Sur l'interpretation énergétique du champ moléculaire et l'aimantation paramagnétique
Résumé
La condition nécessaire et suffisante pour qu'un paramagnétique obéisse à la loi de Curie généralisée χ(τ - Θ) == C est que son énergie dépende de l'aimantation par le terme nσ²/2. Lorsqu'une théorie donne cette loi cela prouve seulement que ce terme énergétique est contenu explicitement ou implicitement dans les hypothèses sur lesquelles elle repose. La représentation de 1/χT en fonction de 1/T se prête à un contrôle serré de la loi de Curie généralisée. A titre d'exemple, elle est appliquée à la critique des expériences précises de Chatillon et de Mlle Serres qui donnent pour l'ion Co" dans le sulfate de cobalt anhydre les trois moments voisins de 25; 25,61 et 26 magnétons. On obtient dans ce cas et dans d'autres des droites dans de grands intervalles de température que les théories qui donnent la loi χ(τ — Θ) = C par un développement en série sont insuffisantes à expliquer. La condition énergétique apprend que dans les solutions à peint de Curie indépendant de la concentration le porteur de moment ne peut être l'ion tout entier mais une partie seulement qui se déplace par rapport au reste par l'action du champ.
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