L’atelier slam comme exemple de relation d’interdépendance et de complémentarité entre l’écriture et l’oralité - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Pratiques : linguistique, littérature, didactique Année : 2020

L’atelier slam comme exemple de relation d’interdépendance et de complémentarité entre l’écriture et l’oralité

Résumé

Current research on oral language in the school context shows that it is most often regarded as being in the service of reading and writing. This is also what the term “writing workshops”, which refers to slam workshops, would also tend to suggest, relegating the oral skills to the secondary level. However, slam poetry is precisely an activity that allow us to think about the relationship between writing and oral language in a different way. Indeed, slam poetry is intended to be claimed. Therefore, it is written to be said and heard. Consequently, the writing must be entirely directed towards its oral delivery and its rhythmic setting. However, if the writing work is totally dependent on the oral message to be produced, the reciprocal is also true. As writing work is an essential step towards the oral performance, it is designed and calculated in such a way as to allow the voice and body to bring it to life. Taking examples from slam workshops conducted in a school context in recent years, this article aims at demonstrating that writing and orality are linked by a relationship of interdependence and complementarity and not a relationship of competition or opposition.
Les recherches actuelles sur l’oralité en contexte scolaire montrent que celle-ci est le plus souvent envisagée comme étant au service de la lecture et de l’écriture. C’est aussi ce qu’aurait tendance à laisser croire l’appellation « ateliers d’écriture » désignant les ateliers slam, reléguant les compétences orales accompagnant cette activité au rang de secondaires. Or, le slam est justement l’un des lieux qui permettent de penser la relation écriture-oralité de manière différente. En effet, un slam est destiné à être clamé. Il est donc écrit pour être dit et entendu. Par conséquent, l’écriture doit être toute entière dirigée vers la mise en voix et la mise en rythme. Pour autant, si le travail d’écriture est totalement dépendant du message oral à produire, la réciproque est aussi vraie. Parce que le travail d’écriture est une étape indispensable vers la performance orale, cette dernière s’appuie sur un texte écrit pensé et calculé de manière à permettre à la voix et au corps de lui donner vie. Prenant exemple sur des ateliers slam menés en contexte scolaire depuis quelques années, dans cet article, nous proposons de démontrer qu’écriture et oralité sont unies, non pas par une relation de compétition ou d’opposition mais, au contraire, par une relation d’interdépendance et de complémentarité.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02884005 , version 1 (29-06-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02884005 , version 1

Citer

Catherine Gendron. L’atelier slam comme exemple de relation d’interdépendance et de complémentarité entre l’écriture et l’oralité. Pratiques : linguistique, littérature, didactique, 2020, oralité, littératie, 183-184. ⟨hal-02884005⟩
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