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Article Dans Une Revue Figures de la psychanalyse Année : 2019

Répondre à la (question de la) structure, en contexte de maladie génétique

Olivier Putois
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1043619

Résumé

La spécificité de l’entente freudienne de la structure tient à son inclusion indissoluble de l’Autre, qui la constitue en son adresse subjectivante en contribuant à lui donner forme de demande. Dans un contexte médical avéré comme celui du syndrome de DiGeorge (microdélétion 22q11.2), maladie génétique comprenant un fort versant neurodéveloppemental, l’enjeu matriciel d’une praxis analytique tient d’abord à la préservation de cette adresse, à l’encontre d’une réduction de la structure à un endophénotype, réalité organique autonome introduite pour expliquer ce que l’épidémiologie psychiatrique présente comme risque statistique de psychose associé au syndrome. En pointant les risques d’effets iatrogènes autoréalisants de ce signifiant de risque psychotique jusque dans la demande parentale de prise en charge analytique, on propose des pistes pour soutenir la subjectivation de l’enfant par le désir de l’analyste en désaliénant en parallèle la famille de ce signifiant, jusque dans le travail sur les traitements.

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Citer

Olivier Putois. Répondre à la (question de la) structure, en contexte de maladie génétique. Figures de la psychanalyse, 2019, n° 38 (2), pp.191-198. ⟨10.3917/fp.038.0191⟩. ⟨hal-03005206⟩

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