Paléogéographie du dernier Maximum glaciaire du pléistocène récent de la région du massif du Mont-Blanc, France
Résumé
Sur la région du massif du Mont Blanc, l’étude des processus responsables des formes d’érosion permet la reconstitution paléogéographique du dernier maximum glaciaire (Pléistocène récent). La méthode utilisée consiste à cartographier la limite entre le modelé d’érosion glaciaire et le modelé d’érosion par les processus atmosphériques. Cette limite est définie par le terme de « trimline ». L’interpolation de ces données permet de reconstituer la surface d’englacement maximale. En se basant sur la vitesse des processus d’altération des roches endogènes, mais également à partir de critères géomorphologiques et paléoclimatiques, nous proposons d’attribuer cette paléogéographie à l’ensemble de la glaciation würmienne. Concernant l’âge du dernier maximum d’extension glaciaire, deux datations par la méthode des « cosmogéniques produits in situ » ont été effectuées sur des blocs erratiques ; les résultats obtenus suggèrent un âge antérieur à 28 000 cal. BP.