. «-mugakurikirana-impamvu-cyahisemo-kwihisha,-n'impamvu-cyashatse-kuba and . Ikirumirahabiri, Kangura iratungira agatoki ibiro bishinzwe iperereza, vol.18, p.9, 1990.

, Ese guhindura ubwoko ku irangamuntu si ikosa ? » [N'est-ce pas une faute que de changer d'ethnie sur la carte d'identité ?, Kangura, n°, vol.12, p.13, 1991.

«. Hari, Ibyo bishobora kuzabangamira umutekano mu minsi iri imbere

/. Hari, Urugero : Muzabaze muri Komini yose ibya Rudasingwa Jean Baptiste wibye igare ry'umunyeshuri ku itariki ya 15/12/1990 » (« Kangura izanyarukire muri Ngenda » [Que Kangura aille voir ce qu'il se passe à Ngenda, vol.14, 1991.

. Si-icyaha, Ese guhindura ubwoko ku irangamuntu si ikosa ? » [N'est-ce pas une faute que de changer d'ethnie sur la carte d'identité ?, Kangura, n°, vol.12, p.13, 1991.

«. Icyaha,

, Le terme « querelles » (mahane) utilisé ici est un euphémisme pour le moins impropre pour désigner ce qui fut en réalité une chasse aux Tutsi, Référence aux troubles du printemps 1973 qui touchèrent les administrations publiques, les écoles secondaires et établissements d'enseignement supérieur et certaines entreprises privées, avec pour objectif de faire déguerpir les élèves ou employés tutsi (Chrétien et Kabanda, 2013.

, « Nka musaza w'umugore wa [x] witwa Musominari wigeze kwiga mu ishuri ry'ubuvuzi i Kigali (EAM) akirukanwa mu mahane yo muri

, Ese guhindura ubwoko ku irangamuntu si ikosa ? » [N'est-ce pas une faute que de changer d'ethnie sur la carte d'identité ?], Kangura, n° 12, mars 1991, Rugarama est un secteur, pp.32-33, 2001.

, Cela veut dire que les premières autorités issues du Parmehutu n'ont pas respecté la vérité car ils ont permis aux Tutsi de changer d'ethnie alors que la vérité commande à chacun d'accepter son ethnie même si celle-ci n'est pas au pouvoir. Ces autorités ont avalisé ce mensonge soit parce que les Tutsi leur avaient donné des vaches ou une fille en mariage

. Sous-la-deuxième-république and . Loi, Mais n'est-ce pas violer la loi que de changer d'ethnie ? Mais combien ont été poursuivis et punis pour ce fait ? Est-ce qu'un État qui ne punit pas des gens qui osent affirmer que le noir est blanc est lui-même dans la vérité

, miryango mpuzamahanga no muri za ambassade bakagera kuri 90 % kandi mu myanya ikomeye, nyamara ubwo ku baturage bose ubwo bwoko butarenze 10 %. Hanyuma se gutwikira uko kuri, bakagupfukirana babishaka nibyo koko bizazana ubumwe n'amahoro bikabishimangira ? / Umutungo w'igihugu, ubucuruzi n'inganda byose byagiye mu maboko y'abatutsi akenshi bakoresha udukingirizo tw'abategetsi n'abasirikare bakomeye. Nibo bagurizwa akayabo k'inoti, bakabikirwa imishanga iryoshye, bagasonerwa imisoro, bagahabwa impushya zo gutumiza ibintu mu mahanga no kubyoherezayo nta ngorane kuko banahambirirwa amadovize iryaguye n'ibindi n'ibindi » (Bonaparte Ndekezi, « Uwabaza generali impamvu asumbakaza abatutsi, « Mu bakozi ba Leta 50 % bigizwe n'abatutsi, mu masosiyete n'ibigo byigenga barenga 70 % naho mu, vol.24, p.3, 1991.

«. Ntawakwibagirwa, abahutu mw'isaranganya ry'amoko muri za ministeri, abadepite, ubucamanza, ambassade, mu bakozi bakuru b'igihugu n'ahandi? Ubwoko kandi ninako abatutsikazi baboneyeho bishyingira ku bahutu ariko bakirinda kubyarana nabo ku buryo abo bana ari nabo bakaze cyane muri iyi ntambara barwanirira abatutsi kugaruka ku butegetsi. Ukwo gucengera kwabo hose kandi nikwo kwatumye igihugu kitagira ibanga ku buryo bagiteye ntacyo bikopa na busa » (Boniface Rucagu, « Depite Rucagu Yaratwandikiye. Tugerageza kumenya ubugome n'amayeri y'abatutsi, vol.46, pp.159-160, 1993.

D. Le and . Mrnd,

, Mwami supposé d'après la généalogie dynastique

. «-aho-repubulika-ya-kabiri-;-?]-abatutsi-baratoneshejwe-cyane-ku-buryo-bugaragara, Iyo batagira ubwenge bucye ngo bagaragaze ubugome bwabo bananiza Habyarimana wabashyize igorora bakamuhekura bamwicira abana (dore ko abanyarwanda bose yari ababereye umubyeyi, yarababumbiye muri Muvoma). [?] / None ko bari biganje mu burezi, ubucamanza ari ubwabo, mu butegetsi bwite bwa Leta, mu bucuruzi, wagera mu buvuzi ugasanga aribo gusa ; mu masosiyete no mu miryango duhuriyeho n'amahanga ikorera mu Rwanda ho ntiwahakora utari mwene Ndahiro ! Ibi byose biragaragaza ko abatutsi bakidutegeka, ibyo bikaba byaraboroheye muri iyi myaka 16 twari tumaze twibumbiye muri MRND » (Moustapha Baranyeretse, « Abatutsi baracyadutegeka n'ubwo nta Karinga bagifite, vol.26, p.17, 1991.

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, Ese guhindura ubwoko ku irangamuntu si ikosa ? » [N'est-ce pas une faute que de changer d'ethnie sur la carte d'identité ?], Kangura, n° 12, mars, vol.32, p.13, 1991.

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. Le-rwanda, Chambre de première instance I, Affaire n° ICTR-98-41-T : le procureur c. Théoneste Bagosora, Gratien Kabiligi, Aloys Ntabakuze & Anatole Nsengiyumva, audience du mardi 3 février 2004, transcription caviardée, p.42

, Sur la confection et l'utilisation de listes avant et pendant le génocide, voir par exemple : Tribunal pénal international pour le Rwanda, Chambre de première instance I, Affaire n° ICTR-98-41-T : le procureur c. Théoneste Bagosora, Gratien Kabiligi, Aloys Ntabakuze & Anatole Nsengiyumva, jugement portant condamnation, pp.122-157, 2008.

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, Radio Rwanda, 15 avril 1994 (Archives du TPIR, procès n° 98-42T, pièce à conviction n° P239, p.28

. Verwimp, Nous devons comprendre que tous ceux-là sont des pièges du FPR qui nous poussent à tuer ceux qu, 2004.

, Ce qu'ils visent en fait c'est que tu ne les quittes pas, que tu restes captif dans leur région

, Si tu la déchires tu n'auras pas les moyens d'atteindre le côté que nous occupons

, Même si tu nous rejoins, nous la trouvons comme ça et nous te tuons -et cela se passe pour des Hutu de Ruhengeri et de Byumba, dans ces régions occupées par les Inkotanyi

. Mi-mai, FPR, les « inyenzi » sélectionnent pour les exécuter non seulement les intellectuels et les membres des interahamwe, mais également tout Hutu, se basant pour se faire sur? les cartes d'identité 153 . Depuis 1994, la rhétorique révisionniste s'appuie sur cette idée selon laquelle les massacres de Tutsi auraient été redoublés par des massacres tout aussi systématiques des Hutu par le FPR 154 . Or, ce discours vicié sur un prétendu double génocide est dans la droite ligne de ce qu'on lisait et entendait dans les médias extrémistes dès avant le génocide des Tutsi, la thèse des exterminations en miroir faisant feu de tout bois pour expliquer, en somme, que les assassinats de Tutsi seraient au pire une réaction à des massacres plus horribles et plus systématiques de Hutu. En vertu d'un discours fondé tout entier sur l'inversion

, Sur les barrières, la confiance dans les cartes d'identité est donc toute relative. Début mai, Tharcisse Renzaho explique que dans certaines communes de la périphérie de Kigali, on a inscrit sur les cartes, légales et non falsifiées cette fois, la mention « RP » pour « registre de la population » ; croyant y lire un signe d'appartenance au FPR -en anglais RPF -certains membres des barrières auraient suspecté leurs détenteurs « d'être des inyenzi », conduisant parfois à leur assassinat. Le préfet invite plutôt à s'assurer auprès des autorités administratives avant de « s'empresser d'en finir avec les gens arrêtés, vol.156, p.157

. Insuffisante, doit donc être redoublée par d'autres outils de véridiction. Le 16 mai 1994, lors du conseil préfectoral de sécurité de Butare, le colonel Muvunyi, commandant de l'école des sous-officiers et chargé des opérations de sécurité dans les préfectures de Butare et Gikongoro

, Dans son agenda, la ministre de la Famille et de la Promotion féminine Pauline Nyiramasuhuko note encore, à propos du conseil des ministres du 17 mai 1994 : « Lors du contrôle, vérifier la carte d'identité + chercher un signe de distinction éventuel du FPR » 159 . « Même à vue d'oeil, vous reconnaîtrez généralement les inyenzi parce qu'ils ont une apparence, un regard et une démarche qui leur sont particuliers, demander à l'intéressé d'où il vient pour tester s'il connaît le Rwanda » 158

R. Rwanda, , vol.12

, RTLM, 17 mai 1994 (Archives du TPIR, procès n° 99-52T, pièce à conviction n° P103/9

. Dumas, , 2009.

R. Rwanda, , vol.20

, Radio Rwanda, 6 mai 1994 (Archives du TPIR, procès n° 98-44T, pièce à conviction n° DNZ87, p.4

L. Grajales and . Cour-grandmaison, , 2019.

P. De and . Nyiramasuhuko, Agenda, 1994.

P. De and . Nyiramasuhuko, Agenda, 1994.

, les ondes de la RTLM le 25 juin 160 . Il faut, en somme, faire preuve de « vigilance » et de « clairvoyance » pour démasquer les « astuces, p.161

. Le-1-er-juin and . De-cyahafi, on peut reconnaître les Inkotanyi -un terme dont on sait que, s'il sert originellement à désigner les soldats du FPR, en est vite venu à qualifier les Tutsi dans leur ensemble -à leur amaigrissement, mais également en interrogeant les compagnons de route de celles et ceux qui se déplaceraient sans papiers : En fait, il s'agit bien sûr d'un secret qu'il ne faut pas divulguer sur les antennes de la radio, mais l'on peut observer et reconnaître les Inkotanyi. Les Inkotanyi sont amaigris par la faim. Lorsque les réfugiés arrivent et qu'il y a parmi eux une personne qui ne porte pas de pièces d'identité

, En somme, l'interconnaissance sociale est un excellent outil de véridiction, plus fiable à bien des égards que les papiers de l'État documentaire car reposant sur les relations directes entre les acteurs sociaux. C'est ce que déclare également Tharcisse Renzaho le 18 juin, toujours sur Radio Rwanda : Est-il nécessaire de rayer, Twa ou Tutsi ? Cela ne servirait à rien car nous pouvons nous référer aux registres de la population

, Mais il faut savoir que, nous les Rwandais, de par nos relations de voisinage, nous nous connaissons tellement bien qu'il est facile de reconnaître le groupe ethnique de telle ou telle personne, Le problème pourrait peut-être se poser dans les communes situées dans les régions sous contrôle du FPR car les documents y ont été déchirés et tout a été endommagé

, Ainsi cet appel glaçant d'un journaliste phare de la RTLM, Habimana Kantano, le 4 juin 1994 : Il faut alors trouver ces cent mille jeunes dans les plus brefs délais, qui doivent se mobiliser en même temps pour exterminer tous les Inkotanyi, surtout que ce qui nous aidera à les exterminer est qu'ils sont d'une même race. L'on peut identifier alors quelqu'un par sa taille et sa eh? son visage, Se référant à l'imaginaire racialiste, il semble bien que les tueurs identifient également les cibles en puisant aux stéréotypes physiques habituellement attribués aux Tutsi : le nez fin, la taille svelte, le teint clair

D. Théoriquement and . Tutsi, Ces cas, s'ils attestent le manque de confiance envers les outils d'identification tels que les papiers, soulèvent des craintes chez certaines autorités, qui voient d'un mauvais oeil que l'on puisse tuer « par erreur », des frères Hutu aux barrières. À nouveau, les outils de l'État documentaire risquent de se retourner contre le « peuple majoritaire » lui-même. Aussi faut-il faire appel, une fois encore, aux autorités administratives pour procéder à des vérifications, pour éviter que les barrières ne soient un lieu d'anomie et que les tueries ne se déroulent de manière anarchique et au hasard : Il y a aussi sur les routes cette autre idée qui veut que toute personne qui a une belle apparence soit tutsi, mais les gens doivent se débarrasser de ces idées, bien que détenant des cartes d'identité hutu, sont tués ou du moins menacés aux barrières car ayant des caractéristiques physiques proches de celles

M. Gahigi, Toute personne qui a un petit nez, qui est mince, ou qui a un teint clair n'est pas nécessairement un Tutsi. Si cela n'est pas fait, nous allons nous retrouver en train de nous exterminer nous-mêmes les Hutu, nous méprenant pour des Tutsi, des inyenzi, veuillez expliquer ces choses aux membres de la population qui sont aux barrières

, Archives du TPIR, procès n° 98-44T, pièce à conviction n° 103/302, vol.25, pp.5-6

, Radio Rwanda, 1 er juin 1994 (Archives du TPIR, procès n° 98-44T, pièce à conviction n° P252, p.10

R. Rwanda, , vol.18

, RTLM, 4 juin 1994 (Archives du TPIR, procès n° 99-52T, pièce à conviction n° P95, p.14

N. Rtlm and . Daté,

, Au travers de l'étude des papiers et de l'État documentaire, on peut ainsi émettre quelques hypothèses sur la chronologie de cette histoire longue, et nuancer la place souvent accordée aux grandes ruptures politiques. Pas plus que le coup d'État de Juvénal Habyarimana en juillet 1973 ne se traduisit par une véritable mise en oeuvre d'une politique de « réconciliation » entre les « ethnies », il semble bien que le déclenchement de la guerre civile en 1990, s'il renforça incontestablement la perception des Tutsi dits « de l'intérieur » comme une menace, s'inscrivait en réalité dans la continuité d'une évolution amorcée au moins quelques années plus tôt, entre la fin des années 1970 et la seconde moitié des années 1980, ainsi qu'en attestent l'attention plus grande aux statistiques, la multiplication des débats sur la politique dite d'équilibre -perçue comme insuffisamment efficace -ou les enquêtes récurrentes sur les falsifications d'identité des élites ou des fonctionnaires. Il y eut ensuite après 1990, et alors que le président de la République avait annoncé son projet de suppression des mentions « ethniques » sur les documents officiels, un net accroissement des prises de position sur la nécessité de l'identification « ethnique » et les craintes de voir les Tutsi user de techniques d'infiltration pour se soustraire au contrôle et à cette identification. Les discours étudiés dans le journal Kangura puisaient toutefois à un fonds idéologique et à des pratiques administratives déjà existantes. De la même façon, l'incertitude documentaire observée en 1994, n'échappe pas à la règle. S'il faut prendre garde en effet à tout dérive téléologique, il s'agit en même temps de cerner dans le temps long de l'histoire rwandaise de l'État et des discriminations la mise en oeuvre progressive des logiques d'identification, d'exclusion et de ciblage des Tutsi comme des « ennemis » consubstantiels à la nation hutu

, Pendant le génocide, de multiples outils de véridiction alternatifs sont donc mobilisés, parmi lesquels l'interconnaissance sociale ou les enquêtes généalogiques, outils alternatifs dont on a esquissé ici quelques analyses mais qui mériteraient des développements bien plus poussés 172 . On peut toutefois souligner qu'incertitude documentaire ne signifie pas incertitude étatique. Ainsi recourt-on régulièrement aux autorités communales et aux savoirs administratifs -archives, fonctionnaires -pour vérifier l'identité de tel ou tel aux barrières en cas de doute sur la véracité des papiers ou des récits présentés par les personnes contrôlées. L'absence d'anomie, qui exclut définitivement le génocide des Tutsi de la barbarie culturaliste pour en faire au contraire le produit d'une organisation étatique moderne et terriblement efficace, implique de ne pas tuer au hasard, et d'éviter les jugements trop hâtifs. Si tous les Tutsi sont effectivement pris pour cible, Cette incertitude documentaire, qui n'est pas contradictoire avec l'attention portée aux mesures d'identification « ethnique », est une constante de l'histoire de l'État rwandais. Dès l'indépendance, on craignit que les outils administratifs mis en oeuvre pour identifier et repérer les individus fussent détournés et falsifiés par des Tutsi

. Après-le-génocide, Le discours sur l'unité des Rwandais est très présent aujourd'hui au Rwanda et s'inscrit depuis longtemps dans l'environnement intellectuel et idéologique du FPR 173 . Le lien mériterait d'être creusé, mais on est frappé des parentés entre certains discours actuels et les positions défendues à la fin des années 1950 par ceux qui défendaient la suppression des mentions « raciales » sur les documents officiels, au nom d'une lecture de la société rwandaise au prisme des catégories et des classes sociales plutôt qu'à celui des « races » ou des « ethnies ». Le contexte est bien entendu tout à fait différent. Sans doute les cadres du FPR voient-ils aujourd'hui dans la remise en cause -salutaire compte tenu de l'histoire du pays -des clivages « ethniques » un moyen de s'assurer une forme de légitimité, issu pour l'essentiel du FPR ayant gagné la guerre et mis fin aux massacres, décide de remplacer les cartes d'identité par un nouveau modèle ne mentionnant plus « l'ethnie

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