'intérêt d'un capital presque indépendant de leur industrie, fournisse à leurs besoins » 985, 982 Rapport et projet de décret, OC, t. VII, vol.986, p.987 ,
, Accompagnées d'une instruction relative aux professions assurant une plus grande flexibilité du travail 988 , les caisses d'accumulation doivent justement, « en opposant le 983 OC, t. VII, p.560
, , p.389
, Sur les troubles relatifs aux subsistances (1792), OC, t. XII, p.560
, , p.246
878) où Smith affirme que cet avilissement intellectuel rend l'ouvrier « incapable d'employer sa force avec vigueur et persévérance dans d'autres emplois que celui auquel il a été destiné ». Toutefois, Smith ne va pas jusqu'à assimiler l'ouvrier à une « machine » et, avant Condorcet, seul Ferguson, à notre connaissance, dresse une métaphore presque similaire lorsqu'il explique, dans son Essai sur l'histoire de la société civile (1767, p. 63), que « l'atelier peut être, sans grand effort d'imagination, considéré comme une machine, dont les parties sont des hommes ». Notons enfin qu'il faudra peut-être attendre la parution des Lectures on Political Economy (1800) de Dugald Stewart, pour retrouver un propos quasi identique à celui de Condorcet. D. Stewart déclare effectivement que les ouvriers de manufacture sont « des automates vivants employés dans les détails d'un ouvrage, Puisque Condorcet attribue à Smith, vol.III, p.39, 1776. ,
, Ou encore : « une opération presque semblable, qui emploie les mêmes membres, à peu près de la même manière, est nouvelle pour eux ; ils auraient de la peine à l'exécuter, et cette stupidité peut les priver de toute ressource, p.460
, Mémoires sur l'instruction publique, vol.177, pp.249-250
, détruire cette « cause nécessaire d'inégalité, de dépendance et même de misère » 990 liée à l'extension du salariat et de la division du travail. L'individu de mortalité et, par conséquent, grâce aux probabilités de la durée de vie humaine, vol.989
, Cependant, les ressources obtenues grâce aux caisses d'accumulation ne se limiteront pas nécessairement au versement d'une indemnité dont bénéficierait l
, Dans certaines des configurations de placement qu'il offrira, ce mode de gestion de l'épargne populaire pourra également permettre au chef de famille d'assurer à ses enfants « l'avantage d'un capital nécessaire au développement de leur industrie » 993 . Par ailleurs, tandis que les secours publics et la bienfaisance en général ne font qu'exciter, d'après Condorcet, « l'insouciance et la paresse », les caisses d'accumulation, tout en prévenant la pauvreté, répandront des moeurs plus nobles car elles favoriseront « l'économie, Condorcet précise en effet que ces ressources auront en réalité des modalités de perception multiples, éventuellement combinées entre elles 992
, , p.247
Condorcet estime que le salaire perçu par l'ouvrier dépasse ce qui est nécessaire à sa stricte subsistance, il n'accepte donc pas ce que, à la suite de Lassalle, on nommera la « loi d'airain des salaires, vol.25, p.104, 1770. ,
, Essai sur les assemblées provinciales (1788), OC, t. VIII, p.316
, OC, t. XI, pp. 393 et suiv. ; Mémoires sur la fixation de l'impôt (1790), pp.431-432
, , p.247
) dans Sur les caisses d'accumulation (1790, OC, t. XI, p. 390), il estime effectivement que le savoir-faire et l'aptitude professionnelle d'un individu dérivent des dépenses initialement engagées afin de le former et de l'instruire. A ce sujet, vol.II, p.560 ,
Notons que Malthus n'a manifestement pas eu connaissance de cette remarque absente de l'Esquisse, texte dont il critique les populaires, les caisses d'accumulation présenteront l'utilité, explique Condorcet, de permettre aux classes aisées de placer des sommes d'argent considérables jusqu'alors thésaurisées. C'est pourquoi, Essai sur les assemblées provinciales (1788), p.995 ,
, Condorcet n'est certes pas le seul écrivain à avoir insisté sur l'intérêt de la mise en place de ce système d'assurance solidaire que constituent les caisses d'accumulation 996
plus fervent apôtre sous la Révolution 997 , nous paraît faire véritablement corps avec son mode de pensée probabiliste : les caisses d'accumulation, fondées sur l'estimation des probabilités de la durée de vie humaine, permettent essentiellement de lutter contre les effets de la « loterie naturelle » 998 à laquelle sont soumis les individus dont les ressources dépendent de la période de leur vie pendant laquelle ils sont dans la capacité de travailler. Ces organismes de prévoyance visent ,
, risque d'autant plus grand que la masse laborieuse, avec les progrès de la division du travail, exerce une tâche de plus en plus parcellisée ne facilitant pas, lorsqu'elle est mise au chômage, sa mobilité entre les différentes branches du commerce. Dans ce contexte, la foi sans faille que Condorcet éprouve quant aux avantages retirés des caisses d'accumulation ne doit pas surprendre. Lisons plutôt : « ces établissements offriraient des secours et des ressources à la partie pauvre de la société ; [ils] empêcheraient la ruine des familles qui subsistent du revenu attaché à la vie de leur chef
, espèce humaine : dans le cas contraire, il aurait sans doute fait preuve de davantage d'application pour étayer l'idée selon laquelle les établissements préconisés par Condorcet favoriseraient « les fainéants et les imprévoyants
, Ils se poursuivent avec, notamment, Faiguet de Villeneuve (1763, 1ère partie) et La Rocque (1786). C'est toutefois à partir de 1790, suite aux sollicitations du Comité de Mendicité de l'Assemblée Nationale, que les écrits se multiplient, En la matière, les premiers travaux connus remontent aux années 1750, avec Viollet de Wagnon, pp.111-167, 1750.
Sur ce point, t. VI, p. 416. 998 Rapport et projet de décret, vol.322, p.560, 1993. ,
A noter enfin que le passage de Sur les caisses d'accumulation précédemment cité est repris presque mot pour mot par, dans les moeurs comme dans l'industrie et dans la richesse nationale, pp.80-81 ,
, Ces avantages sont les suivants : 1°) Diminution de la masse des assignats excédant la valeur des biens nationaux sur lesquels ils sont gagés 2°) Remboursement de la dette publique grâce aux placements des souscripteurs 3°) Financement des emprunts de l'Etat à un intérêt modique. A ce sujet, pp.81-82
, et Mémoires sur la fixation de l'impôt (1790), p.428
, OC, t. VII, p. 263. Voir également Rapport et projet de décret (1792-93), p.534
on pourrait en définitive affirmer que l'arithmétique politique est également, dans l'esprit de Condorcet, « une science de la conduite individuelle ». Lorsqu'il tâche de justifier, dans une longue note qu'il joint à son Rapport et projet de décret (1792-93), l'établissement d'une chaire, Se reporter aussi aux Mémoires sur l'instruction publique, OC, t. VII, p.280, 1003. ,
Condorcet accorde encore sa préférence, en ce milieu des années 1780, pour une constitution politique de type monarchique plutôt que républicaine, motive cette restriction de l'enseignement de l'arithmétique politique, en tant que science publique ,
, , vol.1786, p.540
, A savoir, principalement, la « Première partie » (1784) du Mémoire sur le calcul des probabilités et l'article Assurances maritimes, 1784.
,
, lorsque Condorcet envisage l'institution future des caisses d'accumulation dans la dixième époque de son Esquisse (1793-94), il précise qu'elle pourrait être également le fait d'associations privées quand, notamment, « les principes d'après lesquels [ces] établissements doivent s'organiser seront devenus plus populaires, p.248
Ou encore : « le secret le plus sûr pour en dégoûter [des jeux de hasard] serait de répandre autant qu'il est possible les connaissances de calcul des probabilités. Il n'en est point de plus propres à détruire les erreurs spéculatives ou pratiques qui arrêtent les progrès et s'opposent au bonheur de l'espèce humaine, et l'on ne doit négliger aucun moyen de rendre enfin ces connaissances populaires, p.579 ,
CONCLUSION Déclarant, à l'occasion de De l'influence de la Révolution d'Amérique sur l'Europe (1786), s'être « occupé à méditer depuis longtemps sur les moyens d'améliorer le sort de l'humanité », Condorcet affirme n'avoir pu se « défendre de croire qu'il n'y en a réellement qu'un seul : c'est d'accélérer le progrès des lumières » 1017 . La mise en place d'un système généralisé d'instruction publique, tel qu'il est en particulier décrit dans ses textes de la période révolutionnaire, participe à la satisfaction d'un tel objectif. A ce titre, l'enseignement public permettrait de réduire les trois manifestations de l, pp.1793-94 ,
Pour le comprendre, il convient de conserver à l'esprit que, aux yeux de Condorcet, la force du penchant à croire en la légitimité du comportement et de l'opinion d'autrui est d'autant plus grande que les lumières sont faibles. De ce fait, l'individu ignorant ne sera pas à l'abri de l'emprise du préjugé, cause de l'aliénation de son indépendance vis-à-vis d'une classe le dominant intellectuellement. Or, nous l'avons mentionné ,
enseignement public assurerait l'exercice réel des droits naturels que l'individu doit faire valoir ; exercice réel sans lequel les « bonnes lois », censées rompre avec les inégalités excessives de richesse résultant du régime prohibitif, demeureraient purement formelles. Là encore, il est cependant indispensable que l'individu soit instruit du calcul des probabilités. L'homme guidé par son penchant à croire n'est effectivement pas libre puisque, p.30 ,
, , pp.244-245
, « Les principes sur lesquels les Analystes ont fondé le calcul des probabilités », déclare Condorcet à l'occasion de son Compte rendu de deux mémoires de, 1774.
, « mériteraient sans doute, un examen approfondi ». Il poursuit : « M. d'Alembert a proposé contre ces principes des objections que personne n'a encore résolues, 1019.
, Comme dans la fameuse lettre qu'il adresse à Turgot, à la fin de l'été 1772 1020 , le marquis fait ici mine d'ignorer les réponses, certes à l'état d'ébauches, qu'il a depuis le début des années 1770 couchées sur ses propres manuscrits : on y trouve déjà, d'une part, une tentative de réhabilitation de la valeur praxéologique du principe de l'espérance mathématique et, d'autre part, les prémices de la réflexion qu'il suggère pour rétablir le principe des cas également possibles. Le disciple attendra la mort de son maître
, celle concernant le principe des cas également possibles est d'une importance fondamentale. Il en découle en effet un questionnement sur la nature des connaissances humaines. En leur apposant un sceau conjectural, Condorcet érige sa propre métaphysique, établie sur la doctrine du motif de croire, consistant en une formulation théorique de la probabilité de croire, à partir de l'observation passée, Parmi les solutions que Condorcet apporte alors aux doutes probabilistes de d'Alembert
consacrée aux progrès futurs de l'espèce humaine, déterminés d'après l'expérience passée, résulte ainsi de la théorie du motif de croire. De même, le fait que Condorcet n'ait donné toute sa consistance à cette théorie qu'au milieu des années 1780 autorise à penser que les 1019 BC, p.84 ,
, , pp.97-98
, La construction de cette dernière théorie sollicite néanmoins davantage la pensée probabiliste de d'Alembert car elle s'y confronte d'une manière bilatérale : elle répond non seulement d'une exigence méthodologique érigée à partir de la résolution du principe des cas également possibles mis en cause par d
Condorcet ne se cantonne pas à ce dernier domaine d'investigation, ni même à celui des assurances. Il envisage l'entreprise économique en tant que telle. Et, à cette occasion, la place qu'il assigne au risque dans son étude de la rémunération de l'entrepreneur se compare ,
Mais si ces textes permettent d'opérer des retranchements, d'étayer certains points et d'apporter même quelques éléments nouveaux, il n'empêche que le corpus déjà édité contient, peu ou prou, la définition particulière du profit livrée par Condorcet ainsi que les traits essentiels de sa théorie du comportement économique en avenir risqué. Seulement, la plupart des écrits alors sollicités ne figure pas dans l'édition de ses OEuvres dites « complètes », parue en 1847-49. De surcroît, l'objet principal de ces textes n'est pas économique mais mathématique -nous pensons en, le fait que les analyses de Condorcet soient semble-t-il passées inaperçues donne à réfléchir, pp.1786-87 ,
, sans être mis en rapport, non seulement avec l'ensemble du texte mais aussi et surtout avec certaines analyses de d'Alembert, leur pleine intelligibilité est pour le moins difficile. Par là même, de tels passages risquent d'être sous-estimés si on les compare à d'autres écrits de Condorcet où se trouve, apparemment, récusée l'idée d'avoir recours à une formalisation abstraite afin d'appréhender le comportement économique. A ce sujet, nous avons évoqué les fameuses Lettres à Pietro Verri, rédigées au début des années 1770, à l'occasion desquelles Condorcet déclare que « l'envie d'acheter et celle de vendre ne sont susceptibles d'aucun calcul » 1021 . Une vingtaine d'années plus tard, il semblerait ne pas avoir changé d'avis lorsqu'il épingle, Or
sous l'influence de son maître, à une démarche hypothétique afin de décrire le comportement des agents intervenant dans la sphère économique, il aura, dans les années 1780, tenté de construire un cadre formel, aux attaches néanmoins empiriques, afin d'appréhender un tel comportement. A ce titre, ne pourrait-on pas affirmer que la conduite du négociant, c'est-à-dire d'une certaine manière son « envie de vendre », est finalement devenue, sous la plume de Condorcet, précisément « susceptible d'un calcul » ? Pas réellement, car la vision qu'il développe alors du commerçant est celle d'un individu avançant des capitaux, à l'exemple de l'entrepreneur de culture ou d'industrie, non celle d'un offreur proprement dit. Par conséquent, il s'agirait plutôt de « l'envie d'investir», en vue d'un certain profit, qui serait en réalité devenue « susceptible d'un calcul ». A cette occasion, c'est la prise en compte extrêmement fine du facteur risque, Condorcet aura toutefois répondu aux doutes de d'Alembert. Et, tout en refusant de recourir ,
est pas reconnue, rappelons-le, par les commentateurs des idées économiques de Condorcet, constitue donc, si l'on peut dire, la boussole permettant de repérer ces apports de l'encyclopédiste à l'analyse économique, 4586 » et « Z » désignent respectivement les manuscrits de Condorcet conservés à la Bibliothèque de l'Institut ,
, · Les manuscrits suivis du symbole « * » seront publiés sous la direction de A. M. Chouillet & P. Crépel, 1998.
,
, Opuscules mathématiques, 1783, vol.IX, pp.1-161
, du calcul des probabilités à certaines questions », 1783 b, Opuscules mathématiques, vol.IX, pp.369-387
Réflexions sur la théorie mathématique de l'inoculation, Opuscules mathématiques, 1783, vol.IX, pp.460-485 ,
, MS, vol.865
, Discours préliminaire des Eloges, vol.219, pp.47-54
, MS, vol.884, issue.152
, MS 885 (I), ff, pp.73-76
, ? Dissertation philosophique et politique ou Réflexions sur cette question : s'il est utile aux hommes d'être trompés ?, 1779, OC, pp.343-389
, , pp.363-388
, , pp.410-433, 1780.
, , pp.315-349, 1780.
, , pp.391-410, 1781.
, , pp.498-513, 1781.
, , pp.513-528, 1781.
, ? Recueil de pièces sur l'état des protestants en France, 1781, OC, t. V, pp.391-573
, Discours de réception à l'Académie Française, 1782, OC, t. I, pp.389-415
, , pp.545-580
, , vol.1782, pp.643-660
, , vol.1784, pp.51-110
, , pp.1-186
, ? Avertissements insérés dans l'édition complète des OEuvres de Voltaire, pp.187-315
, , pp.317-635
, , pp.241-258, 1786.
, , pp.258-272, 1786.
, , pp.1-233, 1786.
, , pp.1-113
, , pp.272-293, 1787.
, ? Lettres d'un bourgeois de New-Haven à un citoyen de Virginie, 1787, OC, t. IX, pp.1-93
, , pp.310-327, 1788.
, , pp.327-371, 1788.
, ? Des causes de la disette du numéraire, de ses effets, pp.529-540
, ? Mémoires sur les monnaies, 1790, OC, t. XI, pp.581-673
, ? Instruction pour le paiement des annuités et leur remboursement, OC, 1791, t. XII, pp.35-42
, ? Mémoire sur les effets qui doivent résulter de l'émission de la nouvelle monnaie de cuivre, OC, 1791, t. XII, pp.43-49
, ? Mémoires sur l'instruction publique, pp.167-437
, , pp.107-119
, Sur la liberté de la circulation des subsistances, 1792, OC, t. X, pp.357-370
, ? Rapport et projet de décret sur l'organisation générale de l'instruction publique, pp.449-573
, ? Tableau général de la science qui a pour objet l'application du calcul aux sciences politiques et morales, 1793, OC, t. I, pp.539-573
, , pp.439-448
, ? Projet de déclaration des droits naturels, civils et politiques des hommes, 1793, OC, t. XII, pp.417-422
, , pp.529-542
, ? Les députés du département de l'Aisne à la Convention nationale, aux citoyens de leur département, pp.569-580
, , pp.625-636
, , pp.11-276
, ? Fragments du Tableau historique des progrès de l'esprit humain, pp.277-660
, ? Fragment sur l'Atlantide, ou efforts combinés de l'espèce humaine pour le progrès des sciences, pp.597-660
, , pp.608-610
, , vol.18, pp.212-213
, BC, p.30
, MS, vol.855, pp.157-158, 1774.
, BC, pp.94-95
, MS, vol.1768, p.297
, BC, p.228
, 6 ; MS 875, ff, Z 30 ff. 1, pp.132-133
, BC, pp.247-263
Ebauche précoce d'un ouvrage sur les lois criminelles en France], vers 1770, MS 857, ff. 104-111 ; BC, pp.230-235 ,
, MS, vol.883, pp.207-208
, BC, pp.238-240
Ebauche de division des mathématiques, MS, vol.883, pp.209-215 ,
, BC, pp.240-246
, Application des principes aux jeux de hasard et aux événements de la vie], vers 1770, MS 875, ff. 116-125, 115 ; BC, pp.264-273
, MS, vol.1770, pp.110-112
, BC, pp.274-276
, MS, vol.1770, pp.84-89
, BC, pp.295-300
, MS, vol.873, pp.39-41
, BC, p.302
, MS, vol.873, pp.66-67
, BC, p.303
, MS, vol.873, pp.69-70
, BC, p.303
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