Les statues de lions des églises romanes, des gardiens de pierre entre espace profane et espace sacré. L’exemple des sculptures léonines du comté de la Marche (XIe‑XIIIe siècle) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Frontière·s : revue d’archéologie, histoire et histoire de l’art Année : 2020

Les statues de lions des églises romanes, des gardiens de pierre entre espace profane et espace sacré. L’exemple des sculptures léonines du comté de la Marche (XIe‑XIIIe siècle)

Résumé

Statues of lions positioned at the gates are a common component of ancient and medieval shrines and may serve several functions. In the Massif Central territories, many lions with funerary purposes can be found, at first without any direct link with architectural structures. Since antiquity these apotropaic statues have nonetheless been part of a sculpted decor whose codes have been repeated during the Middle Ages. As Romanesque churches reused ancient sculptures, they also copied their design to reaffirm the buildings’ ancestral character. From the 11th to the 13th century, the Marche shire (Limousin) provided the largest number of carved lions in the whole of the Western Europe. Stone lions are placed at the entrance of churches and as such materially delimit the sacred area of the ecclesia from the secular space.
Composante commune aux sanctuaires antiques et médiévaux, les statues de lions situées aux portails peuvent avoir des fonctions diverses. Les territoires du Massif central fournissent un certain nombre d’exemples de lions à vocation funéraire qui n’ont d’abord pas de lien direct avec des structures architecturales. Ces statues apotropaïques font néanmoins dès l’Antiquité partie d’un décor sculpté dont les codes ont été repris au Moyen Âge. Les églises romanes remploient ainsi les anciennes sculptures antiques, mais copient également ces modèles, précieux rappel au passé d’un édifice qui souhaite s’inscrire dans le temps long. La région du comté de la Marche (Creuse et ses marges) fournit entre le XIe et le XIIIe siècle une des plus grandes densités de lions monumentaux en Europe occidentale. Fermement fixés, les lions de pierre sont à l’entrée des églises et délimitent matériellement l’espace sacré de l’ecclesia de celui du monde profane.
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Dates et versions

hal-03065674 , version 1 (14-12-2020)

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Citer

Sylvain Chardonnet. Les statues de lions des églises romanes, des gardiens de pierre entre espace profane et espace sacré. L’exemple des sculptures léonines du comté de la Marche (XIe‑XIIIe siècle). Frontière·s : revue d’archéologie, histoire et histoire de l’art, 2020, ⟨10.35562/frontieres.450⟩. ⟨hal-03065674⟩
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