, Anna Maria Nada Patrone, « Simbologia e realtà nelle violenze verbali del tardo Medioevo », dans Simbolo e realtà della vita urbana nel tardo Medioevo : atti del V Convegno storico italocanadese, Viterbo 11-15 maggio 1988, dir. Massimo Miglio et Giuseppe Lombardi, pp.47-87, 1993.

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M. Spampinato-beretta, La violenza verbale in un corpus documentario del tardo Medioevo italiano : aspetti pragmatici », dans Actas del XXVI Congreso Internacional

, Sur les insultes par ricochet, voir Dominique Lagorgette, « Bâtard et fils de putain : du titre à l'insulte. Étude diachronique des insultes par ricochet sur la filiation illégitime (XI e -XVI e s.) », dans Bâtards et bâtardise dans l'Europe médiévale et moderne, dir, pp.421-438, 2016.

, officialibus vel aliquo ipsorum vel in platea puplica [sic] in platea episcopatus sancti Salvatoris, sanctae Marie vel alicuii ecclesiarum ad portas in platea mercati aut in nundinis tempore fori et mercati] solvat bannum viginti soldis, « Si autem leviores iniurias scilicet filium puctane vel tu mentiris aut puctana vel captiva vel alia verba iniuriosa et his similia dixerit alicui in dictis publicis locis

. «-l', honneur masculin se mesure davantage à la capacité de l'homme à agir, plutôt dans un espace public tandis que les femmes défendent un capital symbolique moins individuel, plus familial, en tant de préserver leur honneur en tant que fille (conserver leur virginité), épouse (garder la maison) ou mère (éduquer, transmettre les valeurs à leurs enfants), Didier Lett, Hommes et femmes au Moyen Âge : histoire du genre, XII e -XV e siècle, p.168, 2013.

, intention est aussi un passage obligé des analyses pour les attaques physiques telles que l'insultus et la percussio. Les théologiens et scolastiques prennent également en compte ce principe afin de mesurer la gravité du péché d'injure, Carla Casagrande et Silvana Vecchio, Les pe?che?s de la langue?, pp.233-235

, Si pater vel mater diceret ispa verba vel alio filio vel filie, magister discipulo, vel patronus familiari vel aliquis alicui moranti in domo sua ad penam nullatenus teneantur, p.240

. Dans-le-statut-d'osimo, un exemple est évoqué à la rubrique 46 du livre III sur les maléfices : « Si aliquis dixit alicui verba iniuriosa, videlicet "tu mentiris", solvat pro bannum XX solidorum, et si ille cui dictum est respondendo dicit idem ei, qui sibi dixit, non tenantur ad bannum », Il codice osimano degli statuti del secolo XIV, éd. cit. (nous soulignons). Le statut de Macerata est encore plus clair : « Si quis diceret ad defensionem sue persone vel fame non tenantur ad bannum, pp.1308-1314

, En droit français, ce délit est défini à l'article 433-5 du Code pénal

. Voir-les-travaux-d'andrea and . Zorzi, Ce sont en effet des jours sacrés au sens strict, mais aussi au sens civique -puisque ce sont des moments de consolidation de la communauté -qu, Contrôle social, ordre public et répression judiciaire à Florence à l'époque communale : éléments et problèmes », art.cit. funérailles et les jours fériés

, Au terme de ce parcours qui a envisagé aussi bien la réalité langagière, le processus scripturaire que le système répressif, l'injure disposition : la loi 53 . S'impose progressivement l'idée que la violence verbale va à l'encontre du comportement attendu de tout bon chrétien et civis, à savoir celui qui contrôle son corps comme sa langue en vue du salut. Reste à se confronter à la pratique de l'injure, telle qu'enregistrée par la justice pénale

, plus particulièrement le chapitre sur « Identité collective et spiritualité citadine, Nous renvoyons à François Menant, L'Italie des communes, pp.187-214, 2005.

C. Casagrande and S. Vecchio, Les pe?che?s de la langue?

, Cette réflexion sur la parole interdite s'accompagne d'une réflexion plus large sur le « bien parler », voir Paolo Cammarosano, « L'éloquence laïque dans l'Italie communale, vol.158, pp.431-442, 2000.

, Thèse intitulée « Des paroles blessantes. Genre, identités sociales et violence verbale dans l'Italie communale (Bologne, milieu du XIVe-XVe siècle)