Temperature variability between 1951 and 2014 in Germany and associated evolution of apple bloom onset
Variabilité de la température entre 1951 et 2014 en Allemagne associée à l’évolution de la floraison des pommiers.
Résumé
Apple tree bloom onset in Germany has advanced by 2 days/decade in 1951-2014 and by 3 days/decade in 1988-2014, behaving similarly in respect to its evolution since 1951 and its sensitivity to temperature to other species’ phenological spring phases. The evolution however was not linear; by conducting a split moving-window dissimilarity analysis (SMWDA) we were able to detect the “break-period” 1987-1989 which coincides with a breakpoint that has been identified in the phases of the North Atlantic Oscillation (NAO). We observed distinct spatial patterns with apple bloom advancing from southwest to northeast and, most interestingly, a longitudinal gradient in the trend of apple bloom onset revealed by a probabilistic principal components analysis (PPCA). In the period of 1951-2014, plants located in the east displayed a much stronger trend (‑16.53 days on average) than those in the western part of the country (‑6.74 days on average). This pattern seems to be linked to patterns in temperature which is highly correlated to apple bloom onset (best one predictor model: mean temperature March to May, R² = 0.82, ‑6 days/°C): the coldest regions exhibit the strongest warming trends and the greatest advances in apple bloom onset.
Les dates de floraison des pommiers en Allemagne ont en moyenne avancé de 2 jours/décade de 1951 à 2014 et de 3 jours/décade de 1988 à 2014, en accord avec l’évolution des phases phénologiques d’autres espèces. Cependant, cette évolution n’a pas été linéaire : en réalisant une analyse de dissimilarité d’une fenêtre glissante fractionnée (SMWDA), nous avons détecté une période de rupture entre 1987 et 1989 qui coïncide avec un point de rupture qui a été identifié dans les phases de l’oscillation nord-atlantique (ONA). Nous avons également pu constater une structuration spatiale : la floraison des pommiers progresse du sud-ouest du pays au nord-est ; en termes de variabilité interannuelle des dates de floraison, il existe, superposé à un mode principal commun à l’ensemble du pays, un gradient longitudinal qui a été révélé par une analyse probabiliste en composantes principales (PPCA). Entre 1951 et 2014, la tendance à la précocité est plus marquée à l’est du pays (en moyenne ‑16,53 jours) qu’à l’ouest (en moyenne ‑6,74 jours) et la floraison des pommiers est très étroitement liée à la variabilité des températures moyennes de mars à mai (R² = 0,82 ; ‑6 jours/°C). Les régions les plus froides montrent les tendances les plus importantes au réchauffement et à la précocité de la floraison.
