Résumé : La conception fénelonienne du discours invite à interroger le rôle central de la répétition dans Les Aventures de Télémaque, et la complexité des rapports impliqués par son exercice entre copia et brièveté, condensation et amplification. La mise en oeuvre de la figure s'affirme dans le roman comme un des principaux moteurs de la « douce persuasion » : ferme par l’évidente continuité de dessein dont elle témoigne, mais douce par les modalités stylistiques suivant lesquelles elle l’impose. Engageant l’exercice d’une simplicité complexe et contrôlée, autant qu’un méfiant art du contrepoint, elle se veut leçon de vigilance.