Châteaux et palais dans les récits de Béroalde de Verville : voir autrement
Résumé
Les différents avatars du château vervilien (palais, château fort), hésite entre la cohésion d’un édifice ouvert sur son horizon et son morcellement en espaces clos. Désireux d’offrir au lecteur profane, érudit ou amateur de son œuvre, sous le voile d’une seule allégorie, plusieurs sens, il invente un dispositif allégorique dans lequel le château représente le conflit entre une volonté de pouvoir et le désir d’accès à de nouvelles formes d’apprentissage de la connaissance, tantôt lieu utopique où le savant est un modèle, tantôt lieu hétérotopique où le roi est mis à mort. Béroalde nous laisse assister à l’édification d’un palais, à l’organisation de ses salles, aux déambulations des hôtes vers ou dans ses murs, comme autant de tentatives et de signes pour donner à voir l’élaboration du savoir. L’allégorie se partage ainsi entre un voile dont tous les lecteurs ne peuvent saisir le sens, et un commentaire sur elle-même, une allégorèse.
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