Bienséance et malséance (Décence et indécence) au théâtre
Résumé
Par "décence", on a coutume d'entendre le respect de tout ce qui a trait aux bonnes moeurs, à la dignité, à l'honnêteté, à la modestie, à la politesse, à la pudeur, à la vertu, aux convenances et, au théâtre en particulier, à la bienséance et aux conventions littéraires, artistiques et morales d'une époque ou d'un public précis. Par contraste, on tiendra pour "indécent" ce qui, précisément, contrevient à cette norme morale et la contredit pour tirer le propos vers la sphère de l'érotique, du graveleux, du grossier, de l'impudique, de l'impur, du licencieux, du luxurieux, de l'obscène, de l'ordurier, du pornographique, du sale, du vicieux, bref du scandale et du choc (délibérés ou latents).
Le présent numéro donne une idée des multiples réalisations, dans le domaine du théâtre, des potentialités sémantiques offertes par le couple d'opposition bienséance / malséance, décence / indécence.