Vulnerability of populations in the face of volcanic hazards. Cotopaxi volcano area (Ecuador) as a case
Vulnérabilité des populations face au risque volcanique. Le cas de la région du volcan Cotopaxi (Equateur)
Résumé
We are proposing a study on the vulnerability of populations in the face of volcanic hazards primely based on the ecuadorian area case, mainly chosen because of its relation to the columbian catastrophe of nov. 13th 85 (eruption of Nevado del Ruiz volcano).
We aimed to a global approach of this vulnerability. The physical component of the risk doesn't make up an end in itself, but the first element of a research based on an investigation campain regarding mainly the human component, this latter beeing generally put in low priority in preventive planification studies.
The vulnerability factor weight varies upon the location, or the social group considered. However if the cognitive factor (hazard perception and assessment of protection means) is far from beeing negligeable, it's mainly the economic, social, cultural and logistic factors that seem to influence the human behavior in the event of an emergency situation.
In spite of these constraints, research study tends to show that the so called “natural” risk is not a fatality, even in third world countries as long as there is a true political concern for it, backed up with the proper means of decision. In that view, particular effort has been put on the methodological aspects, and specially on a cartography that put into light various types and levels of vulnerability of population exposed to the risk of Cotopaxi volcano, elements that seems indispensable to be known before starting to get involved with preventive local actions.
A partir du cas équatorien dont le choix est en grande partie lié à la catastrophe colombienne du 13 novembre 1985 (éruption du Nevado del Ruiz), nous proposons une étude de la vulnérabilité des populations face au risque volcanique.
L'approche de cette vulnérabilité se veut globale. La composante physique du risque ne constitue pas une fin en soi. Elle est la base d'une recherche, fondée sur une longue campagne d'enquêtes, qui privilégie la composante humaine, cette dernière passant généralement au second plan dans les travaux de planification préventive.
Le poids des facteurs de vulnérabilité diverge selon le lieu ou le groupe social considéré. Cependant si celui des facteurs cognitifs (perception du risque, connaissance des moyens de protection) est loin d'être négligeable, ce sont surtout les facteurs économiques, sociaux, culturels et logistiques qui semblent devoir influencer les comportements humains lors d'une éventuelle situation d'urgence.
En dépit de ces contraintes, la thèse tend à montrer que le risque dit « naturel » n'est pas une fatalité, même dans les pays en voie de développement, dès lors que se manifeste une véritable volonté politique appuyée par des outils de décision appropriés. Pour cela, un effort particulier a été placé sur le plan méthodologique, notamment sur une cartographie destinée à mettre en évidence des types et des niveaux de vulnérabilité de la population exposée au Cotopaxi, dont la connaissance est indispensable avant de s'engager dans des actions préventives locales.