Vivre slow: enjeux et perspectives pour une transition corporelle, récréative et touristique - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Ouvrages Année : 2020

Living slow: issues and perspectives for a bodily, recreational and tourist transition

Vivre slow: enjeux et perspectives pour une transition corporelle, récréative et touristique

Bernard Andrieu

Résumé

From basic bodily experiences to emotional relationships and the most elaborate cognitive conceptions, "living slow" is defined in different ways. This relationship to the world is embodied when the individual does not simply seek to appropriate what surrounds him or her but to enter into "resonance" with it - that is, to transform it while allowing oneself to be transformed by it. Slowness does not evoke the simple slowing down of bodily activity but, more profoundly, presents itself as a response to the transformation of the rhythms of life. "Can we resist the era of accelerated time? Déléage and G. Sabin, who also attempt to identify innovative experiences of deceleration. While performance, speed and rapidity have long governed our relationship to the body and to space, contemporary ethical and environmental concerns invite us to "slow down". The acceleration of time and daily rhythms is questioned by the emergence of a "slow culture", as an issue of individual and collective resistance. Is the question of recreation in transition, both in its individual and collective dimensions? By multiplying the observations of practices in transition among consumers of leisure, tourism actors, institutions or territorial actors, we try to show the existence of a significant movement which engages our practices and our ways of life towards an eco-recreativity, a body ecology and a traditional tourism to be overcome.
Des expériences corporelles basiques aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, le « vivre slow » se définit sous différentes modalités. Cette relation au monde s'incarne quand l'individu ne cherche pas simplement à s'approprier ce qui l'entoure mais à entrer en « résonance » avec-c'est-à-dire qu'elle le transforme tout en se laissant transformer par lui. La lenteur n'évoque pas le simple ralentissement de l'activité corporelle mais plus en profondeur, se présente comme une réponse à la transformation des rythmes de vie. « Peut-on résister à l'ère du temps accéléré » s'interrogent E. Déléage et G. Sabin qui tentent, eux aussi, de repérer des expériences innovantes de décélération. Si performance, vitesse ou rapidité ont longtemps gouverné les rapports au corps et aux espaces, les préoccupations éthiques et environnementales contemporaines invitent au contraire à « lever le pied ». L'accélération du temps et des rythmes quotidiens vécus est questionnée par l'émergence d'une « slow culture », comme enjeu de résistance individuelle et collective. La question du récréatif est-elle en transition, à la fois dans sa dimension individuelle et collective ? En multipliant les observations de pratiques en transition chez les consommateurs de loisirs, les acteurs touristiques, les institutions ou les acteurs territoriaux, nous tentons de montrer l'existence d'un mouvement significatif qui engage nos pratiques et nos modes de vie vers une éco-récréativité, une écologie corporelle et un tourisme traditionnel à dépasser.
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-02938553 , version 1 (14-09-2020)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-02938553 , version 1

Citer

Florian Lebreton, Christophe Gibout, Bernard Andrieu (Dir.). Vivre slow: enjeux et perspectives pour une transition corporelle, récréative et touristique. Presses Universitaires de Nancy; Editions Universitaires de Lorraine, 2020, 9782814305687. ⟨halshs-02938553⟩
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