, J'aurais également pu mobiliser un point de vue typologique, en montrant quel type d'opérations sémiotiques structurent les passages d'un ordre à l'autre. Ce sera sans doute l'occasion d'une autre communication ou d'une étude stylistique

, on passe d'un support à un autre, d'un espace éditorial à un autre. Les ordres sont en fait entremêlés, ils croissent les uns dans les autres, ils s'harmonisent et entrent en correspondance pour rendre à la fois possibles et lisibles des entreprises singulières, comme celle-ci. Pourquoi pouvons-nous la lire et la comprendre alors qu'elle a subi autant de métamorphoses ? Parce que les ordres des formes étaient déjà là et déjà ailleurs, orientent ces formes mais ne les prédestinent pas, sont à la fois ce qui les cadre et les décadre : les ordres sont nos gites et nos lignes de fuite, je me suis surtout concentré sur l'entremêlement des formes, des énoncés, des ordres, pour éviter les fausses évidences et constater des transformations brusques lorsque l

R. Chartier, Culture écrite et société. L'ordre des livres, 1996.

I. Illich, Du lisible au visible : la naissance du texte, un commentaire du « Didascalicon » de Hugues de Saint-Victor, 1991.

A. Beyaert-geslin, Presses universitaires de Limoges et du Limousin, 2010.

, Le concept est proposé par l'auteur même de l'ouvrage que j'analyse et qui est très probablement emprunté aux théories de l'histoire des pratiques textuelles

A. Garfinkel, Recherches en ethnométhodologie, 1967.

Y. Jeanneret and E. Souchier, Énonciation éditoriale », dans Driss Ablali et Dominique Ducard, Vocabulaire des études sémiotiques, pp.190-191, 2009.

M. Paveau, Analyse du discours numérique. Dictionnaire des formes et des pratiques, 2018.