Bank commitment to an entrepreneur facing the risk of bankruptcy
Résumé
An extensive body of work explains the basis of bank decisions at the time of entry into a relationship. In contrast, there has been far less research on the evolution of bank relationships over time. In the present study, we attempt to understand how a bank responds when a small business client begins to struggle and faces the risk of bankruptcy. To this end, we conducted a qualitative study on the single case of a French mutualist bank. First, our model on bank commitment highlights the oscillation and arbitrage over time between a business management and a risk management rationale. It then underscores the importance of intuition for small business advisors. This intuition or “feeling” depends on the meaning that small business advisors afford to the entrepreneur’s financial difficulties, and the entrepreneur’s attitude as a manager and client. In addition, we enrich the relational lending model by raising the issue of the psychological contract between the small business advisor and the entrepreneur for example.
Les fondements des décisions prises par les banques au moment de l’entrée en relation sont expliqués par de nombreuses études. En revanche, la recherche est bien plus limitée en ce qui concerne l’évolution des relations bancaires dans le temps. Avec cette étude, nous tentons de comprendre la manière dont une banque répond à une petite entreprise cliente quand celle-ci commence à rencontrer des difficultés et est confrontée au risque de faillite. À cette fin, nous avons conduit une étude qualitative sur le cas unique d’une banque mutualiste française. Premièrement, notre modèle sur l'engagement bancaire met l’accent sur la fluctuation et sur l’arbitrage dans le temps, entre une logique de gestion commerciale et une logique de gestion du risque. Puis il souligne l’importance de l’intuition des conseillers auprès des petites entreprises. Cette intuition (ou ce « feeling ») dépend de la signification accordée par ces conseillers aux difficultés rencontrées par l’entrepreneur, et de l’attitude de ce dernier en tant que directeur et client. De plus, nous enrichissons le modèle relationnel de financement bancaire en soulevant, par exemple, la question du contrat psychologique entre le conseiller auprès des petites entreprises et l’entrepreneur.