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, après avis favorable de la même commission, sur la conservation et la consolidation des ruines, et éventuellement, sur la reconstruction, en leur état antérieur, des monuments présentant un intérêt national d'histoire ou d'art. Des subventions, à cette destinée, Le ministre de l'instruction publique et des Beaux-Arts statue

, Si la reconstruction n'est pas autorisée sur l'emplacement des ruines, l'indemnité comprend les sommes nécessaires à l

, La commission prévue ci-dessus est composée de 2 sénateurs, élus par le Sénat ; 3 députés, élus par la Chambre ; de 2 membres de l'Académie française, de 2 membres de l'Académie des inscriptions et belleslettres

, de 2 membres de la commission des monuments historiques élus par leur leurs collègues, d'un délégué du Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts ; d'un délégué du ministre des Finances, d'un délégué du Ministre de l'Intérieur ; d'un délégué du Ministre du Travail, d'un délégué du ministre chargé de la reconstitution des régions libérées ; d'un représentant de chaque culte intéressé à la réparation des édifices, désigné par le Ministre de l'Intérieur

, Histoire de la ville de Reims Année 1933-34, annuaire, XXXIV, Année 1933, annuaire XXXIII, vol.122, p.115, 1933.

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, Année 39-40, annuaire XL, Autour de Versailles : origines, imitations, influences, p.81, 1940.

, Reconstruction intégrale Les artistes, les critiques d'art n'ont cessé de protester contre les restaurations abusives, contre les copies d'oeuvres d'art contraires au principe même de l'art. « Pour un vieil édifice, déclare Ruskin, mieux vaut une béquille que la perte d'un membre ». « Le traitement du passé par le présent meurtrier, écrit Rodin, amène un deuil irréparable, L'académie royale d'architecture : les hommes et les oeuvres

, Le public se passionne aujourd'hui pour ces questions. Le tourisme l'a rapproché des monuments et l'intéresse à leur vie, l'action du regretté André Hallays a été maintes fois décisive

, Le centenaire du service

. L'opinion-publique, Veillez avec vigilance sur un vieil édifice, comptez-en les pierres, mettez-y des gardes, liez-le par le fer quand il se désagrège, soutenez-le à l'aide de poutres quand il s'affaisse, ne vous préoccupez pas de la laideur du secours que vous lui apportez; mieux vaut une béquille que la perte d'un membre.» Assurément, une telle doctrine est d'application difficile. Il est aisé de conserver les ruines d'un amphithéâtre antique ou celles d'un château féodal; mais le problème est plus complexe pour les monuments vivants : église, hôtel de ville, palais; comment admettre que ces édifices, qui servent aujourd'hui comme autrefois, soient condamnés à disparaître, faute de restauration? Du moins, le Service des Monuments historiques s'efforce-t-il désormais d'éviter les grands travaux en veillant avec soin à l'entretien: il suffit de quelques tuiles remplacées à temps sur un toit pour n'avoir pas à remédier à la pourriture d'une charpente, aux dislocations d'une voûte; il suffit de quelques mesures d'hygiène, aération de l'édifice, assèchement des murs, établissement d'un drainage, pour conserver pendant longtemps la santé d'un monument. C'est à de telles préoccupations que répond l'institution d'un service d'entretien: désormais, les architectes ont à leur disposition des sommes leur permettant de procéder sans retard aux travaux les plus urgents qui, entrepris en temps utile, évitent les restaurations. destruction et le rapt, considérés jusqu'alors comme les maux inévitables de l'invasion, étaient organisés en services publics, devenaient des institutions d'Etat. Ainsi se présentait, poussée dans ses plus rigoureuses conséquences, l'application du système de la nation armée « Volk in Waffen » que son théoricien von der Goltz expérimentait alors si cruellement en Belgique : guerre de peuple à peuple, visant à l'épuisement de toutes les ressources nationales, surtout sous l'influence de Ruskin. L'amour passionné du grand écrivain anglais pour les monuments du passé ne pouvait souffrir qu'on les modifiât, sous prétexte de les restaurer. « La restauration, écrit-il dans la Lampe du souvenir, signifie la destruction la plus complète que puisse souffrir un édifice. Il est impossible, aussi impossible que de ressusciter les morts, de restaurer ce qui fut jamais grand ou beau en architecture

, tantôt par la bataille elle-même, tantôt par les explosions à la dynamite des villages ou des quartiers de villes. Les châteaux de Coucy et de Ham ont été détruits au cours de cette période, en même temps que les églises anciennes d'une architecture si délicate qui jalonnaient la vallée de l'Aisne ou s'échelonnaient sur ses pentes, La destruction n'a pas seulement augmenté en intensité mais aussi en étendue. Les premiers ravages de 1914 ont porté sur les départements de la

, Devant ces désastres et ces menaces, quels sont nos moyens d'action, nos armes de résistance, nos possibilités de réparation ? Il convient à ce point de vue de distinguer trois catégories de monuments

, nous savons peu ce qui se passe à l'intérieur du pays occupé. Nos ennemis ne cessent de vanter les mesures qu'ils prennent pour la protection des oeuvres d'art. Il semble que jusqu'alors les monuments de Douai, de Cambrai, de Valenciennes aient été peu éprouvés, que les églises illustres de Mouzon, de Rethel, de Laon, les sanctuaires d'Avioth, de Mont devant Sassey aient échappé à la destruction. Toutefois, rien ne permet de prévoir l'état dans lequel nous retrouverons ces malheureuses régions. L'exemple de la retraite allemande dans la Marne, Sur les premiers nous sommes imparfaitement renseignés. Si nous avons vu, sous nos yeux, l'incendie de la collégiale de Saint-Quentin

, il existait dans toutes ses parties, avec une aveugle fidélité, exempte de toute critique ? Tout d'abord les monuments ne sont pas d'une seule venue. Ils ont été remaniés, complétés au cours des siècles, puis largement restaurés au XIXe. Les premiers restaurateurs ont péché surtout par ignorance, quelquefois par excès de science. La très intéressante église de Falvy, Supposons que des éléments suffisants puissent être réunis, va-t-on refaire l'édifice tel qu

, puisque ces voûtes sont crevées, de rétablir simplement l'ancienne charpente de la vieille nef romane, en sacrifiant le clocher moderne qui n'ajoute rien assurément à la beauté de l'édifice. Il est d'autres additions récentes, d'un effet non moins contestable

, Autrefois, les architectes des monuments historiques considéraient avec quelque mépris les adjonctions des XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles. Ils tendaient à réaliser l'unité de style. Un monument du XIIIe siècle devait être intégralement restitué dans le style du XIIIe siècle. Chargés de restaurer le couronnement de la cathédrale de Reims, Millet, puis Ruprich-Robert se refusèrent à répéter la balustrade antérieure construite après l'incendie de 1481. Ils imaginèrent une balustrade empruntée à la décoration du XIIIe siècle, Parmi ces additions, il y en a qui proviennent de l'application voulue de certaines doctrines

. Il, des cas où, tout en connaissant parfaitement les dispositions anciennes, nous pouvons être amenés à leur substituer de nouvelles. Considérons par exemple la charpente de la Cathédrale de Reims, Nous en possédons le dispositif exact, grâce aux études très précises faites avant la guerre par M

. Deneux, Irons nous poser à grands frais sur les voûtes une forêt de bois, foyer possible d'un nouvel incendie, alors que les procédés de la construction moderne nous permettent de supporter autrement la toiture, par exemple sur des fermes en ciment armé. Après l'incendie de la cathédrale de Chartres, en 1836, l'ancienne « forêt » a été remplacée par une ossature métallique qui

, allons-nous par une invraisemblance quelque peu déconcertante, faire jaillir, de notre armature moderne, la vieille charpenterie qui portait le clocher à l'ange avec ses étranges figures ? Et devant ces difficultés et ces contradictions, ne serons-nous pas amenés, comme le préconisent beaucoup de bon esprits, à maintenir l'édifice tel qu'il est, garanti seulement par une terrasse qui laissera se profiler, dans toute leur hauteur, les deux tours occidentales ? On voit combien de problèmes complexes soulève la restauration, N'imiterons-nous pas aujourd'hui les ingénieurs de Louis-Philippe ? Mais, dans ce cas

. Enfin, indiquant la disposition et la forme anciennes, sera-t-il possible de reconstituer toutes les parties de l'édifice ? Que ferat-on pour la sculpture décorative ? Sans doute sa réfection s'impose ; autre époque, on arrive pourtant à des exécutions assez heureuse, à condition d'avoir recours, pour la sculpture d'un ornement de feuillage ou pour celle des corbeaux grimaçants le long des corniches romanes, non pas à un artiste patenté, à un dessinateur érudit, mais plutôt à un tailleur de pierre, à un ouvrier connaissant les ressources de la matière, en possession de tous les éléments nécessaires, de tous les documents certains

, Et il reste tout : les fondations, les premières assises, les matériaux bouleversés mais taillés et déposés à pied-d'oeuvre. Croit-on que les habitants de Reims supporteront le spectacle de la cathédrale mutilée au coeur de la ville renaissante ?

, Redressera-t-on jamais son donjon ? L'entreprise serait de ville d'Arras, ne serait-il pas souhaitable de laisser la masse du beffroi telle que l'ont tronquée, déchirée les obus ennemis ? Il en est de même pour les tours de Mont-Saint-Eloi. Leur silhouette tailladée se découpe aujourd'hui plus étrange. Beaucoup d'églises ne sont plus que de blancs fantômes : leur robe de pierre frissonne au vent, déchirée comme l'étoffe du glorieux drapeau. A Ablain-Saint-Nazaire, au pied du plateau de Lorette, à Perthes, à Massiges, à Souain, les pierres arrachées, les colonnades brisées, répondent à la désolation du site. Quelles églises nouvelles seraient plus évocatrices de douleurs, plus tragiques gardiennes de tombeaux ? Il y a enfin des ruines qui ont perdu toute expression, toute forme, Certains édifices, dépourvus d'affectation, constituaient avant la guerre des ruines grandioses, mais des ruines. Tel était le château de Coucy

, Il est difficile d'évaluer à l'heure actuelle l'étendue des programmes de constructions neuves en ce qui concerne les monuments publics. La statistique relevait en 1917, pour les seules communes libérées, 1882 édifices dont 435 mairies, 598 écoles, 472 églises. Ce sont des bâtiments pour lesquels il importe de garder scrupuleusement le caractère régional, d'éviter le modèle administratif uniforme

, l'église étant le principal, souvent l'unique monument du village. Elle pose à notre époque un problème très particulier. Alors que l'architecture civile a toujours évolué avec les besoins sociaux auxquels elle devait satisfaire, l'architecture religieuse est restée asservie aux styles du passé. Jamais peut-être il ne s'est élevé plus d'églises qu'en France au XIXe siècle et jamais effort artistique n'eut plus médiocre résultat. On attribue souvent cette stérilité à l'imitation obstinée, La construction des monuments neufs, comme la restauration des monuments anciens, s'appliquera la plupart du temps aux églises

, le programme liturgique demeure invariable à toute époque, et c'est là ce qui explique la stagnation de l'art chrétien. Et pourtant, l'architecture religieuse n'a-t-elle pas toujours adapté à ses fins les expressions de l'art contemporain ? Quand il s'est agi de transformer le temple antique, simple reliquaire de la divinité, en un lieu d'assemblée accessible à tous les fidèles, l'architecture de l'église s'est inspirée de celles des maisons privées où se rencontraient les premiers chrétiens et de celle des basiliques faites pour abriter de nombreuses réunions d'hommes. Qu'étaient les églises du moyen âge, Sans doute, dira-t-on, alors que les changements incessants de la vie sociale entrainent ceux de l'habitation privée ou des édifices publics

, Quant à l'architecte des villes, s'il emploi des procédés modernes, qu'il le fasse avec logique et franchise, sans renouveler les incohérences qui ont marqué, il y a cent ans, l'application du métal aux formes néo-gothiques et dont on retrouve encore les fâcheuses traces aux cathédrale du Mans, Deux faits actuels dominent nécessairement la conception de ces vastes salles d'assemblée que sont aujourd'hui les églises

, Les ponts à piles de pierre n'ont-ils pas fait place aux ponts métalliques d'une seule volée dont nous admirons la hardiesse et la surprenante beauté ? Et n'était-ce pas déjà la constante préoccupation des maîtres d'oeuvre gothiques que de diminuer la matière inerte, de réduire les points d'appui, d'ouvrir de larges espaces aux colorations de la lumière ? Le second fait actuellement prédominant dans la construction, c'est la substitution des matériaux moulés à la pierre. Faut-il prévoir dans les églises de demain une décoration de revêtement remplaçant la décoration traditionnelle de refouillement ? Doit-on augurer la renaissance de cette architecture d'incrustation qui dota Rome et Venise de toutes les magnificences du marbre et de la mosaïque ? Ce sont là des problèmes que résoudra l'avenir. La conservation du passé nous en impose de plus simples et de plus immédiats. « Il y faut une religieuse discrétion, éclairaient Lassus et VLD, dans leur rapport sur la restauration de Notre-Dame, une abnégation complète de toute opinion personnelle. Il ne s'agit pas de faire de l'art, mais de se soumettre à l'art d'une époque qui n'est plus. » « C'est une mission, C'est d'abord la possibilité de couvrir de grandes portées sans points d'appui intermédiaires. Quelles en peuvent être les conséquences ? Suppression des bas-côtés, création d'une nef unique, telle qu'on la rencontre dans les églises du midi, disparition de l'étaiement extérieur que constitue l'arc-boutant ? Ne voyons point dans ces possibilités de changements la fin de l'architecture chrétienne

. Le-consul-mummius and . De-corinthe, L'espérance de relever nos beffrois et nos cathédrales ne serait-elle pas aussi vaine que la menace du Romain ? Des prestations en nature, des contributions financières· pourront suffire à nous rendre des usines, des maisons, des fermes. Un monument se restaure, il ne se remplace pas. L'architecte n'est pas libre de faire autrement ou mieux, menaçait les soldats chargés de transporter les statues, de les condamner à refaire toutes celles qu'ils auraient brisées

, Depuis l'époque où saint Nicaise fut martyrisé par .les Vandales au seuil de la cathédrale de Reims, où saint Jérôme se lamentait sur les ruines d'opulent.es cités et sur le sort des richesses emportées en Germanie, les plus illustres édifices de la France lu Nord et de l'Est ont été souvent dévastés. Nos services d'évacuation, organisés pendant la guerre pour le sauvetage des oeuvres d'art, ont des précédents lointains. Chaque .invasion provoquait l'exode des trésors d'église vers les places fortifiées.-Devant la menace des Normands » Reims reçoit ceux d'Orbais, de Châlons, d'Arras. L.es reliques de Saint Martin de Tours émigrent à Orléans, puis dans le Berri, en Auvergne et en Bourgogne. Pendant la guerre de Cent ans, dans les banlieues de nos villes, les monuments sont l'objet de de démolitions préventives, Sans doute la même question s'est-elle, maintes, fois posée au cours des siècles

, Chaque génération travaillait pour ellemême, sans s'attarder au passé, sans engager l'avenir. Il est peu d'églises anciennes qui ne retracent, dans la suite de leurs travées, la succession des époques. Les clochers de Chartres, la nef de Soissons, la façade de Tours sont des exemples, entre tant d'autres, de ce mariage entre les styles, de ces harmonies entre les siècles. La restauration qui tend à conserver l'édifice primitif a des origines modernes. Bien qu'elle ait donné naissance à un grand service public, pourvu d'une législation et doté d'un budget spécial, c'est dans quelque dix ans seulement qu'elle atteindra son centenaire. L'invasion de 1870 ayant porté peu d'atteinte à nos richesses artistiques, Une fois la tourmente passée, l'architecte ne cherchait pas à restituer les monuments dans leur état antérieur. Il reconstruisait au goût et suivant la mode du jour

, Au lendemain de l'armistice, la liste des nouveaux classements devait s'allonger encore. La réorganisation de la vie locale absorbait, à ce moment, l'effort des services publics. La nécessité d'établir des abris, de mettre en état les maisons encore habitables primait tout autre souci. Les monuments anciens, exposés sans toiture aux intempéries, traversés de larges brèches, ébranlés dans leurs fondations, étaient voués à la ruine. Les règles administratives de la reconstitution ajoutaient à ces menaces un péril plus immédiat. Elles obligeaient au déblaiement préalable des décombres. Les maisons atteintes étaient rasées, leurs moellons s'alignaient de chaque côté de la route en cubes égaux, réguliers, comme les tombes d'un cimetière. C'était l'ensevelissement du village, l'anéantissement des foyers. Tel eût été aussi le sort de nos vieilles églises, qui, heureusement protégées contre les démolisseurs, se dressent encore, délabrées, au-dessus du champ de ruines, comme se soulèvent des blessés parmi les morts du champ de bataille. Des architectes éprouvés, des archéologues avertis pouvaient seuls procéder à des consolidations délicates, opérer le choix des fragments en vue le leur réemploi et permettre, par la sauvegarde de nombreux éléments anciens, la restauration ultérieure. Cette solution, conforme aux intérêts artistiques du pays, l'est aussi à ses intérêts financiers. Dès que l'ordre renaît sur le chaos des décombres, on s'étonne de retrouver l'édifice moins détruit qu'il ne paraissait d'abord, La restauration des monuments dévastés par la guerre a commencé avec la guerre elle-même. Chaque repli de l'ennemi permettait d'exécuter dans les régions libérées les travaux les plus urgents. D'autre part, la stabilisation les fronts nécessitait des mesures permanentes de sauvegarde dans les grands sanctuaires d'art, tels que Reims

, Ces opérations de déblaiement, assez simples et rapides dans une église de village, prennent parfois une grande ampleur et s'étendent à une ville entière. A Reims, la cathédrale est devenue un lieu d'asile pour toutes les trouvailles faites depuis quatre ans à travers les ruines d'une cité qui

A. De-la-vieille-basilique, Sous un auvent sont assemblées deux mille plaques de cheminées, vestiges des foyers éteints. Leurs bas-reliefs retracent comme des stalles d'église, toutes les scènes de la vie, le l'histoire, de la légende. La mythologie y voisine avec a Bible. Près du sacrifice d'Abraham, voici la toilette de Diane ; plus loin, c'est l'évocation des grands souvenirs historiques, depuis le serment des Horaces jusqu'aux victoires de Louis XIV, et de l'étendard de Jeanne à l'aigle de Napoléon. Les jeux, les danses, les métiers figurent en gracieuses images et toute la gent animale fait revivre sous nos yeux les fables de La Fontaine. Ces créations, nées de la libre fantaisie pour l'isolement de l'âtre, emplissant des hangars et d'étroites galeries s'entassent les pierres sculptées : bas-reliefs, statues, mascarons ou pilastres, puis les pièces de bois échappées à l'incendie, des pavages historiés, une infinie variété de balcons, grilles, rampes en fer

, Saint-Pierre-le-Vieil, Saint-Michel l'église des Chanoines et l'antique SaintSymphorien, la première cathédrale rémoise qui, succédant aux oratoires et aux chapelles des martyrs, consacra, au IVe siècle, l'avènement dans la cité du christianisme triomphant. Sans doute n'est-ce là qu'une vision fugitive. La reconstruction de la ville fera évanouir ces fantômes, comme disparaissent en poussière, aussitôt révélés au jour, les restes des anciens tombeaux. Du moins celte brève survie aura-t-elle été la cathédrale de Reims, la reprise des substructions a mis au jour des objets d'un grand intérêt historique provenant des tombes d'archevêques : crosses, anneaux, calices, ivoires. Des fouilles méthodiques ont permis d'établir les niveaux et les contours de l'église de Saint-Nicaise antérieure collégiale de Saint-Quentin, les premiers sondages viennent de révéler une abside. Des travaux analogues seront bientôt entrepris à Saint-Jean-des-Vignes de Soissons et à Saint-Remi de Reims. Dans cette dernière église, le hasard d'un récent affaissement a fait apparaître un sarcophage ; les ouvriers étonnés aperçurent, Les ruines de Reims devaient livrer des vestiges d'autant plus nombreux que la ville moderne est bâtie avec les matériaux des abbayes et des églises démolies au cours des siècles. Parmi l'amas des décombres, les fragments de sculptures anciennes se rencontrent au hasard. Plus la pierre était refouillée, mieux elle accrochait le mortier. Les témoins les plus précieux de l'architecture médiévale étaient enfouis au milieu des plus médiocres blocages, « conservés, disait Mérimée

, Il faut les rendre aux habitants dès leur retour au village. Le choeur, un bas-côté sont clos et couverts : le culte peut être repris. Le chant des prières répond à la rumeur laborieuse du chantier. Ces travaux d'aménagement sont parfois très importants. A Saint-Quentin, la petite église édifiée dans la grande donne asile à quinze cents fidèles. Plus de trois mille se pressaient, le jour de la première messe, Ils tendent tout d'abord à assurer l'utilisation partielle les édifices dévastés. La plupart sont des églises

, Une chape garantit les murs contre les intempéries, si leur état le permet ils portent une toiture légère. Les maçonneries mises à l'abri, il peut être procédé à une visite générale pour prévenir les écroulements, garantir la stabilité. Un remplissage en moellons aveuglera une brèche, un arc-boutant disloqué sera placé sur un cintre, un dais branlant s'appuiera sur un poteau en ciment armaturé de ferrailles, une statue désagrégée s'encapuchonnera de quelque coiffe protectrice. C'est la méthode empirique, peu coûteuse, provisoirement efficace, qu'employaient, il y a cent ans, les architectes restaurateurs. Pour la cathédrale de Reims cette auscultation préalable a duré plus de deux ans. Les visiteurs impatients s'alarmaient d'une inactivité apparente, mais le travail qu'on ne voit pas est souvent le plus utile. Désormais les édifices sont stabilisés enserrés comme un navire dans une cale de radoub. Partout la cohésion existe. On travaillera plus ou moins vite la sécurité est acquise. De pareilles opérations présentent, on le conçoit, des difficultés considérables. Le clocher de la cathédrale de Cambrai, haut de soixante-cinq mètres, troué d'une énorme brèche à seize mètres du sol, s'affaissait

, Le triple programme de déblaiement, d'utilisation, de consolidation est en grande partie rempli. Le temps et l'argent feront le reste. Pour sept cent quarante-quatre chantiers, la dépense n'atteint pas encore cent millions. Cette année même seront closes près de trois cents entreprises. Pour beaucoup d'autres il suffira d'une ou deux campagnes encore. Sans doute ne s'agit-il là que des monuments les moins atteints. Les dommages, dans leur ensemble, s'élevant à près d'un milliard, On peut dire qu'à l'heure actuelle nous sommes maîtres de la situation

, Est-il dès maintenant possible d'envisager l'achèvement et de fixer les étapes de la restauration définitive ? En supposant réalisées les ressources nécessaires, il ne serait pas souhaitable d'aller vite. Là plus qu'ailleurs se vérifie le vieil adage : le temps n'épargne pas ce que l

, La lenteur des travaux tient à la nature même des édifices. Dans l'architecture gothique, tous les organes sont solidaires et concourent à l'équilibre. Le moindre désordre local a des répercussions lointaines

, Leurs fondations sont dissociées, interrompues par des brèches, mal liaisonnées par des remblais. La très récente analyse du sous-sol de la cathédrale de Reims permet d'expliquer l'affaissement progressif des hautes voûtes constaté depuis trente ans, sans que l'on pût découvrir ni la cause ni le remède. Enfin ces vieux monuments n'ont traversé les siècles qu'au prix de bien des désastres : incendies, mutilations, longues période d'abandon, D'autre part, nos grandes églises reposent sur les débris des sanctuaires antérieurs

. L'emploi, des matériaux modernes nous fournit, il est vrai, de puissants moyens d'action qui manquaient à nos devanciers. Il permet de parer aux graves accidents qui se produisent en ce moment même dans la célèbre collégiale « le moustier de Saint-Quentin qui n'a commencement ni fin

. Le-dicton-est-véridique, Les mêmes désordres s'étaient manifestés au cours du XVIIe siècle, après l'incendie du beffroi. Les architectes avaient alors muré les grandes fenêtres et les avaient revêtus d'un placage en style classique. Niches et pilastres remplaçaient baies et colonnettes ; le monument était à jamais défiguré, mais la cause réelle du mal n'avait nullement disparu. Il suffira aujourd'hui, pour arrêter tout mouvement, de couler à l'intérieur de la tour un plancher en ciment armé reliant les murs entre eux et les rendant solidaires. A Saint-Remi de Reims, les voûtes en pierre lui avaient été substituées à la charpente romane à la fin du XIIe siècle exerçaient une poussée menaçante sur de trop faibles supports. Elles ont été remplacées, au cours du XIXe siècle, par de fausses voûtes en bois. L'église étant aujourd'hui découverte, il importe de lui restituer ses voûtes primitives, mais leur poussée, désormais, se trouvera annulée par un cadre en ciment armé, dissimulé dans le comble et la pierre, le fer s'oxyde et se désagrège ; enrobé dans le ciment, il crée une matière nouvelle qui n'altère ni ne s'altère. Dans un éloquent appel, le grand poète Ruskin a défini les principes de la conservation monumentale. « Veillez avec vigilance, dit-il, sur un vieil édifice, comptez-en les pierres comme vous le feriez pour les joyaux d'une couronne, mettez-y des gardes comme vous en placeriez aux portes d'une ville assiégée. Liez-le par le fer quand il se désagrège. Soutenez-le à l'aide de poutres quand il s'affaisse. Ne vous préoccupez pas du secours que vous lui apportez, En 1831 Vitet prévoit la chute des voûtes ; il remarque que les piliers ne sont guère plus droits ni plus d'aplomb que « le dos d'un dromadaire » ; il se rassure toutefois en apprenant qu'Henri IV avait éprouvé les mêmes craintes. « Un statu quo de 250 ans

, Elle fait corps avec la construction. Un pinacle charge un contrefort, un corbeau porte une corniche, une gargouille écoule les eaux. Il a été longtemps de mode, par esprit de réaction contre les restaurations abusives, de laisser en est facile, en utilisant les documents existants, d'exécuter, non des pastiches, mais des oeuvres qui conservent le caractère d'une époque, surtout si l'on sollicite, Le monument étant consolidé dans ses parties essentielles, est-il possible de lui rendre le décor de sa sculpture ? D'une manière générale, l'ornementation devra être rétablie

, Les pierres demeureront épaufrées par les obus, calcinées par l'incendie. Tout ce qui ne compromet pas la solidité sera pieusement conservé. A ces vestiges sacrés se mêleront des pierres neuves que le temps harmonisera. « La perpétuité d'un monument, déclarait au Parlement le Comte Léon de Malleville, ne réside pas dans l'identité des matériaux primitifs, mais dans l'identité des formes et dans celle des proportions. » Sa conservation est celle d'un organisme vivant. Il y faut réparer les atteintes du temps et des hommes. Des réfections successives peuvent seules, en conservant les formes anciennes, perpétuer à travers les siècles la pensée qui les créa, Plus que partout ailleurs il convient de la respecter, dans cette partie de la France si hâtivement relevée où nos villages se reconstruisent en série sur des modèles uniformes, où toutes les maisons s'alignent comme des corons d'usine, étrangères à la vie locale et aux traditions historiques, Sans anticiper sur l'avenir, les résultats du présent sont faits pour encourager. Sans doute, la plupart de nos monuments porteront les traces de la guerre ; il « est bon qu'il en soit ainsi

. Devant-l'église,

«. , Un équitable destin a voulu, Monsieur le Maire, que vous receviez ce dépôt, vous de qui l'énergie tenace et le génie créateur ont su restaurer tant de ruines et relever tant de courages

, Avec vous, permettez-moi d'évoquer en cette journée, la mémoire vénérée du grand cardinal Luçon qui, de même que saint Nicaise, aux portes de sa cathédrale, sut faire face à l'invasion et mériter ce beau nom de défenseur de la Cité dont se paraient les évêques aux premiers siècles de l'Eglise. La défense de la cité, n'est-ce pas celle de la patrie ? Illustre et séculaire tradition. Saint Remi, auprès de Clovis, Jeanne auprès du dauphin Charles, par deux fois, en péril de mort, Reims a décidé de la France. Puisse désormais cette église atteindre, en paix, son millénaire. En me faisant le grand honneur de m'appeler parmi vous, vous avez voulu rendre hommage à mes collaborateurs qui, Vos plus lointains prédécesseurs étaient abbés de Saint-Remi. Nous savons votre dilection pour une église qui ajoute à tant de siècles de gloire la consécration du martyre

M. Rattier, qui poursuit avec tant d'ardeur et un si profond dévouement, l'oeuvre du regretté Genuys, à M. Deneux, qui mériterait ici, de même qu'à la cathédrale, de voir son effigie gravée à l'angle de quelque vitrail. N'incarne-t-il pas pour nous l'art, la science

, Devant cette résurrection, il nous suffit de répéter la parole de l'écriture : « Vous tous, venez et voyez ». Toutefois, me saura-t-il gré de remercier ici les entrepreneurs dévoués, les chefs et les ouvriers d'élite qui l'ont aidé de leur travail, de leur savoir et de leur foi -car s'il faut avoir la foi pour soulever les montagnes, D'ailleurs quelle louange verbale vaudrait la réalité ? Les cieux content la gloire de Dieu. L'édifice juge l'architecte

, le bombardement du chevet, l'écroulement successif des murs, l'édifice gravement atteint dans toutes ses oeuvres vives, un informe et gigantesque amoncellement de décombres emplissant l'ancien vaisseau ? Depuis lors, douze ans ont passé, pour nous de fiévreux travail, pour vous de fiévreuse attente, Rappellerai-je les catastrophes qui semblaient irréparables et les ruines, qu'à bon droit, l'on croyait définitives : l'incendie des charpentes et des voûtes

, Avant de s'élancer, tout clocher est caveau ! » Mais la tombe abritait les restes d'un apôtre qui avait, par un unique destin exercé son saint ministère pendant soixante-quinze ans, de la plus jeune adolescence à la plus extrême vieillesse. Celui-là n'était pas marqué de la sanglante auréole qui brille au front des martyrs, mais du sceau des pasteurs de peuples et des fondateurs d'empires. Les Alamans mis en fuite par le signe de la croix, comme les hordes de Maxence noyées dans les flots du Tibre, fixent le destin de Clovis comme celui de Constantin et assurent à l'Eglise la conquête du monde barbare après celle du monde Romain. Grâce à Saint Remi, c'est pour Dieu que combattra la framée. Par lui, s'est évangélisée la France Septentrionale d'Amiens, Cambrai et Boulogne, à Beauvais, Soissons et Chalons. Le souvenir de sa parole, que Sidoine comparait à la pureté du cristal, continue les conversions. Trois rois et deux reines de France, vingt-trois archevêques de Reims, de nombreux princes et seigneurs veulent reposer près de lui. Cinquante ans après sa mort, un concile consacre son culte. De toute la chrétienté, les pèlerins accourent en foule. Les guerres, les invasions, les terreurs du moyen-âge grossissent leurs troupes douloureuses. Les chapelles, les premières églises ne suffisent plus à les contenir. Dès qu'au lendemain de l'an mil, l'espoir renait dans les coeurs et que la France revêt la blanche robe de ses églises, les moines de Saint-Remi

J. Canart, . Au-xive-siècle-Élève-un-gracieux-clocher, and . Enfin-robert-de-lenoncourt, Il y a cent ans, les moyens dont disposaient les architectes n'ont permis que des solutions trop timides ou trop brutales : reconstruction de la façade, substitution de voûtes en bois à la charge des voûtes en pierre. La technique d'aujourd'hui se joue de pareils problèmes. C'est un singulier paradoxe que l'architecture moderne, rompant nettement par l'universel emploi des matériaux moulés ou plaqués avec l'antique construction par assise et refouillement ait si puissamment aidé à la conservation de nos monuments anciens auxquels elle est dans son principe

. Tandis-que and . De-siècle-en-siècle, l'art apportait à Saint-Remi ses plus magnifiques offrandes, l'abbaye vivait de Saint-Maur. A Odon et à Robert, à Anselme et à Flodoard succéderont Oudart, Bourgeois, Coquebert et Mabillon. Là se forment nos archives, se préparent nos académies ; là s'épanouit dans l'ombre et le silence des cloîtres, à l'abri des rigueurs du siècle

, il n'est pas de pierre qui n'évoque un grand souvenir : Nullum sine nomine saxum. Nous de le fonder sur d'inébranlables assises et pour de longues destinées. Puissent-telle, dans cet asile ouvert à l'art, à la foi, au secours de ceux qui souffrent

L. France and . Que-d'un-siècle, Elle est née sur les ruines laissées par la Révolution. Elle a atteint son centenaire sur celles de la guerre mondiale. Les doctrines qui l'ont guidée varient suivant les époques, les buts, les moyens d'action. Les cas se présentent si divers, les problèmes si dissemblables qu'il faut se

, Jusqu'alors chaque génération avait réparé, achevé, reconstruit les monuments suivant le style de son temps. « Fallait-il dans un édifice du XIIe siècle remplacer un chapiteau brisé, c'était un chapiteau du XIIIe, XIVe, XVe siècle que l'on posait à la place. Sur une longue frise de crochets, un morceau, un seul venait-il à manquer, c'était un ornement dans le goût du moment qu'on incrustait, L'idée même de restauration était neuve il y a cent ans. « Le mot et la chose sont modernes », écrit Violletle-Duc dans son dictionnaire

, de la vie même du passé. C'est un document au même titre qu'une charte ou qu'un traité. L'archéologie est une branche des sciences historiques. L'établissement de l'inventaire monumental coïncide avec la publication des Documents inédits de l'histoire de France. La conservation monumentale s'institue en même temps que s'organisent les musées, les archives, les bibliothèques. Le premier rapport présenté en 1831 par Ludovic Vitet, chargé de l'inspection générale des monuments, envisage tout à la fois ces divers moyens d'étudier et de conserver le passé. Dans sa monographie de Notre-Dame de Noyon, il considère les monuments, révélateurs des sociétés qui les virent construire, comme « les plus sûrs instruments de la critique historique ». Après lui, Viollet-le-Duc, constatant « l'attitude inusitée de son temps envers le passé », entend « suivre pas à pas la marche, les progrès, les transformations de l'humanité ». Les premières listes de monuments historiques évoquent surtout le souvenir de grands hommes ou de grands événements. Les tombeaux de Souvigny, de Braisne, de Saint-Benoît-sur-, écrit-il, et peut-être parce qu'il marche vite, l'Européen a besoin de recueillir tout son passé en vue des labeurs futurs ». C'est la Convention qui nationalise les monuments ; c'est elle qui crée la notion

C. La-monarchie-de-juillet, qui remet à des historiens tels que Thiers, Guizot, Vitet, Mérimée, de Salvandy, de Barante, les charges mêmes du pouvoir et les hautes fonctions de

, Des archives de pierre ne se conservent pas comme des objets dans des vitrines ou des livres sur des rayons. Ce sont des organismes vivants, exposés à l'usure du temps et à la barbarie des hommes. Pour les perpétuer, l'historien, en l'espèce l'archéologue, ne suffit pas. Sans doute peut-il les déchiffrer, les analyser, les interpréter. rétablir l'harmonie générale. Il n'hésite pas à la renouveler, à la compléter. Et d'ailleurs la vétusté ne l'y oblige-t-elle point ?, Pour n'être qu'une des formes de la renaissance historique, la conservation monumentale n'en posait pas moins des problèmes très particuliers

, distinguer trois périodes : une période empirique, celle des destructions et des palliatifs ; une période doctrinale, celle des grandes restaurations ; une période expérimentale, celle de la conservation

, Les architectes, orientés par leur éducation même vers l'antiquité classique, ignoraient la structure des édifices du Moyen Age. L'architecture gothique dont les oeuvres et les chefs-d'oeuvre Moyen Age couvraient les provinces de France, était tombée, depuis des siècles, dans l'indifférence et l'oubli. Elle se traduisait tantôt par des destructions brutales et tantôt par des remèdes totalement inefficaces. Les parties d'édifices qu'il paraissait trop difficile de restaurer, on les rasait jusqu'au sol. Des forêts d'étais, de chaînages donnaient la vaine apparence d'une trompeuse sécurité. Les clochers menaçaient-ils ? on en aveuglait les baies. Des contreforts dressaient leur masse devant les façades lézardées. Des chemises de moellons enveloppaient les assises désagrégées des piliers ; des goujons de fer accrochaient aux poutres de la charpente l'appareil branlant des voûtes ; des ciments et des mastics dissimulaient, Au début du XIXe siècle, pour remédier aux désordres d'un vandalisme, suivi du plus négligent abandon, il n'existait aucune organisation administrative ni technique

. Cette, Les monuments étaient conservés, encore que ce fût, selon l'expression de Mérimée, « comme la perdrix dans le pâté ». Mais, s'agissait-il d'entreprendre de vastes reconstructions, l'insuffisance des architectes n'était que trop manifeste. Elle s'affirma à l'occasion des néfastes travaux exécutés à la basilique de Saint-Denis par Debret, qui était alors un des maîtres de l'architecture officielle. L'écroulement de la flèche, édifiée sans tenir compte des charges à supporter, produisit une impression profonde. Gratté, ravalé, « embelli », défiguré, chancelant, le fameux sanctuaire des rois de France avait été plus dégradé par sa restauration même que par les destructions du vandalisme. Le remède était pire que le mal, eut du moins le grand mérite de ne pas rendre impossibles les restaurations ultérieures

P. La-deuxième, Avant de porter remède aux dévastations, ils étudient l'anatomie des édifices, leur origine, leur structure, les additions successives. De là la nécessité de les distinguer, de les comparer, de les classer en quelque sorte par famille, de même que les animaux dans les galeries d'un muséum ou les plantes dans un herbier. Le classement qui est aujourd'hui une mesure uniforme de protection légale, applicable tout aussi bien à telle humble église rurale qu'à la cathédrale de Chartres, a vraiment alors le sens d'une classification. On distingue les édifices selon leur nature, leur importance. En principe le classement est réservé aux monuments-types qui représentent une époque

«. Restaurer-un-Édifice and É. Viollet-le-duc, Mais d'après quels documents ? Là où ils feront défaut, il conviendra de copier les éléments analogues dans les monuments similaires du même temps et de la même région. Cette prescription qui aujourd'hui nous parait singulièrement hasardeuse constituait au contraire un appel à la vraisemblance, sinon à la vérité. Mieux valait copier qu'inventer. Après les fantaisies d'architectes ignorants qui venaient de défigurer les cathédrales d

, Des balustrades s'effritent qui ont été ajoutées au cours du XIXe siècle. D'autres seront substituées dans le style de l'édifice. Mais des autels ou des grilles du XVIIe siècle, des pilastres Renaissance, des voûtes à clé, des Jubés du xve ? Va-t-on, en les remplaçant, respecter Ia trace de chaque siècle ? Va-t-on ramener l'édifice à son unité d'origine ? Dans son dictionnaire, Viollet-le-Duc formule des préceptes empreints d'une grande modération et, si l'on peut dire, d'opportunisme. Il ne s'agit selon lui que de remplacer les dispositions principe de l'unité de style conduisait les architectes à d'inévitables excès. Non seulement le rapprochement du gothique et du classique leur paraissait monstrueux, mais la faveur de la mode ayant introduit dans la construction moderne toutes les exagérations de l'art gothique à son déclin, l'école de Viollet-le-Duc qui voyait dans le gothique une sorte d'archétype non seulement de la beauté, mais d'une logique rationnelle, conforme à notre génie et à notre société, s'efforçait d'opposer aux travestissements du style troubadour le sens profond des grandes oeuvres du XIIIe siècle. De là, dans la restauration, le sacrifice des éléments ajoutés au XIVe et au XVe, époques jugées décadentes. C'était, après avoir secoué la règle des ordres antiques, rétablir un nouveau canon. Viollet-le-Duc ont exagéré des restaurations, défiguré des monuments, L'idée de reconstituer un monument dans sa perfection totale, dans sa logique absolue, devait conduire plus loin. S'il s'agit de remplacer non plus des parties disparues mais des éléments existants menacés d'une ruine prochaine, les remplacera-t-on par des éléments identiques ? Ici se posent des questions délicates

, Il ne s'agit plus pour l'Etat de protéger quelques centaines, mais bien quelques milliers d'édifices. La liste actuelle comprend sept mille cinq cents inscriptions. La loi de Séparation des Eglises et de l'Etat a mis à la charge du budget un grand nombre d'édifices cultuels qui, faute de ressources financières, étaient voués à l'abandon et à la ruine. Le législateur n'exige plus désormais pour le classement un intérêt national mais un intérêt d'histoire, d'art, fût-il régional ou local. D'autre part la loi de 1913 donne le droit de classer les propriétés privées. La crise financière d'après-guerre incite les propriétaires à réclamer la protection légale, condition d'un concours pécuniaire. Nos ancêtres s'étonneraient de tout ce que nous classons ; nous nous étonnons de tout ce qu'ils ne classaient pas. Encore sommes-nous loin de protéger toutes nos richesses monumentales. L'inventaire supplémentaire ordonné par la loi porte déjà sur neuf mille monuments. Il s'en faut peu qu'il soit achevé. La conclusion évidente de ce travail préalable sera, dans un proche avenir, le classement de nombreuses églises, Depuis la fin du dernier siècle les architectes renonçant à reconstruire les édifices tels qu'ils ont dû exister, se bornent à les maintenir tels que nous les a légués le passé. La restauration fait place à la conservation

, L'ancienne Commission des Monuments Historiques négligeait les édifices postérieurs à la Renaissance. Nous avons classé aujourd'hui les Palais le Fontainebleau, de Versailles et de Compiègne, le Panthéon et la Bourse, la Madeleine et l'Opéra. A l'extension des classements dans l'espace

, Ces nécessités nouvelles ont fait naître de nouvelles possibilités d'action. Les études archéologiques ont réalisé, depuis un demi-siècle des progrès considérables. De nombreuses sociétés provinciales sont nées

, Un accord s'est établi peu à peu entre des points de vue opposés. Les artistes, les critiques d'art n'ont cessé de protester contre les restaurations abusives, contre les copies d'oeuvres d'art contraires au principe même de l'art. « Pour un vieil édifice, déclare Ruskin, mieux vaut une béquille que la perte d'un membre, elles multiplient leurs publications et leurs congrès. L'influence des archéologues s'est exercée sur l'éducation des architectes. Des cours ont été créés au Musée du Trocadéro et à l'Ecole des Beaux-Arts. A la Commission des Monuments Historiques, de Lasteyrie, Enlart, Brutails

, Depuis une vingtaine d'années un service d'entretien a été constitué, qui remet entre les mains des architectes locaux les crédits indispensables à la conservation des édifices. Leur prompte et efficace intervention permet souvent, Sous ces diverses influences, les méthodes administratives ont évolué

, Un tel matériau, se prêtant aux utilisations les plus variées, peut suffire à conjurer les principales causes de ruine. Injecté dans un sol qui se désagrège ou s'affaisse, il en assure la solidité ; en terrasses il garantit l'étanchéité des toitures ; ses éléments assemblés forment des charpentes incombustibles et légères ; noyé dans la maçonnerie il constitue d'invisibles et puissants chaînages ; ses poteaux soulagent les portées et servent de points d'appui. Ainsi le monument se trouve à nouveau fondé, couvert, protégé, fixé, Enfin la technique elle-même s'est entièrement modifiée. Les architectes ont mis à profit les travaux des ingénieurs. L'emploi du ciment armé a permis d'éviter le système de la dépose si dangereux, si arbitraire, et qui oblige à remplacer tant de vestiges anciens

, Pour être de plus en plus rare et limitée dans ses effets, la restauration n'en est pas moins, dans certains cas, indispensable. La réédification n'est sans doute qu'un pis-aller, mais elle est le seul moyen de conserver une forme et de faire vivre une pensée. Du moins doit-elle être entreprise avec un infini scrupule, une religieuse soumission à l'art d'une époque qui n'est plus. L'origine des pierres neuves, leur appareil, Sans doute une telle solution ne répond pas à tous les cas

, Alors qu'il y a cent ans, la faveur d'une mode éphémère avait remis en honneur l'imitation du Moyen Age, opposant, nous l'avons vu, en de stériles controverses constructeurs et restaurateurs, aujourd'hui c'en est fini de la querelle des anciens et des modernes, de la proscription ou de l'idolâtrie des styles. La scrupuleuse conservation de tous les arts du passé s'allie à la liberté des recherches du présent. Toutefois, alors qu'au dernier siècle l'architecture ancienne et la moderne, issues des mêmes principes avaient pu collaborer par la création d'ateliers, de chantiers et d'artisans aujourd'hui que se ferment les carrières, que se raréfient chaque jour, appareilleurs, couvreurs, tailleurs de pierre, sculpteurs, la restauration des monuments historiques, bien que pourvue de moyens législatifs, financiers, techniques plus efficaces que jamais, est cependant appauvrie dans ses possibilités, menacée dans son avenir, et quelque peu isolée dans l'architecture de son temps. Plus favorable aux travaux de stricte conservation qu'à ceux de grande restauration, l'époque actuelle aura marqué pour nos monuments français une période de survie plutôt que de résurrection, C'est un singulier paradoxe que l'architecture moderne, rompant nettement, par l'universel emploi des matériaux moulés et plaqués avec l'antique et traditionnelle construction par assise et refouillement ait si puissamment aidé à la conservation de nos monuments anciens, auxquels elle est, dans son principe, radicalement étrangère et qu'elle est, dans l'avenir, destinée à remplacer

.. .. Présences-de-chaque-membre,

. .. Textes-de-loi,

, Extraits des lois de séparation des églises et de l'état

, Extraits de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des églises et de l'Etat

L. Sur-les-monuments-historiques and .. .. ,

, exécution de la loi du 30 mars 1887, relative à la conservation des monuments et objets ayant un intérêt historique et artistique. (Journal officiel du 8 mars 1889), Décret portant règlement d'administration publique

, Décret fixant l'organisation de la commission des monuments historiques et le mode de nomination de ses membres (journal officiel du 8 janvier 1889.)

, Loi du 20 avril 1910 : interdiction l'affichage sur les

, Loi du 31 décembre 1913 sur les Monuments Historiques

, Loi sur les réparations des dommages de guerre 17 avril 1919, article 12

. .. Conférence-d'athènes,

.. .. Conclusions-de-la-conférence,

. .. Statistiques-par-nationalité,

.. .. Données-sur-les-places-d'arras,

. .. Statistiques-des-travaux,

, Tableau des répétitions de Paul Léon dans ses textes

, Tableau des idées de Paul Léon dans ses textes

, Textes rares de Paul Léon

.. .. Conférence-d'athènes,