Border Policies. From Denizens to Legal Ghosts - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2015

Border Policies. From Denizens to Legal Ghosts

Résumé

This chapter investigates how, in response to trends in transnational migration, borders are governed through practices such as the confinement and deportation of foreign migrants and asylum seekers. In particular, the increasing prominence of camps or other restricted areas in which migrants or illegal aliens are held for varying lengths of time highlight a new distribution of power defined by access to mobility. An empirical investigation into these spaces shows how democratic governments manage non-citizen populations and examines the ways in which the types of restriction and surveillance brought to bear on these people reconfigure physical, moral, and political boundaries. Several issues shape policy on border detention: confinement, albeit in a humanitarian form; the administrative application of different standards of rights for various alien populations; the conflation of humanitarian care and control for populations identified as vulnerable; the redrawing of frontiers through networks and zones; and, lastly, the experience of mobility produced by the differential management of movement within the modern archipelagos of surveillance. Border policies frame a network within the territory, which maintains the individuals in spaces of administrative suspension (such as the ambiguous figure of the clandestine-asylum seeker) and in interdependent spaces of confinement (such as the network of border detention, administrative detention for sans-papiers and prisons). The paper sheds a light on how this device emerges, by which national borders are reactivated within the social sphere.
Ce chapitre se penche sur le phénomène des migrations transnationales et sur le gouvernement des frontières qui y répond, à travers des pratiques d’enfermement et d’expulsion des étrangers en Europe. La construction des camps d’étrangers, dont relève ce champ d’investigation, témoigne de nouvelles distributions du pouvoir qui passent par l’accès à la mobilité. Une enquête empirique dans ces espaces nous invite à comprendre les pratiques par lesquelles les gouvernements démocratiques administrent des populations non-citoyennes, et la façon dont ces modalités de prise en charge et de surveillance opèrent une reconfiguration des frontières physiques, morales et politiques. Le confinement des étrangers entrecroise plusieurs dimensions : la construction d’un enfermement humanitaire, et les usages institutionnels et militants de différents régimes de droits qui y sont en jeu; les pratiques de prise en charge de populations identitées comme vulnérables; les reconfigurations de la frontière à travers de nouvelles formes réticulaires et zonales; et enfin, l’expérience de circulation que dessinent les archipels de surveillance, et les pratiques de gestion différentielle des mobilités dont participent les zones d’attente. Ces politiques de contrôle migratoire créent un réseau frontalier à l’intérieur du territoire, qui saisit les individus dans des espaces de suspension administrative (celle du« demandeur d’asile-sans papier » mis sous procédure d’asile prioritaire) et des espaces, inter-dépendants, d’enfermement (le centre de rétention administrative, la zone d’attente, la prison de droit commun). Comment se met en place ce dispositif qui réactive les frontières nationales à l’intérieur de l’espace social ?
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Origine : Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

hal-03033350 , version 1 (17-12-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03033350 , version 1

Citer

Chowra Makaremi. Border Policies. From Denizens to Legal Ghosts. Spaces of difference. Mediating difference in transcultural spaces, WAXMAN, 2015. ⟨hal-03033350⟩
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