, XIII, 422 ; XV, 489. Cf. XIV, 451 : « Aux pieds du trône était la Mort, pâle et dévorante
, IV, 176 : « goûter la douceur du sommeil » ; IV, 179 : « un sommeil doux et puissant vint me saisir
,
, II, 146 ; XI, 374 ; Cf. VI, 233 : « la plus claire de ses fontaines » ; XII, 394 : « de ce rocher sortait une fontaine claire
, V, 194 ; XV, 495. Cf. IX, 304 : « la vaste campagne » 26 I, 132
, Nous reprenons la taxinomie d'A.-M. Perrin-Naffakh, Le Cliché de style en français moderne
, ) ; périphrases nominales (« le fils d'Ulysse » 35 , « le royaume de Pluton » 36 , « le royaume de la nuit, les « riantes prairies » 32 , la « noire trahison » 33 et les « noirs soucis, vol.37
, se glisser comme un serpent 44 ...) ; métaphores nominales (le « jouet des flots » et « des vents » 45 , le « murmure de l'onde » 46 , les « feux de l'amour » 47 , les « torrents de larmes » 48 et « ruisseau de sang » 49 ) ou verbales (glacer le sang 50 , nager dans le sang 51 , fendre l'onde, l'air ou les flots 52 , semer d'étoiles 53 ) ; métonymies (le coeur comme instance du sentiment, le fer pour la charrue 54 , ou le fer et le feu pour la guerre 55 ) ; antithèses se résolvant à l'occasion en paradoxismes émoussés (jours / nuits 56 , joie / douleur 57 , jeunesse / vieillesse 58 ) ou, à l'inverse, couplages para-synonymiques trouvant les voies de la collocation (les ris et les jeux 59 , vif et perçant 60, plus blanc que la neige » 42 , « plus heureux que des rois, vol.43
, XI, 362 ; XII, p.394
, On en relève 31 occurrences de la description définie, auxquelles s'ajoutent une trentaine d'occurrences incluant la séquence « fils d'Ulysse
, IV, 189 ; VIII, 290 ; XII, 401 ; XIV, p.465
, XIV, vol.445, p.450
, « tous les humides pavots de la nuit avaient été répandus sur eux en plein jour ». Cf., X, 345 : « Les pavots que le sommeil, par l'ordre des dieux, XVIII, vol.565
, IV, 191 ; V, 199 ; VII, 260 ; IX, 317 ; XIII, p.435
, I, 124 ; XVII, p.547
, Cf. VIII, 287 : « Tout le peuple est glacé de crainte » ; XV, 496 : « il glace d'épouvante les ennemis
, , p.429
,
,
, Ulysse, en qui la prudence conduisait la valeur, a porté la flamme et le fer au milieu des, Troyens, vol.294
, De cette caverne sortait, de temps en temps, une fumée noire et épaisse, qui faisait une espèce de nuit au milieu du jour» ; XVIII, 565 : « tous les humides pavots de la nuit avaient été répandus sur eux en plein jour, pp.446-447
, En un instant je passai de la plus amère douleur à la plus vive joie que les mortels puissent sentir, vol.190
, 145 : « la jeunesse la plus enjouée n'a point autant de grâces qu'en avait cet homme dans une vieillesse si avancée
, IV, 179 ; VII, 261 ; VIII, p.277
, , pp.150-261
, Poétique du cliché dans la Première Partie des Oeuvres poétiques de Théophile de Viau, p.143, 2003.
, « L'imagination de Fénelon dans ses premiers écrits de fiction », pp.21-23, 2000.
, Le Cliché de style en français moderne, op. cit, p.517
, , p.10
, Le Cliché de style en français moderne, op. cit, p.419
, Homère en France au XVII e siècle, p.624, 1968.
, Télémaque ou les aventures du cliché, p.180
, Op. cit, vol.3, p.83, 1994.
, Le Cliché de style en français moderne, op. cit, pp.517-519
, Télémaque ou les aventures du cliché, p.180
, Les Provinciales, Pensées et opuscules divers, éd. G. Ferreyrolles et Ph. Sellier, vol.486, p.1101, 2004.
, Télémaque ou les aventures du cliché, p.180
, Le cliché dans la prose littéraire, p.173
, Les dieux de Fénelon », Littératures Classiques, vol.23, p.57, 1995.
, Le sens de la révolution : l'imaginaire des révolutions d'Angleterre dans les Aventutures de Télémaque de Fénelon », dans Histoire et narrativité. L'Europe en représentation dans la littérature du XVIIe siècle, pp.118-119, 1999.
, Télémaque de Fénelon », Cahiers de lectures freudiennes, pp.81-92, 1985.
, « La figure de l'allusion dans Les Aventures de Télémaque », dans Fr, Cuche et J. Le Brun (dir), p.331, 2004.
, Pour et contre la lecture : paradoxes du Télémaque », Littératures Classiques, vol.70, 2009.
, 86 Dialogues sur l'éloquence, OEuvres, I, op. cit, p.34, 1983.
, , p.610
, bénédiction, sur la grâce et la prédestination, I, q. 5, § 7, Leroux et Jouby -Gaume Frères, p.173, 1850.
, Télémaque de Fénelon : fable et spiritualité, La Jouissance et le trouble. Recherches sur la littérature chrétienne de l'âge classique, p.557, 2004.
, Éloquence et pensée religieuse : la notion de peinture dans Fénelon », L'Information littéraire, vol.3, pp.19-20, 1995.
, Le Cliché de style en français moderne, op. cit, p.649
, 20 : « le réel s'efface derrière la représentation, Voir aussi Fr. Berlan, « Lexique et affects dans le Télémaque, vol.230, p.67, 1995.
, Sur cette tension constitutive de la rhétorique fénelonienne, voir les analyses décisives de J.-Ph. Grosperrin, Le Glaive et le voile. Economie de l'éloquence dans l'oeuvre de Fénelon, thèse de doctorat dactyl, p.197, 1998.
, « Le sens de la révolution : l'imaginaire des révolutions d'Angleterre dans les Aventutures de Télémaque de Fénelon, p.124
, épurement des sens : à travers cet usage insistant de figures revendiquant à tout instant leur usure et leur manque de singularité, se lit également un travail plus profond de dépouillement du moi. À un niveau rhétorique, la nature « désoriginée et désappropriée » 96 de tout cliché sert par excellence la théologie de l'oblation d'un Fénelon foncièrement enclin à « gomm[er] » le « caractère sanglant » du sacrifice du Fils au Père, sur quoi culmine le mystère du christianisme, « au bénéfice [?] de la désappropriation, de l'annihilation mystique » 97 et, en dernière instance, de l'ouverture à « cette lumière simple, infinie et immuable, qui se donne à tous sans se partager » 98 , telle que la définit le Télémaque. « Heureux qui n'est plus à soi ! » 99 Pour le théologien du pur amour qu'est Fénelon, le renoncement aux faux brillants du bel esprit 100 dont relève au premier chef l'usage du cliché se veut tension vers l'acte simple et conquête de la naïveté (certes ambiguë) d'une parole toute commune, ne concédant plus rien aux incessants retours et repliements sur soi de l'amourpropre 101 . Le sublime longinien témoignait-il d'une fascination pour « cet extraordinaire et ce merveilleux qui frappe dans le discours » 102 ? Le Télémaque, à l'inverse, stigmatise ces « hommes, éblouis par les choses éclatantes, comme les victoires et les conquêtes » et « les préfèr[a]nt à ce qui est simple, tranquille et solide » 103 . Selon Fénelon, les grandes vertus éclatantes ne sont plus de saison : elles soutiendraient l'orgueil
, Au sublime « surprenant » de la véhémence, le Télémaque oppose donc, à dessein, le sublime « familier » 106 du cliché, le simple rayonnement de « cette vérité souveraine et universelle qui éclaire tous les esprits, comme le soleil éclaire tous les corps » 107 -et, pour finir, l'apprentissage de la vraie liberté. Aux yeux de l'auteur des Lettres et opuscules spirituels, de fait, l'expérience de la simplicité dont participe, à un niveau rhétorique, le recours au cliché, restreint bien moins le champ des possibles qu'il ne le dilate sans limite. Le resserrement premier induit par le sacrifice du moi se fait aussitôt principe d'expansion : Le retranchement des retours inquiets et intéressés sur soi met l'âme dans une paix et dans une liberté inexplicable, tout est commun » 105
, Les Discours du cliché, p.9
, Un fils est tué, La Jouissance et le trouble. Recherches sur la littérature chrétienne de l'âge classique, p.529, 2004.
,
, , p.682
, 783 : « Méprisez l'esprit autant que le monde l'estime
, l'impossible dialogue autour de l'Explication des maximes des saints, Actes du colloque international de Strasbourg, p.56, 2004.
, Longin, Traité du sublime, éd. Fr. Goyet, Paris, Librairie Générale Française, p.70, 1995.
,
, , p.596
,
, , pp.1160-1161, 1997.
, Sur la question du sublime familier, voir également J.-Ph. Grosperrin, « Éloquence et pensée religieuse : la notion de peinture dans Fénelon, p.23
, IV, 190. s'embarrasser ; sa voie va toujours s'élargissant à l'infini, à mesure que son renoncement et son oubli d'elle-même s'augmentent, p.108
, On en conclura ainsi que les clichés du Télémaque sont bel et bien le relais d'une esthétique et d'une morale de la plénitude, certes, mais qu'ils ne le sont en réalité qu'au terme d'un long détour, qui est l'objet de tout le roman. Instruments d'évidement des sens et du moi, ils guident page à page le lecteur vers l'apprentissage de cette complétude ultime
, Poétique du cliché dans la Première Partie des Oeuvres poétiques de Théophile de Viau, 2008.
, Images fanées et matières vives, cinq études sur la poésie Louis XIII, 1904.
, Stéréotypes et clichés. Langue, discours, société, 1982.
, la distance et l'effusion », Littératures classiques, vol.23, 1995.
, Mercure de France, 1905. FENELON, OEuvres Complètes de Fénelon, archevêque de Cambrai, Leroux et Jouby -Gaume Frères, vol.10, 1899.
, Éloquence et pensée religieuse : la notion de peinture dans Fénelon », L'Information littéraire, vol.3, 1995.
, Economie de l'éloquence dans l'oeuvre de Fénelon, thèse de doctorat dactyl, 1998.
, l'impossible dialogue autour de l'Explication des maximes des saints, Fénelon, mystique et politique (1699-1999), 2004.
, , 1968.
, Op. cit, vol.3, 1994.
, imagination de Fénelon dans ses premiers écrits de fiction », 2000.
, Télémaque de Fénelon », Cahiers de lectures freudiennes, 1985.
, Recherches sur la littérature chrétienne de l'âge classique, 2004.
, l'imaginaire des révolutions d'Angleterre dans les Aventutures de Télémaque de Fénelon », dans Histoire et narrativité. L'Europe en représentation dans la littérature du XVIIe siècle, pp.118-119, 1999.
, Littératures Classiques, vol.23, p.57, 1995.
, , pp.681-682
, Mystique et politique. 1699-1999, 2004.
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, Télémaque ou les aventures du cliché », Création et recréation. Un dialogue entre littérature et histoire, 1993.
, , vol.230, 2006.