Au tournant des IIIe et IIe siècles av. J.-C. : une tombe singulière à Ensérune (Hérault) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Documents d'archéologie méridionale Année : 2014

Au tournant des IIIe et IIe siècles av. J.-C. : une tombe singulière à Ensérune (Hérault)

Résumé

Discovered by chance at the western end of the oppidum, this secondary cremation deposit, dated between the third and second century BC, is the most recent funeral testimony disclosed on the site of Ensérune. It thus offers a new milestone for the knowledge of the evolution of funerary practices during the second Iron Age. The tomb in a pit is covered by a hillock of stones. It contains a bronze situla used as ossuary vase, a sword, two iron knives and an umbo, associated with a set of ceramic vessels including a black-glazed vessel service from Rosas as well as a large deposit of fauna. The documentation review shows that the tomb 1001 is in line with funerary practices in use since the fifth century BC in the necropolis of Ensérune. It does however show many differences, including the particular location of the burial (outside the known limitations of the oppidum), the choice of the ossuary vase, the dispersion of a part of the burnt remnants, the layout of a part of the furniture on a wooden tray, the original deposit method of faunal remains, the composition of furniture and the breakage of the vases. Some of these features can be compared to those discovered in some graves in Nîmes from the second and first century BC.
Découvert de façon fortuite à l’extrémité occidentale de l’oppidum, ce dépôt secondaire de crémation, daté du tournant des IIIe s. et IIe s. av. J.-C., constitue le témoignage funéraire le plus récent mis au jour sur le site d’Ensérune. Il offre ainsi un nouveau jalon pour la connaissance de l’évolution des pratiques funéraires au cours du second âge du Fer. Il s’agit d’une tombe en fosse avec couverture surmontée d'un tertre de pierres, comportant une situle en bronze utilisée comme vase ossuaire, une épée, un umbo et deux couteaux, en fer, associés à un ensemble de récipients en céramique dont un service de vases à vernis noir de Rosas et à un important dépôt de faune. L'analyse de la documentation montre que la tombe 1001 s'inscrit dans la continuité des pratiques funéraires en usage depuis le Ve s. av. J.-C. dans la nécropole d'Ensérune. Elle fait apparaître toutefois de nombreuses différences, notamment la localisation particulière de la sépulture (à l'extérieur et à distance des limites connues de l'oppidum), le choix du vase ossuaire, la dispersion d'une partie des restes brûlés, la disposition d'une partie du mobilier sur un plateau en bois, le mode de dépôt original des restes de faune, la composition du mobilier et le bris de vases. Certaines de ces caractéristiques trouvent des comparaisons dans les sépultures nîmoises des IIe et Ier s.
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Gardeisen 2014, Bel et al-dam-2592.pdf (115.11 Ko) Télécharger le fichier
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Dates et versions

hal-03233150 , version 1 (23-05-2021)

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Citer

Valérie Bel, Nathalie Chardenon, Armelle Gardeisen, Georges Marchand, Martine Schwaller. Au tournant des IIIe et IIe siècles av. J.-C. : une tombe singulière à Ensérune (Hérault). Documents d'archéologie méridionale, 2014, Varia, 37, ⟨10.4000/dam.2592⟩. ⟨hal-03233150⟩
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