La restauration traditionnelle japonaise - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2016

The traditional Japanese restoration

La restauration traditionnelle japonaise

Résumé

The traditional Japanese architecture is mainly made of wood – at least the structure – and the climate in Japan is generally very humid so it is necessary to carry out regular restorations. This makes it possible to avoid the rotting of the materials and to maintain the good preservation of the buildings. There are two types of restoration: partial restoration, which includes changing damaged tiles, plasters, etc.; and total restoration. The latter one requires the complete dismantling of the structure, the restoration of the deteriorated elements, the replacement of those which cannot be restored and finally a complete reassembly of the building. However, the carpenters' techniques and the architecture of the initial construction are more important than the building itself. It is therefore not uncommon to completely modify the appearance of a building during its restoration if historical studies have been able to update enough elements (plans, drawings ...) allowing to know the original building. This way of restoring is totally contrary to Western thinking and can sometimes lead to misunderstandings. There are, however, many nuances within the "Japanese-style" restoration. In this presentation, we will attempt to expose these methods by means of more or less known examples such as the Ise shrine (Mie Prefecture, Japan), the Hōryū-ji temple (Ikaruga, Nara Prefecture, Japan), or closer to us, the Japanese pavilions of the Albert KAHN gardens in Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, France).
L’architecture japonaise traditionnelle étant principalement en bois – du moins la structure –, et le climat au Japon étant globalement très humide, il est nécessaire d’effectuer des restaurations régulières. Celles-ci permettent d’éviter le pourrissement des matériaux et d’entretenir la bonne conservation des bâtiments. Il existe deux types de restauration : la restauration partielle qui comprend notamment le changement des tuiles abîmées, des plâtres, etc. ; et la restauration totale. Cette dernière nécessite le démontage intégral de la structure, la restauration des éléments détériorés, le remplacement de ceux qui ne peuvent être restaurés et enfin un remontage complet du bâtiment. Cependant, plus que le bâtiment en lui-même, ce sont les techniques des charpentiers et l’architecture de sa construction initiale qui sont les plus importantes. Il n’est donc pas rare de modifier entièrement l’aspect d’un bâtiment lors de sa restauration si des études historiques ont pu mettre au jour suffisamment d’éléments (plans, dessins…) permettant de connaitre son état d’origine. Ce mode de restauration est totalement contraire à la pensée occidentale et peut parfois entrainer des incompréhensions. Il existe toutefois de nombreuses nuances au sein même du mode de restauration « à la japonaise ». Nous allons tenter, dans notre présentation, d’exposer ces méthodes à travers différents exemples plus ou moins connus comme ceux du sanctuaire d’Ise (Préfecture de Mie, Japon), du temple Hōryū-ji (Ikaruga, Préfecture de Nara, Japon) ou encore, plus proches de nous, des pavillons japonais des jardins Albert KAHN à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, France).
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-03228794 , version 1 (18-05-2021)

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Paternité - Pas d'utilisation commerciale

Identifiants

  • HAL Id : hal-03228794 , version 1

Citer

Muriel Bordessoulles, Lavier Catherine. La restauration traditionnelle japonaise. 2016. ⟨hal-03228794⟩
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