La forêt d’Arganier : quelle gestion pour quelle ressource ? - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2021

Argan Forests - Which Management Approach for What Resource?

La forêt d’Arganier : quelle gestion pour quelle ressource ?

Mohamed Chamich
  • Fonction : Auteur

Résumé

Moroccan argan forests are located in the southwest of the country and cover nearly 800,000 hectares. Like many other forests in the kingdom, the argan forests are faced with major decline and renewal problems, particularly the south-western part. Five major causes of degradation have been identified: population increase and consequent urbanisation, the development of irrigated agriculture, over-utilisation as fuelwood, excessive grazing both by goat and sheep herds belonging to sedentary populations and camel herds that represent significant capital for their transhumant owners. The article shows that the source of the latter three causes of degradation resides in a highly conflictual situation that exists between three groups of players: the forestry administration, the nomadic stockbreeders and the sedentary agropastoralists. It relies on the French school’s theory of social representations to demonstrate that the conflict is connected with divergent world views between those categories of actors. To end, the author pleads in favour of setting up a process of mediation and of information dissemination that would bring the tension between the social groups down and hence lessen the impact of overuse of fuelwood and of overgrazing on the ecosystem
Le massif de l’arganeraie marocaine est située dans le sud-ouest du pays, où elle couvre près de 800 000 hectares ; à l’instar de nombreuses forêts du royaume, l’arganeraie est cependant confrontée à une forte régression et à des problèmes de renouvellement, plus particulièrement dans sa partie sud-ouest. Cinq facteurs de dégradation majeurs sont identifiés : l’accroissement démographique et l’urbanisation qui en découle ; le développement de l’agriculture irriguée ; la surexploitation du bois de chauffage ; et le surpâturage, à la fois de troupeaux ovins et caprins des sédentaires et de camelins d’éleveurs transhumants souvent fortement capitalisés. L’article montre que la source des trois derniers facteurs de dégradation se trouve dans une situation particulièrement conflictuelle entre trois groupes d’acteurs : l’administration forestière, les éleveurs nomades et les agropasteurs sédentaires. Il s’appuie sur l’école française de la théorie des représentations sociales pour montrer que cette conflictualité est liée à des visions du monde divergentes entre ces catégories d’acteurs. L’auteur plaide finalement pour la mise en place de processus de médiation et de circulation de l’information qui permettraient de diminuer la conflictualité entre groupes sociaux et donc de diminuer l’impact de la surexploitation du bois de feu et du surpâturage sur l’écosystème
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hal-03447310 , version 1 (24-11-2021)

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Mohamed Chamich. La forêt d’Arganier : quelle gestion pour quelle ressource ?. 2021. ⟨hal-03447310⟩
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