From self assembled monolayers to single molecules
Des monocouches auto-assemblées à la molécule unique
Résumé
Les microscopies en champ proche, ont fait la preuve à la fin des années 80 et au début
des années 90 qu’elles étaient, plus que des techniques d’imagerie des surfaces, de vrais
instruments de mesures physiques. Elles sont naturellement devenues des outils privilégiés
de mesure et de manipulation de la matière à l’échelle du nanomètre.
Au sein de notre laboratoire, quelques “pionniers” du champ proche en France ont tou-
jours eu cette vision de ces instruments, et ont su la communiquer à la génération dont je
fais partie.
C’est ainsi que sous l’impulsion du Pr Frank Salvan (directeur du GPEC à cette époque),
nous avons commencé à nous intéresser à la question de l’observation d’un objet unique :
– comment la réaliser expériementalement à température ambiante ?
– quelles sont les propriétés de cet objet en comparaison d’une assemblée des mêmes
objets ?
Telles sont les questions sur lesquelles j’ai travaillé au cours de ces dix années. Durant
cette période, j’ai eu l’heur de participer à l’encadrement de trois thèses de doctorat sur ces
sujets, sous la direction bienveillante de Philippe Dumas.
Since the late eighties, Scanning probe microscopies have proven to be, more than a surface imaging tool, real physical instruments. They have became a tool of choice for the study and manipulation of the matter at the nanometric scale.
Within our lab, some pionneers always had this vision of the tool, and communicated it to young scientists, including myself.
At that time we started to study nanometric individual objects :
-how to realize such an observation at room temperature ?
-what are the properties of this individual object, to be compared to an assembly ?
I worked on these questions and directed 3 PhD thesis during the last ten years,
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