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Chapitre D'ouvrage Année : 2010

A Clockwork Orange

Résumé

What is here at study is the links between poetic language and musical language in A Clockwork Orange. Music is a recurrent topic in the novel (especially Beethoven’s symphonies), the music-lover protagonist, Alex, often buying and playing musical pieces at home. But music is not an extra-linguistic element: it is actually at the heart of the writing. I shall show that the narrative and grammatical structures mirror the form and variations of a symphony. In the image of Beethoven’s Fifth Symphony to which Alex often refers and its powerful four-note opening motive, A Clockwork Orange is punctuated by a regularly recurring sentence: “What’s going to be then eh?”. If poetic language uses the line of writing, it yet seems to follow the oscillations the musical staff can offer. From slang to Elizabethan formulas, language goes through the whole scale of linguistic possibilities. Short sentences with a light childish rhythm alternate with heavy sentences lengthened by coordinated ING verbs, reflecting the slow (adagio or andante) or fast (allegro) movements that compose all symphonies. The nominal phrases seem to be made of echoing notes, forming musical chiasmus. In short, the novel is a real linguistic symphony.
L’enjeu de cet article est de mettre en lumière les liens qui se tissent entre langage poétique et langage musical dans A Clockwork Orange. La musique est un thème récurrent dans le roman (en particulier les symphonies de Beethoven), le protagoniste Alex étant décrit comme féru de musique classique. Mais la musique n’est pas qu’un élément extra-linguistique: elle est en fait au coeur de l’écriture. Cet article vise à montrer que les structures narratives et grammaticales reflètent la forme de la symphonie et de ses variations. A l’instar de la 5e symphonie de Beethoven à laquelle Alex se réfère souvent et de la puissance de ses quatre notes d’ouverture, A Clockwork Orange est ponctué par une phrase elle-même récurrente: “What’s going to be then eh?”. Si le langage poétique utilise la ligne de l’écriture, il semble cependant suivre les oscillations que la portée musicale lui offre. De l’argot au phrasé elizabéthain, le langage parcourt toute la gamme des possibilités linguistiques. Les phrases brèves au rythme léger et enfantin alternent avec les phrases alourdies de verbes en –ING coordonnés, reflétant les mouvements lents (adagio ou andante) et rapides (allegro) à l’origine de toute symphonie. Les phrases nominales semblent produire des échos de notes formant des chiasmes musicaux. En bref, le roman est selon nous une véritable symphonie linguistique.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03058090 , version 1 (11-12-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03058090 , version 1

Citer

Sandrine Sorlin. A Clockwork Orange: a linguistic symphony. Marc Jeannin. Anthony Burgess : music in literature and literature in music, Cambridge Scholars Publishing, pp.45-56, 2010. ⟨hal-03058090⟩

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