Dinosaur footprints from the Early Jurassic of Le Mazel (Lozère, Southern France)
Empreintes de pas de dinosaures du Jurassique Inférieur du Mazel (Lozère, Sud de la France).
Résumé
During the 20th century, the first dinosaur tracks of the Causses Basin were identified at Saint-Laurent-de-Trèves, in the Parc National des Cévennes (southern France). A recent excavation reveals a new theropod tracksite in the Hettangian deposits from Le Mazel, 2 km from the historical tracksite at Saint-Laurent-de-Trèves. The tracks are here described combining a biometric approach and 3D imaging photogrammetry. The main track-bearing surface bears 64 in situ tridactyl footprints preserved as concave epireliefs. Two morphotypes were identified, a “Grallatorid” morphotype and a “Kayentapus” morphotype. Footprints belonging to the first morphotype are closely similar to Grallator lescurei, Grallator minusculus, and Grallator sauclierensis. This study shows the difficulty to distinguish quite similar tridactyl tracks from an ichnotaxonomic point of view and highlights the importance of detailed biometric comparisons. Tracks are preserved in a brown to yellowish dolomudstone showing abundant cryptalgal laminites and mud cracks. These deposits were accrued in shallow environments such as intertidal and supratidal zones of a tidal flat.
Durant le XXe siècle, les premières empreintes de pas de dinosaures du Bassin des Causses furent identifiées à Saint-Laurent-de-Trèves, dans le Parc National des Cévennes (Sud de la France). Une fouille récente a révélé une nouvelle dalle à traces de théropodes dans les dépôts hettangiens du Mazel, à 2 km du site historique de Saint-Laurent-de-Trèves. Les empreintes sont ici analysées en combinant une approche biométrique avec de l’imagerie 3D par photogrammétrie. La surface principale porte 64 traces tridactyles qui sont conservées in situ sous forme d’épireliefs concaves. Deux morphotypes sont identifiés : « Grallatorid » et « Kayentapus ». Les empreintes de pas du premier montrent de fortes similitudes avec Grallator lescurei, Grallator minusculus et Grallator sauclierensis. Cette étude montre la difficulté à distinguer des traces tridactyles similaires du point de vue ichnotaxonomique et met en évidence l’importance de comparaisons biométriques détaillées. Les empreintes sont imprimées dans une dolomie brune à jaunâtre portant d’abondantes laminites cryptoalgaires et des prismes de dessiccation. Ces dépôts ont été formés dans un environnement peu profond correspondant à un platier tidal.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)