Utilisez les principes de la gamification pour motiver : l’octalysis pour donner un nouveau souffle aux activités pédagogiques
Résumé
« Étudiants pas motivés », « y a que les notes qui les intéressent, et encore ! ». On entend souvent ces remarques à propos des étudiants à l’université. Mais qu’en est-il vraiment ? L’étudiant ne travaille-t-il vraiment que pour la note et le diplôme qui va avec ? Ou obéit-il à des motivations plus profondes ? Sur quels leviers de la motivation peuvent jouer les enseignants et l’université ?
La théorie motivationnelle de (Deci et Ryan 1985) intègre de multiples formes motivationnelles sur un continuum d’autodétermination, que (Viau et Louis 1997) ont utilisé pour analyser la dynamique motivationnelle de l’élève/étudiant. Lorsque cette motivation est poussée à son maximum lors de la réalisation d’une activité, les individus peuvent expérimenter un plaisir, une concentration énergétique et une implication maximale. Ce que Mihaly Csikszentmihalyi a nommé Flux (Flow) dans sa théorie du Flow (Csikszentmihalyi 1990). En contexte éducatif, le flow est « ressenti quand l’ensemble des actions à réaliser pour comprendre, notamment celles qui réclament une attention particulièrement soutenue, semblent « couler de source », avec une fluidité telle qu’à aucun moment l’apprentissage ou la compréhension ne seront interrompus par une quelconque inquiétude concernant ce qu’il faut faire pour y parvenir ou ce que les autres pourraient en penser » (Heutte 2017).
En utilisant cette grille de lecture qu’est l’octalysis, nous proposons dans notre atelier, des activités permettant aux participants d’identifier les axes directeurs de motivation utilisés dans des activités pédagogiques courantes telles que le cours magistral, la classe inversée de niveau 1 et une activité de mise en projet peu guidé. Ensuite, les participants proposeront des améliorations afin d’utiliser les axes de motivation au maximum.
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