, Contrairement à Corominas, Wartburg (cf. FEW) ne pense pas à mentionner que esp. (et port.) gres sont le résultat d'un, Nouvelle 1 re att. (1855 au lieu de 1925)

*. Hukila-i-1, mfr. oille « charbon de terre » (1510), houle Huls 1596, nfr. houille (seit Cotgr 1611), hoïe (Boiste 1803-Lar 1873, vol.3

?. Tlf-s.v-;-g and . Coquille, note 3), d'où le wallon mod. hoye, la houille ayant été découverte en Hesbaye vers 1195 (cf. ibid., p. 160, note 1 et la forme latinisée hullae en 1198 ds DU CANGE). Il représente prob. l'a. b. frq. *hukila « tas, monceau, motte », dimin. de *hukk-(cf. le m. néerl. hokke « tas », l'all. Hocke « moyette »), lequel est attesté dans les dial, houille : a) 1510 oille (doc. ds GDF. Compl.); b) 1590 ouille, pp.258-259

, Lemme espagnol : hulla n. f

, 425 s.v. hulla : « HULLA, 'carbón de piedra', del fr. houille íd., de origen valón, que parece procedente de un fráncico *HUKILA 'terrón', emparentado con el neerl. heukel 'montón de heno'. 1. a doc, p.1843

?. Ntlle, Sobrino (« Hulla, f., carbón de piedra, Houille, terre grasse, dure & noire, dont on se sert en divers païs pour, dp. 1705

?. Corde, Constantino Sáez de Montoya, Tratado teórico práctico de metalurgia (« la afinación del hierro por medio de la hulla, dp. 1856

, ? Autres sources : o DRAE 2001 s.v. hulla : « Del fr. houille ». o Moliner 2002 s.v. hulla : « Del fr, vol.137, 1967.

, Exceptionnellement, le FEW signale que le mot français est passé à l'espagnol, Nouvelle 1 re att. (1705 au lieu de 1787)

, Lemme français : mol(l)asse n. f

, 1718), mlt. molacie f. « grès calcaire, grossier, blanc, grisâtre ou rougeâtre, qui durcit à l'air et qui est utilisé pour la construction » (Genf 1410, Pierreh), nfr. mollasse (Wid 1669-1675 ; seit 1780, Saussure) [?]. Note 11 : Es handelt sich hier um ein subst., dessen ältere belege alle auf die Schweiz und Savoien hinweisen. Auch die wörterbücher, wie Pom, die das wort führen, stammen aus dieser gegend

, Corominas ne propose aucune 1 re att. pour le mot français (attesté sous sa forme actuelle près de 70 ans avant le mot espagnol), Nouvelle 1 re att. (1817 au lieu de 1843)

, Lemme français : stalactite n. f

, STALAKTÓS : Nfr. stalactite f. « concrétion formée à la voûte d'une cavité souterraine par des infiltrations contenant en dissolution des sels calcaires, etc. » (seit 1719, s. MémAcSc 1718, 140). -Ablt., gebildet im fr, vol.229

?. Tlf-s.v, De omni rerum fossilium genere, Tiguri, fol. 30 vo, ibid.: stillatitium lapidem [trad. de l'all. Tropfstein, propr. « pierre formée par l'eau tombant goutte à goutte, comme synon. de stillatitius lapis (1565 CONRAD GESNER, vol.78, p.207

, Lemme espagnol : estalactita n. f

, ? DCECH 2, 767a s.v. estalactita : « ESTALACTITA, derivado culto del gr. ?????? 'que gotea', adjetivo verbal de ?????????? 'gotear'. 1. a doc. : « estalactica

?. Ntlle, Terreros y Pando (« ESTALACTICA [sic], o estalactites, cuerpo irregular cristalino, que se enjendra por agregación de partículas, que van sobreviniendo poco a poco : tales son aquellas pirámides inversas, que se hallan en los subterráneos, formadas de las gotas de agua, y cuerpecillos que se trasminan, y caen, Fr. Stalactites, p.1787

?. Corde, De Madrid a Nápoles pasando por París, dans une comparaison, en parlant d'une chute d'eau (« no puede uno ver sin asombro y pasmo aquel agua colgada, aquella gran estalactita líquida, aquella corriente furiosa que se precipita bramando desde lo alto de una peña, p.102

, Moliner 2002 s.v. estalactita : « del gr. 'stalaktós' que gotea ». o García Yebra 1999 s.v. estalactita : « De estalactita y estalagmita dice el DRAE que son derivados cultos del gr. stalaktós 'que gotea', y stalagmós 'filtración'. Lo son, pero a través del fr. stalactite y stalagmite, ambas voces documentadas en 1752. La primera documentación de estas dos palabras en español se halla en el tomo II del Diccionario de Terreros, ? Autres sources : o DRAE 2001 s.v. estalactita : « Der. culto del gr. ?????????, que gotea

, 1825 (ce que le DCECH ne précisait pas, se contentant de supposer une coquille pour la forme estalactica ; il y a ensuite un 'trou' dans la lexicographie entre 1787 et 1825). García Yebra souligne avec raison la fort probable origine française du mot espagnol (à plus forte raison si l'on corrige '1752' en '1644' comme 1 re att. du mot français). -Corominas ainsi que le DRAE (suivi par Moliner) n'évoquent pas le rôle intermédiaire joué par le français, évoquant une dérivation savante, Nouvelle 1 re att. : la forme encore en usage jusqu'à maintenant (estalactita) n'est attestée de façon ininterrompue dans la lexicographie que dp

, STALAGMÓS : Nfr. salamite f. « concrétion formée sur le sol d'une cavité souterraine par infiltrations qui tombent de la voûte » (hap. 17. jh., Colbert), stalagmite (seit Trév 1752). -Die erste form beruht wahrscheinlich auf einem druckfehler, vol.229

?. Tlf-s.v, Adapt. du lat. des géologues stalagmites, mot créé par Georgius Fabricius, cité par CONRAD GESNER, De omni rerum fossilium genere, Tiguri, 1565, fol. 73 ro, ibid, p.324

, Lemme espagnol : estalagmita n. f

, ? DCECH 2, 767a s.v. estalactita, deriv. : « Estalagmita [estalacmites, mal definido, Terr.], derivado de ??????µ?? 'goteo, acto de gotear

?. Ntlle, Terreros y Pando s.v. estalactica [sic] (« A las que son opacas les dan el nombre de estalacmites. ») ; 1852, 1869, Acad. s.v. estalacmita, p.1787

?. Corde, Viajes de Fray Gerundio (« una piedra, ó sea una estalagmita formada por los jugos y las aguas petrificadas, dp. 1842, Modesto Lafuente, vol.II

, Moliner 2002 s.v. estalagmita : « del gr. 'stalagmós', goteo ». o García Yebra 1999 s.v. estalactita : « De estalactita y estalagmita dice el DRAE que son derivados cultos del gr. stalaktós 'que gotea', y stalagmós 'filtración'. Lo son, pero a través del fr. stalactite y stalagmite, ambas voces documentadas en 1752. La primera documentación de estas dos palabras en español se halla en el tomo II del Diccionario de Terreros, ? Autres sources : o DRAE 2001 s.v. estalagmita : « Der. culto del gr. ??????µ??, filtración

, García Yebra a raison de rappeler que Terreros (1 re att. du mot en esp.) a fort probablement tiré ce mot du français, langue dans laquelle il apparaît un siècle et demi plus tôt (déjà en 1644, et non en 1752 -il aurait pu consulter le TLF). Ni Corominas, ni le FEW

, TOFUS II 1 : Mfr. frm. tuf m. « couche pierreuse, caillouteuse ou argileuse, qui se trouve au-dessous de la couche végétale, vol.II, pp.1407-1878

, « tuf calcaire, pierre blanche employée pour la construction et qui durcit à l'air » (seit Est 1538) [?] ; nfr. tuf « substance pierreuse formée soit par des dépôts calcaires, soit par des cendres, RLiR, vol.26, issue.123

?. Tlf-s.v, tuf : 1. 1280 tufe « roche poreuse légère » (doc. ds Doc. en fr. des Arch. ang. de Naples, éd. A. de Boüard, p.13

.. P. Le-cacheux, Trad. de l'Arcadie de Sannazar, fo 132 vo ds GDF. Compl.: Tuf est ce list de terre ferme sus lequel les massons ont coustume d'asseoir le fondement des edifices), prob. originaire de la Campanie, vol.2, pp.1-2

, Lemme espagnol : tufo n. m

, ? DCECH 5, 514b s.v. toba : « El latino TOFUS fué reemplazado en la mayor parte de los romances por una forma dialectal TUFUS, documentada en glosas, de donde el it. tufo, fr. tuf

?. Ntlle, dp. 1884, Acad (« Tufo. (del lat. tofus.) m. Toba »)

?. Corde-:-dp, ;. , and L. Lopetegui, Historia de la Iglesia en la América española (« Esa exuberancia brindó a los mayas ventajas notables para su cultura: la tierra lávica, con sedimentos de obsidiana, les facilitó elementos para construcción y para elaboración de cuchillos y puntas de lanza; tufo y piedra esponjosa utilizables en la manufactura de la cerámica; marcasitas de hierro para sus espejos; la hematites para el tinte rojo con que teñían sus rostros, p.488, 1965.

, ? Autres sources : o DRAE 2001 s.v. tufo 3 : « Del lat. tofus ». o Moliner 2002 s.v. tufo 3 : « del lat

, Le FEW ne mentionne pas que le mot français a été adopté/adapté par l'espagnol. Il est vrai qu'il pourrait aussi s'agir d'un emprunt à l'italien, mais cette langue n'a guère prêté de mots à l, Le DRAE (suivi par Moliner) ne mentionne que l'étymon lointain

M. Alonso, Diccionario medieval español, issue.2, 1986.

, Dictionnaire étymologique de l'ancien français, Québec, Les Presses de l'Université Laval / Tübingen, Niemeyer, 1974-? CORDE : Corpus diacrónico de español

J. J. Corominas, . Pascual, and M. Diccionario-crítico-etimológico-castellano-e-hispánico, , 1980.

G. Doval, Diccionario de expresiones extranjeras, 1996.

A. Foucault, , 19923.

V. García-yebra, Diccionario de galicismos prosódicos y morfológicos, 1999.

F. Godefroy, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX e au XV e siècle, 1982.

A. Hoyo and . Del, Diccionario de palabras y frases extranjeras en el español moderno, 1988.

L. A. Kasten, . J. Fl, and . Cody, The Hispanic Seminary of Medieval Studies, 2001.

L. A. Kasten and . Nitti, Diccionario de la prosa castellana del Rey Alfonso X, The Hispanic Seminary of Medieval Studies, 2002.

U. Krohmer, Gallizismen in der spanischen Zeitungsprache, 1962.

M. Lei-:-v.-pfister and M. Moliner, Diccionario del español medieval, Diccionario de uso del español, 1987.

M. Pfister, . Lessico-etimologico-italiano, D. Wiesbaden, and . Verlag,

B. Pottier, « Galicismos », dans Enciclopedia de Lingüística Hispánica II, pp.126-151, 1967.

. Real-academia-española, Diccionario de la lengua española. Madrid : Espasa-Calpe, 2001.

-. , D. , and M. , , 1972.

. Madrid, , pp.álaba-antígrafo, 1992.

. Madrid, , 1993.

. Madrid, , 1996.

. Madrid, , 1996.

-. , N. Tesoro-lexicográfico-de-la, and L. Española, las obras lexicográficas más importantes de la lengua española, desde el Vocabulario de Nebrija a la vigésima primera edición del Diccionario de la Real Academia Española, Madrid : Espasa (édition en deux DVD-ROM), 2001.

W. Schweickard and D. Italicum, Dizionario storico dei derivati da nomi geografici e da nomi di persona, vol.1, 1997.

A. Thibault and . Gleßgen, « El tratamiento lexicográfico de los galicismos del español, vol.67, pp.5-53, 2003.

, Dictionnaire de la langue du XIX e et du XX e siècle, vol.16, pp.1971-1994

W. Wartburg and . Von, Französisches Etymologisches Wörterbuch : eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes, pp.1946-1952, 1922.

Z. Basel, , pp.1955-2004

A. E. Tobler, A. Lommatzsch, and . Wörterbuch, Adolf Toblers nachgelassene Materialien bearbeitet und hrsg. von Erhard Lommatzsch, Preußische Akademie der Wissenschaften

A. Mainz and . Der-wissenschaften-und-literatur, , vol.III

N. Zingarelli and . Lo-zingarelli, Vocabolario della lingua italiana di Nicola Zingarelli, Bologne : Zanichelli editore, 1999.