Les chapitres sur les poissons et créatures aquatiques dans la tradition manuscrite du Physiologus latinus et des bestiaires latins, et leur réception dans quelques encyclopédies médiévales
Résumé
Les chapitres sur Les poissons et créatures aquatiques dans La tradition manuscrite du Physiologus latinus et des bestiaires Latins, et Leur réception dans queLques encycLopédies médiévaLes 1 Le Physiologus : histoire du texte et tradition manuscrite On fait généralement remonter l'origine du Physiologus grec à une rédaction alexandrine vers le II e ou III e siècle après J.-C. 2. Entre le IV e et le VII e siècle, de nombreuses traductions voient le jour : latin, éthiopien, copte, syriaque, arabe, arménien et géorgien. Le texte original consiste en une suite de courts chapitres généralement consacrés à un seul animal et détaillant en premier lieu quelques données naturalistes simples, suivies d'une exégèse morale appuyée de références bibliques qui sont souvent intro-duites en début de chapitre 3. Parmi les quatre collections grecques, la première, qui a donné naissance aux traductions latines, éthiopienne, arménienne, syriaque et arabe 4 , propose dans la plupart des manuscrits un catalogue de quarante-huit entités, dont quarante animaux, six pierres et deux arbres. À une date qui fait toujours débat 5 , mais qui se situe vraisemblablement avant l'an 500 qui voit la rédaction du faux Decretum gelasianum qui mentionne un « Physiologus » dans la liste des ouvrages interdits 6 , et dans tous les cas avant la copie du plus ancien témoin latin, daté de 727 7 , le texte de la première collection grecque est traduit en latin.
Domaines
Histoire
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
Loading...