Organisation d'un cycle de séminaires « Les humanités numériques au coeur du patrimoine culturel »
Résumé
With the explosion of new technologies, scientific and cultural content is increasingly disseminated through digital media; the critical apparatuses that accompany them also tend to be sophisticated. New practices of reading, exploitation and dissemination are established. To apprehend these new phenomena, a discipline emerges: Digital Humanities. Its definition, which is still changing today, tends to agree on the creation of new knowledge in the disciplines of the humanities and social sciences. The radical and profound changes are not only technical but also epistemological, sociological and cognitive.
Moreover, digital content must respect the good practices that are affiliated to it. Structured and documented according to standard and interoperable formats, they pose before our eyes new objects of knowledge that require operating tools as well as innovative visualization processes.
These visualization techniques become a crucial issue facing all digital content publishing and management projects. They make it possible, for example, to highlight the ignored aspects of a work, to support a study, to deepen a line of research or to provide evidence to a reasoning. But for this, it is necessary to become aware of new modes of reading and acquiring encoded documents.
Our seminar will present the main initiatives and practices related to Digital Humanities in order to publish and exploit cultural content. Digital publishing responds to encoding principles that can interpret the diversity of textual meanings in computer tags. The goal, however, is not to train in a tool or method; it would reduce the scope of an emerging discipline. Rather, we would like to provide a historical overview of the issues and propose elements of an approach to cultural heritage management.
Avec l’explosion des nouvelles technologies, les contenus scientifiques et culturels sont diffusés de plus en plus de fréquemment par le biais du numérique ; l’apparat critique qui les accompagne tend également à se sophistiquer. De pratiques inédites de lecture, d’exploitation, de diffusion s’instaurent. Pour appréhender ces phénomènes nouveaux, une discipline émerge : les Humanités numériques. Sa définition encore mouvante aujourd’hui tend à s’accorder sur la création de nouvelles connaissances dans les disciplines des humanités et des sciences sociales. Les changements, radicaux et profonds, ne sont pas uniquement d’ordre technique mais aussi épistémologique, sociologique, cognitif.
Qui plus est, les contenus numériques doivent respecter les bonnes pratiques qui leur sont affiliées. Structurés et documentés selon des formats standards et interopérables, ils posent sous nos yeux de nouveaux objets de savoir qui nécessitent des outils d’exploitation ainsi que des processus de visualisation innovants.
Ces techniques de visualisation deviennent un enjeu crucial auquel sont confrontés tous les projets d’édition et de gestions de contenus numériques. Elles permettent par exemple de mettre en évidence les aspects ignorés d’une œuvre, d’étayer une étude, d’approfondir une piste de recherche ou encore de fournir des preuves à un raisonnement. Mais il faut pour cela, se sensibiliser à de nouveaux modes de lecture et d’acquisition des documents encodés.
Notre séminaire exposera les principales initiatives et les pratiques liées aux Humanités numériques afin d’éditer et d’exploiter du contenu culturel. La publication numérique répond à des principes d'encodage capables d’interpréter la diversité des significations textuelles dans des balises informatiques. L’objectif n’est pas toutefois de former à un outil ou une méthode : cela réduirait l’envergure d’une discipline en voie d’émergence. Nous souhaiterions plutôt fournir un aperçu historique des enjeux et proposer des éléments d’approche dans la gestion du patrimoine culturel.
Participation de :
-Richard Walter, Ingénieur de recherche au CNRS, UMR 7172 THALIM, Université Sorbonne Nouvelle, ENS
-Céline Bohnert, Maître de conférences, Université de Reims Champagne-Ardenne, Membre junior de l’Institut Universitaire de France
-Anne Garcia- Fernandez, Ingénieur de recherche au CNRS, UMR 5316 Litt&Arts - Université de Grenoble
-Léa Saint-Raymond, Post-doctorante ENS Paris, UMR 8066 IHMC (Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine - Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne
-Anne Réach-Ngô, Maître de conférences, Université de Haute-Alsace, membre junior de l’Institut universitaire de France
-Théodora Balmon, Responsable du Service Commun de Documentation (Bibliothèque Universitaire) de l’Université de Corse
-Linda Piazza, Directrice de la bibliothèque Tommaso Prelà