Incidence du palier morphologique sur le champ perceptif énonciatif : le cas de morphèmes formant des noms de figures géométriques
Résumé
Le concept de champ perceptif énonciatif s’inscrit dans un domaine de re-cherche qui croit en "[…] la fécondité de l’idée de perception sémiotique, c’est-à-dire d’une perception qui est d’emblée expressive et praxéologique, traversée par des lignes et des forces hétérogènes de constitution, différenciation et stabilisation dynamique, affectant une pluralité de registres et modalités aussi fictionnelles que pratiques, sociales, technologiques, etc., caractérisant toute rencontre et jeu sémiotique." (Bondì, 2017, p. 8).
Cette lecture « perceptiviste » de la praxis langagière implique une recomposition théorique de certains outils d’analyse linguistique. C’est dans ce cadre que je propose ici une redéfinition du morphème et de l’allomorphie.
Ayant déjà appliqué cette redéfinition aux cas de morphèmes qui fondent les termes carré, cercle et rond, je poursuis l’étude du paradigme des noms de figure géométrique avec le terme triangle, pour lequel je montrerai que la structure préfixe-radical tri-angle est recomposée par un « motif » plus générique associé à [ɑ̃ɡl], dont je postule la présence notamment dans étrangler, ongle, épingle, singulier, enclave, anguille, ankyloser, engluer, etc.
Domaines
Linguistique
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