Position et variations des positions dans la construction d'une posture de chercheur - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2021

Position and variations of positions in the construction of a researcher's posture

Position et variations des positions dans la construction d'une posture de chercheur

Résumé

We propose to contribute to the identification of the transformations that take place in the construction of a researcher's posture based on the analysis of our activity as practitioner-researcher considered as experience (Huxley, 1954) (Barbier & Thievenaz, 2013). This constitutes a set of constructions of meaning that we operate from, on and for our own activity (Barbier, 2011). We consider these constructions as a resource that allows us to operate a work of continuous distancing, effecting a change of habit of activity inscribed in a dynamic of identity construction (Kaddouri, 2005). This paper is based on examples of research-partner-collaborative research during which we have constructed and mobilized a "trick of the trade" (Becker, 2002) that we propose to submit to the debate. Research activity presupposes a set of positions, which for Alphandéry and Bobbé constitute a posture. For us, this posture corresponds to "the position that the researcher occupies with regard to his research objects, his interlocutors, his field, and finally his peers and the institutions that structure his activity. » (2014, p. 7). The first position, considered as the most operative with regard to the object under study, is subject in the empirical approach to tensions that will cause it to oscillate towards other positions. These oscillations, the observation made of them and their management constitute a dynamic of permanent adjustment. The trick that we call "postural adjustment dynamics" allows us to identify the transformations that take place from, on and for our own activity. Transformations in the designation of our profession, in the type of research we engage in, in the type of relationships we maintain with our interlocutors and peers, and in the research activity itself. It is commonly accepted in the social sciences that the observer is part of his field of observation (Canter Kohn, 2011, p. 19) and that he becomes an "autobiographer in spite of himself" (de Gaulejac, Hanique, & Roche, 2007). Between engagement and distancing, a work on the variation of positions and positions takes place. We therefore propose to share our analysis of variations in positions, of movements between positions, from the perspective of transformations in activity habits (Dewey, 1993) (Barbier, 2011). It is not only a question of doing things differently, but also of doing oneself differently.
Nous proposons de contribuer à l'identification des transformations qui s'opèrent dans la construction d'une posture de chercheur à partir de l'analyse de notre activité de praticienchercheur considérée comme expérience (Huxley, 1954) (Barbier & Thievenaz, 2013). Celleci, constitue un ensemble de constructions de sens que nous opérons à partir, sur et pour notre propre activité (Barbier J.-M. , 2011). Nous considérons ces constructions comme une ressource nous permettant d'opérer un travail de distanciation continu opérant un changement d'habitude d'activité inscrit dans une dynamique de construction identitaire (Kaddouri, 2005). Cette communication s'appuie sur des exemples de recherches-partenariales-collaboratives au cours desquelles nous avons construit et mobilisé une « ficelle de métier » (Becker, 2002) que nous proposons de soumettre au débat. L'activité de recherche suppose un ensemble de prise de positions, constituant pour Alphandéry et Bobbé, une posture. Celle-ci correspond alors à « la position que le chercheur occupe au regard de ses objets de recherche, de ses interlocuteurs, de son terrain, et enfin de ses pairs et des institutions qui structurent son activité. » (2014, p. 7). La position première, envisagée comme la plus opérante au regard de l'objet étudié, est soumise dans l'approche empirique à des tensions qui vont la faire osciller vers d'autres positions. Ces oscillations, l'observation qui en est faite et leur gestion constituent une dynamique d'ajustement permanente. La ficelle que nous nommons « dynamique d'ajustement postural » nous permet d'identifier les transformations qui s'opèrent à partir, sur et pour notre propre activité. Transformations dans la désignation de notre métier, du type de recherches dans lesquelles nous nous engageons, du type de relations que nous entretenons avec nos interlocuteurs et nos pairs et dans l'activité de recherche elle-même. Il est couramment admis en sciences sociales que l'observateur fait partie de son champ d'observation (Kohn, 2011, p. 19) et qu'il devienne un « autobiographe malgré lui » (de Gaulejac, Hanique, & Roche, 2007). Entre engagement et distanciation s'opère un travail sur la variation des places et des positions. Nous proposons donc de partager notre analyse des variations de positions, des mouvements entre les positions, sous l'angle des transformations d'habitudes d'activités (Dewey, Logique: la théorie de l'enquête, 1993) (Barbier J.-M. , 2011). Il ne s'agit pas seulement de faire autrement mais aussi de se faire autrement.
Fichier principal
Vignette du fichier
La dynamique d'ajustement postural comme source d'apprentissage.pdf (329.42 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : CC BY NC ND - Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Dates et versions

hal-03485233 , version 1 (17-12-2021)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

  • HAL Id : hal-03485233 , version 1

Citer

Marcel Plenchette. Position et variations des positions dans la construction d'une posture de chercheur. Biennale internationale de l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles 2021. Faire/Se faire, Sep 2021, Paris, France. ⟨hal-03485233⟩
241 Consultations
142 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More