Influence d’un bioadjuvant sur l’adhésion du ciment sur parois coffrantes et évaluation de l’effet de la rugosité des parois coffrantes
Résumé
L’objectif de ce travail est de comprendre comment l’adhésion entre le ciment et le coffrage est influencée par la morphologie de la surface du coffrage et l’ajout d’un bioadjuvant. L’ancrage mécanique de la pâte cimentaire est en effet lié à la rugosité de surface du coffrage. Une procédure de caractérisation morphologique des surfaces en contact, coffrage et ciment, est développée par microscopie interférométrique. Elle permet de retenir une échelle d’observation pour laquelle les valeurs des paramètres d’états de surface Sa, Sq, Sdr, Vvc et Vvv, sont représentatifs de la morphologie de surface. Trois états de surface de coffrage différents sont obtenus par polissage et sont caractérisés à l’échelle d’observation. Les paramètres de surfaces sont corrélés avec les performances au décoffrage pour ces trois états de surface. L’action d’un bioadjuvant sur les phénomènes d’adhésion tant au niveau des efforts de décoffrage que de la qualité de parement est évaluée pour trois taux d’incorporation de bioadjuvant. Les résultats mettent en évidence qu’un degré de polissage spécifique combiné à l’utilisation d’un taux de bioadjuvant minimum dans la pâte cimentaire permettent d’atteindre des performances au décoffrage équivalentes à celles obtenues avec un agent décoffrant classique.
Origine : Publication financée par une institution