Résumé : Le Ravel d’Échenoz emprunte moins au genre du roman en costume qu’aux grands mythes crétois : une banale baignoire à pieds de griffon s’y referme comme un labyrinthe sur un héros dont le douloureux sentiment de perte se voit constamment aiguisé par la menace d’un minotaure toujours présent-absent. Dépassant les oppositions du couvert et du découvert, du sillon et de la circonvolution, la supposée « ligne claire » échenozienne s’y impose in fine comme la voie privilégiée d’un sens introuvable et, somme toute, du mystère.